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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

lundi 30 septembre 2019

Le diagnostic des troubles bipolaires reste compliqué

Par  le 29.09.2019

Plusieurs études sont lancées pour comprendre les mécanismes de cette pathologie qui se situe à la frontière de la dépression. Cet article est issu du magazine Sciences et Avenir n°871 daté septembre 2019.

Pourra-t-on un jour, en moins d'une heure, diagnostiquer un trouble bipolaire (TBP) ? Sera-t-il possible de repérer les patients les plus à risque ? Voilà deux objectifs que les chercheurs se sont fixés pour tenter de mettre fin aux très éprouvantes "montagnes russes" des émotions et de l'humeur dressées par cette pathologie classée 6e cause de handicap par l'Organisation mondiale de la santé (OMS).

Une détection des troubles dans l'oreille interne ?

Plusieurs équipes internationales s'intéressent en effet à la piste de la prédiction pour détecter ces épisodes "maniaco-dépressifs" - tels qu'ils ont longtemps été nommés - qui font alterner des phases d'excitation et de dépression, entraînant pour les patients des parcours de vie chaotiques se terminant souvent par un suicide. L'université du Manitoba (Canada) a ainsi publié cette année dans World Journal of Biological Psychiatry une étude remarquée.

Des smartphones pourraient bientôt déterminer la schizophrénie

Les développeurs de l’application AICure travaillent actuellement sur une app qui permettrait de détecter les symptômes de la schizophrénie avec un smartphone. L'application a déjà été testée sur 21 patients. L’un des développeurs espère pouvoir intégrer cette technologie au processus de soutien médical, rapporte le Daily Mail.

26.09.2019

Une application capable de reconnaître les signes de la schizophrénie avec la caméra d’un smartphone est entre les mains des développeurs de l’application AICure qui travaillent actuellement sur une technologie qui analyse les expressions faciales et la parole d'un utilisateur, annonce le Daily Mail.
Parmi les symptômes les plus courants de la schizophrénie figurent les hallucinations, le délire et des troubles de la pensée. Cependant, la maladie se caractérise également par une expression faciale «vide», un mauvais contact visuel et une voix monotone.

Aux Etats-Unis, le fléau des « factures surprises » des hôpitaux

Plusieurs hôpitaux américains qui poursuivaient en justice les patients incapables de régler de faramineuses factures ont accepté d’effacer leurs dettes. Mais la pratique persiste, fragilisant des milliers de familles.
Par   Publié le 2 octobre 2019
LETTRE DE WASHINGTON

Carrie Barrett va pouvoir respirer. Cette habitante du Tennessee, soignée il y a douze ans pour insuffisance cardiaque, vient d’être libérée d’un poids. Après des années de harcèlement, l’hôpital méthodiste Le Bonheur, de Memphis, qui l’avait accueillie deux jours pour des examens en 2007, vient de mettre fin aux poursuites qu’il avait déclenchées pour une facture impayée de 12 000 dollars (11 000 euros).
Au fil des procédures, la somme avait même atteint 33 000 dollars, le double des revenus annuels de la sexagénaire, selon l’enquête du groupe d’investigations ProPublica qui a dénoncé ces pratiques. L’hôpital a annoncé, le 25 septembre, qu’il effaçait les factures de quelque 6 500 patients, parmi lesquels figuraient… certains de ses employés.
Chaque année des centaines de milliers d’Américains reçoivent ainsi des courriers ou des coups de téléphones comminatoires de « collecteurs de dettes », leur enjoignant de régler une facture médicale, dont ils ne soupçonnaient pas le montant. Faute de pouvoir l’honorer, une partie d’entre eux se retrouvent devant les tribunaux.
L’opacité des coûts des soins aux Etats-Unis, la jungle des assurances-santé offrant une couverture à géométrie variable selon les établissements et les praticiens ou l’absence de toute protection sociale (pour 27,5 millions d’Américains) expliquent ce phénomène, qui met régulièrement des familles sur la paille.

Schizophrénie Thérapeutique Taux de croissance avec les meilleurs fournisseurs clés 2020 | AstraZeneca, Bristol-Myers Squibb, Eli Lilly and Company, Johnson & Johnson, Pfizer, Sandoz Canada


ОCCІTАNІЕ TRІBUNЕ
  23  septembre 2019

03 Aug 1998, New York City, New York State, USA --- Doctors perform 
electroshock therapy on patient to treat depression. ---
 Image by © Najlah Feanny/Corbis

Sommaire:
Une nouvelle étude de marché intitulée  » Découvrez les tendances à venir du marché mondial du Schizophrénie Thérapeutique, facteurs de croissance et défis  » a été présentée dans Coherent Market Insights.

Le rapport d’enquête professionnel présente le marché de Schizophrénie Thérapeutique avec volume et valeur, aux niveaux mondial, régional et de l’entreprise. D’un point de vue global, il prend en compte les données historiques du marché pour prévoir et présenter les prévisions pour la période 2019-2025. Au niveau régional, il prend en compte le marché dans les régions clés, à savoir l’Amérique du Nord, l’Europe, la Chine, le Japon, l’Asie du Sud-Est et l’Inde. Au niveau de l’entreprise, le rapport examine la part de marché, la capacité de production, les revenus et les prévisions pour chaque fabricant.
Principaux acteurs du marché couvert: « AstraZeneca, Bristol-Myers Squibb, Eli Lilly and Company, Johnson & Johnson, Pfizer, Sandoz Canada Inc., Intas Pharmaceuticals, Novartis AG, Otsuka Pharmaceuticals, Alkermes, Allergan (Forest Labs), and Sumitomo Dainippon Pharma. »

dimanche 29 septembre 2019

Quelle place pour la psychanalyse en France ?


Yann Verdo | 
Quelle place pour la psychanalyse en France ? ©courtesy Freud Museum London

Les uns en font le sacerdoce de toute une vie, les autres adorent la haïr. Qu'on ait eu besoin d'elle ou qu'on s'en méfie comme de la peste, la psychanalyse laisse rarement indifférent. Quatre-vingts ans après la mort de son fondateur, nous l'avons arrachée aux querelles de chapelles et couchée sur le divan.

Il arrive que la mort des grands hommes prenne un tour étrangement symbolique. Quand Galilée s'éteint en 1642 dans sa villa florentine d'Arcetri, où il était tenu reclus depuis sa condamnation par le tribunal de la Sainte-Inquisition, cela faisait quatre ans qu'il tâtonnait dans les ténèbres, étant devenu, avec l'âge, quasiment aveugle : une façon pour Dieu - celui de ses contempteurs dominicains - de le punir d'en avoir tant « vu » avec sa fameuse lunette astronomique ?
Le 23 septembre 1939, en cette ville de Londres où il avait fini, en désespoir de cause, par s'exiler un an plus tôt, Sigmund Freud succombait à ce cancer du maxillaire supérieur qu'il endurait depuis deux décennies. Mort au seuil d'un nouveau conflit mondial qui allait une nouvelle fois mettre en lumière, et de quelle horrifique façon, l'existence de ces diverses « pulsions de mort » nichées au coeur de tout homme - pas seulement des nazis - que le fondateur de la psychanalyse avait théorisées en 1920 dans Au-delà du principe de plaisir. Mort, surtout, d'une maladie qui l'avait pris à la bouche, l'organe de la voix. Comme si, lui aussi, avait été puni par où il avait « péché ».
Car la psychanalyse est, d'abord et avant tout, un travail par et sur la parole, en même temps que sa libération. « Le geste inaugural de Freud, et qui suffit à faire de lui l'un des plus grands hommes du xxe siècle, cela a été d'avoir, le premier, allongé ses patients, souligne le psychanalyste Alain Guy. Le patient ainsi allongé doit élever la voix. Et cette voix qu'il élève au-dessus de lui littéralement lui retombe dessus, il 's'entend dire' ce qu'il ne pensait pas s'entendre dire un jour. Il se confronte aux 'surprises du dire'. »

samedi 28 septembre 2019

Au Théâtre des Béliers, les 1 001 vies des urgences brûlent les planches

Amandine Le Blanc
| 28.09.2019


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Les 1001 vies des urgences
« Je la ferai mourir de rire avant que sa maladie ne la tue. » Dans la chambre 7 au dernier étage de l’hôpital, un jeune interne en stage aux urgences s’est donné pour mission de maintenir en vie la femme « oiseau de feu » comme il l’appelle, jusqu’à ce que son fils, coincé à l’étranger, arrive à ses côtés. Auprès de la patiente, il se transforme alors en conteur qui va chercher l’inspiration auprès des personnages qu’il croise tous les jours : ses patients, ses collègues, les 1 001 vies des urgences. Ces tranches de vie, ce sont celles relatées par le généraliste Baptiste Beaulieu pendant plusieurs années de son internat sur son blog Alors Voilà, récit publié ensuite dans un livre du même titre. Aujourd’hui, Arthur Jugnot a décidé d’adapter ce succès sur les planches dans la pièce "Les 1 001 vies des urgences".

Les hôpitaux vont devoir être plus soigneux avec leurs soignants

LE 28/09/2019 

Dans le Grand-Est, Meurthe-et-Moselle et Moselle ne manquent pas d’infirmières contrairement à d’autres départements français. Mais, ces professionnelles de la santé sont de plus en plus volatiles. Usées, abîmées, elles attendent désormais d’être mieux traitées et considérées par leur employeur. Les hôpitaux sont contraints de changer pour les recruter et, surtout, les garder.

En février dernier, le forum international de la main-d’œuvre du Conseil international des infirmières (CII) lançait un cri d’alarme. Ses membres, infirmières cheffes de file représentant plus de 130 associations d’autant de pays, appelaient à un sursaut des gouvernements afin qu’ils agissent de « manière urgente contre la pénurie mondiale de personnel infirmier ». Dans son rapport final, le CII faisait part d’une situation particulièrement critique. Selon ses projections, il « manquera, d’ici à 2030, au niveau mondial, 18 millions d’agents de santé, dont la moitié d’infirmières et d’infirmiers. »

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Près de 8 % des centres pratiquant l’IVG en France ont fermé en dix ans




Plus de quarante ans après le vote de la loi Veil, l’accès à l’avortement reste très inégal en France. S’il n’existe pas de « zones blanches » en termes d’accès à l’interruption volontaire de grossesse (IVG), il y a en revanche « des territoires en tension dans la majorité des régions, soit du fait de la démographie des professionnels, soit durant les périodes estivales », a admis, vendredi 27 septembre, le ministère de la santé.
Infographie Le Monde
Infographie Le Monde
Cette reconnaissance officielle des inégalités d’accès à l’IVG était attendue de longue date par des structures comme le Planning familial. « Ce n’est pas normal que des femmes doivent faire 50 ou 100 kilomètres de plus pour avorter parce qu’il n’y a pas de médecins ou parce que ceux présents ne veulent pas réaliser d’IVG », déplore Véronique Séhier, la coprésidente du Planning.

ASSOCIATION DE LA CAUSE FREUDIENNE

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LES JEUDIS D’ORSAY : « S’ORIENTER DANS LA CLINIQUE : ÉTUDES DE CAS » : INVENTIONS SOUS TRANSFERT. 03-10-2019

  Association La Cause Freudienne Ile-de-France Les Jeudis d’Orsay : « S’orienter dans la clinique : études de cas » Animés par Pierre-Ludovic Lavoine et Camilo Ramírez Année 2019-2020 : Inventions Sous Transfert 03 octobre 2019   Pour cette deuxième année du séminaire, nous poursuivrons, au Campus d’Orsay, l’étude de cas pouvant nous enseigner sur ..

« FUOCOAMMARE – PAR-DELÀ LAMPEDUSA » PROJECTION ET CONVERSATION ANIMÉE PAR ANAËLLE LEBOVITS-QUENEHEN. LE 19-09-2019 À 20H. CACHAN

L’ACF Ile de France, dans la mouvance Zadig ouverte par l’Ecole de la Cause freudienne, vous invite à la projection du film de Gianfranco Rosi « Fuocoammare – Par-delà Lampedusa »1 le jeudi 19 septembre La projection suivie d’une Conversation animée par Anaëlle Lebovits-Quenehen psychanalyste de l’Ecole de la Cause freudienne   Phénomènes de toujours, ..

CONVERSATION AUTOUR DE LA PIÈCE « LIZA ET MOI, HISTOIRES DE MÈRES ET DE FILLES » DE LA COMPAGNIE LES TOURNESOLS. 29-03-19 À 20H30. PETIT THÉÂTRE ODYSSÉE À LEVALLOIS

L’ACF IdF et la Compagnie Les Tournesols organisent une conversation après le représentation de « Liza et Moi », pièce mise en scène par Sophie Thebaut, vendredi 29 mars à 20h30 au Petit Théâtre Odyssée de Levallois. En présence de la metteure en scène Sophie Thebaut, des comédiennes et animée par: Xavier Gommichon, membre de l’ECF, délégué ..
































































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Danser, une philosophie

LE JOURNAL DE LA PHILO par Géraldine Mosna-Savoye
04/06/2018
5 MIN

Temps, espace, art, passion, raison… et si la danse était le problème philosophique par excellence ?
La danseuse de l'Opéra de Paris Léonore Baulac lors d'une représentation du Lac des Cygnes à l'Opéra Bastille (01/01/2017)
La danseuse de l'Opéra de Paris Léonore Baulac lors d'une représentation du Lac des Cygnes à l'Opéra Bastille (01/01/2017) Crédits : HANDOUT / L'OPÉRA DE PARIS AFP
Après la musique de Schopenhauer, place à la danse, grâce à la parution du livre de Julia Beauquel, Danser, une philosophie, aux éditions Carnets Nord. C’est l’occasion de revenir sur cet objet qui fascine les philosophes. Considérée comme un art et une performance physique, relevant à la fois du corps et de l’esprit, exprimant les émotions les plus triviales ou les plus subtiles, les attitudes les plus ordinaires ou les plus abstraites, à la portée de tous mais avec une exigence maximale si on est un professionnel, la danse est un défi pour les philosophes, de Platon et Lucien de Samosate à Nelson Goodman et Paul Valéry.

Platon, Valéry, Nietzsche

C’est à Paul Valéry que l’on doit, en 1939, une Philosophie de la danse. Mais, dès 1923, est publié son texte L’âme et la danse. Entre poésie et philosophie, déjà Paul Valéry veut dégager l’essence de la danse. C’est qu’il avait bien senti le problème avec elle : la définir. 
Qu’est-ce que la danse ? De l’art, du sport, une activité, une contemplation, une marche, une chorégraphie, l’application d’une idée, l’expression d’un sentiment, l’exploration d’un espace, la suspension du temps, un moment de plaisir ou un instant de grâce ? 
Comment trancher ? Qui l’aurait cru... la danse est par excellence le problème philosophique. Car le temps, l’espace, la liberté, la passion, la raison… sont bien des problèmes, mais la danse semble, elle, les rassembler tous. 
C’est pourquoi elle fascine les philosophes et perdure comme questionnement. Le pourquoi de la danse, ce sont précisément les problèmes qu’elle traverse, soulève, pose, le pourquoi de la danse, c’est donc son “pourquoi”... Mais peut-on s’en tenir à ça, à une telle tautologie ?
A tous les problèmes que la danse rencontre (temps, espace, liberté, raison, passion, création, etc…), il faut ajouter toutes les interprétations et les réinterprétations dont elle fait l’objet : selon les philosophes (Platon soulignait sa dimension éducative quand Nietzsche pensait qu’une journée sans danse était une journée de perdue), selon ses circonstances (guerrières, festives, de joie ou d’ivresse), les chorégraphes aussi, les spectateurs, et bien sûr les danseurs. 

A eux, demain






Paris, le samedi 28 septembre 2019 – Feel good movie ? Probablement. Mais il n’est pas interdit de se laisser parfois attendrir par de belles histoires. Ce 25 septembre est sorti sur les écrans un film de Gilles de Maistre, Demain est à nous, qui dresse le portrait de sept enfants qui ont décidé de ne pas attendre le poids des années pour changer la vie et le quotidien de leur entourage. Ils s’investissent en paroles mais aussi souvent en actes pour apaiser la souffrance et faire évoluer les mentalités.

Actes et paroles

Plusieurs de ces portraits d’enfants ou d’adolescents retiendront l’attention. De nombreux médias se sont ainsi intéressés à la force d’Aïssatou Barry. Ce petit brin de jeune fille qui vit en Guinée a été frappée alors qu’elle entrait en sixième de constater qu’une de ses camarades avait été « mariée précocement à l’âge de 15 ans ». Il ne lui est pas nécessaire de chercher longtemps pour constater que plusieurs de ses autres camarades sont concernées et que la plupart doivent abandonner l’école. « Je me suis demandée ce que je pouvais faire pour aider ces jeunes filles. Elles n’ont même pas le droit de s’épanouir ». Aujourd’hui Aïssatou Barry a mis en place un groupe thématique sur les mariages précoces où elle insiste sur l’importance de pouvoir poursuivre ses études afin d’être maitresse de ses choix. Outre les discours d’Aïssatou Barry, le film met en lumière le jeune Arthur qui dans le nord de la France vend ses dessins et tableaux afin de pouvoir récolter des fonds en faveur des sans-abris. Avec l’aide de ses parents, il gère minutieusement sa petite "entreprise" qui transforme les peintures en sandwichs et couvertures pour les sans-abris.