En cette journée nationale de prévention du suicide, il faut rappeler que 10.000 adolescents se suicident chaque année. Une tentative toutes les 10 minutes dans notre pays. Les associations d'écoute et d'aide soulignent le manque de moyens disponibles pour faire face au problème.
Cet écart entre les deux genres est plus important dans les pays riches, rapporte l'OMS dans un rapport montrant qu'il y a un suicide toutes les 40 secondes dans le monde.
Avec 800.000 personnes qui mettent fin à leurs jours chaque année dans le monde ― une tous les 40 secondes, les chiffres restent alarmants même si le taux de suicide par habitant recule, a indiqué l’OMS ce lundi 9 septembre.
Dans un rapport publié un jour avant la journée mondiale de prévention du suicide, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) explique qu’entre 2010 et 2016, le taux mondial a diminué de 9,8% avec des baisses allant de 19,6% dans la région du Pacifique occidental à 4,2% dans la région de l’Asie du Sud-Est.
Depuis 4 ans, l'Association Soins aux professionnels de santé (SPS), créé par le Dr Eric Henry, généraliste à Auray (Morbihan), accompagne les médecins en souffrance professionnelle, notamment grâce à sa plateforme d'écoute "Pros-consulte" et à un réseau d'acteurs en région. Fort de son succès, avec environ 2 000 appels par an, ce modèle vient d'être étendu à une nouveau métier : celui de policier. Un contrat a été signé lundi 9 septembre entre le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner, Pros-consulte et SPS, la veille de la journée mondiale de la prévention du suicide.
La stimulation cérébrale profonde (SCP) a été proposée dans la prise en charge d’affections neuropsychiatriques diverses en tant que traitement symptomatique. C’est cependant dans la maladie de Parkinson sévère que cette technique (plutôt invasive) donne le meilleur d’elle-même, mais elle a été également évaluée de manière assez confidentielle dans la maladie d’Alzheimer. Un essai randomisé dans lequel ont été inclus 42 patients atteints de cette démence a conclu à l’inefficacité de la SCP, les troubles cognitifs n’ayant pas été améliorés par la stimulation élective du fornix. Cet échec n’est pas incompatible avec des découvertes relevant de la fameuse sérendipité et débouchent potentiellement sur une compréhension approfondie des arcanes de la mémoire humaine. C’est ce qui est suggéré dans une lettre à l’éditeur publiée dans le New England Journal of Medicine.
L’art brut a le vent en poupe dans les musées, les galeries, les foires d’art contemporain. Mais, à Lyon, cela fait maintenant seize ans, que la Biennale Hors Normes défend cet art atypique, singulier, hors des circuits habituels.
Ma langue au chat : Quand a eu lieu la première exposition d’art « psychopathologique » ?
Jouons aux devinettes autour des nouveaux catalogues d'expositions comme « Rien à voir. Quand la création échappe au symptôme » au musée d'Art et d'Histoire de l'Hôpital Sainte-Anne à Paris.
Jusqu’au 29 décembre, l’Hôpital Sainte-Anne à Paris présente sa collection d’œuvres réalisées dans les années 1960-70 par des patients atteints de troubles psychiques ou psychiatriques
Début juin, l’Académie nationale de médecine a adopté un rapport appelant à une mobilisation nationale pour soigner les maladies mentales. Des membres du groupe de travail qui l’ont préparé évoquent ces enjeux dans une tribune au « Monde ».
Tribune.Le constat est sans appel. Les maladies mentales apparaissent toujours, dans notre pays, marquées du signe de la fatalité, d’un destin sans espoir, d’une étrangeté radicale perçue encore comme dangereuse. Le déni collectif perdure. Les malades et les soignants demeurent les invisibles de notre société et de notre système de santé.
L’enjeu est pourtant plus que majeur. Les maladies psychiatriques touchent 20 % de la population. Toutes les familles sont concernées à un titre ou à un autre. L’espérance de vie des malades est de quinze ans inférieure à la moyenne. Leur taux de suicide, très élevé, est supérieur à celui des pays voisins. Le coût des troubles psychiques pour la société a été évalué à plus de 110 milliards d’euros par an.
Rassemblement en faveur de la PMA pour toutes à Paris, en septembre 2018.Photo Stéphane Lagoutte. Myop
La loi de bioéthique est désormais sous la loupe de la commission spéciale de l'Assemblée. L'annonce, le même jour, de la préparation d'une circulaire sur la reconnaissance de la filiation des enfants nés de GPA, sans rapport avec le projet de loi, a fait bondir la Manif pour tous.
Alors que la procédure des choix de postes pour les nouveaux internes bat son plein, l'Association des jeunes gériatres (AJG) et l'Association nationale des internes en gériatrie font la promotion de leur spécialité.
Depuis deux ans, l'AJG (en partenariat avec la Société française de gérontologie et de gériatrie) met en avant les « atouts » de la gériatrie, devenue une spécialité à part entière – diplôme d'études spécialisées (DES) – en 2017. Après avoir lancé le #JeSuisGériatre (avec une vidéo mettant en scène des personnes âgées) et les « 8 raisons de choisir la gériatrie », les spécialistes des personnes âgées ont placé cette nouvelle campagne sous le signe de l' « AUDACE », acrostiche pour avenir, unanimité, découverte, adaptation, communication, expert.
La consommation de soins et de biens médicaux (CSBM*) a atteint 3 037 euros par habitant en moyenne en 2018, soit un total de 203,5 milliards d’euros (8,6 % du PIB), indique la nouvelle étude de la DREES (ministère de la Santé) dévoilée ce mardi (comptes de la santé).
L'augmentation de la CSBM (+ 1,5 % par rapport à 2017) est tempérée par un volume moindre de consommation de soins hospitaliers (hôpitaux, cliniques), qui reste tout de même le premier poste de dépenses (46 %) devant les soins de ville (27 %, médecins, paramédicaux, laboratoires, etc.), les médicaments (16 %), les transports sanitaires, l'optique, etc. « 2018 est une année singulière, note la DREES. C'est la première fois que la consommation des soins de ville, poste dynamique (+2,9 %), est facteur de croissance des dépenses de santé, alors que la dépense hospitalière décélère et celle des médicaments stagne. »
Aux urgences de la cité bretonne, la situation ne s’est guère améliorée depuis le début de la grève, en janvier. Lits manquants, patients sur des brancards… Le personnel est épuisé par ces conditions de travail.
Du 19 octobre 2019 au 21 mars 2020, un nouveau cycle de conférences au MK2 Beaubourg revient sur les liens étroits et parfois trompeurs entre pop culture et psychiatrie.
La Fondation des Amis de l’Atelier inscrit la Santé des personnes en situation de handicap dans ses axes stratégiques et annonce la nomination du Docteur Catherine Fayollet au poste de directeur médical.
Le Docteur Catherine Fayollet, Psychiatre des Hôpitaux, médecin du sport et médecin fédéral de la Fédération Française du Sport Adapté a rejoint la Fondation des Amis de l’Atelier le 1er juillet dernier après une carrière hospitalière comme chef de service puis responsable de pôle en psychiatrie adulte.
Dès la rentrée 2019, un cursus inédit intégrera l’Université de Lausanne (UNIL) sous la houlette des Facultés de médecine et de théologie : Santé, médecine et spiritualité. Il a pour but de sensibiliser le personnel soignant et accompagnant à la question spirituelle. Cette innovation répond davantage à une demande du public qu’au corps médical lui-même.
Des scientifiques suédois ont découvert chez la souris un nouvel organe, crucial dans la perception de la douleur, rapporte « Le Parisien ».
La découverte reste encore à établir, mais les scientifiques suédois sont confiants. En août dernier, comme le rapporte Le Parisien, des chercheurs de l'institut Karolinska ont annoncé avoir découvert chez la souris l'existence d'un organe jusqu'alors inconnu, qui pourrait également être présent chez l'homme. Celui-ci n'a pas la forme concrète que l'on pourrait imaginer en parlant d'organe : il consiste en un vaste réseau de cellules situées sous la peau. « Les cellules qui composent cet organe ressemblent un peu à une pieuvre avec de longs tentacules qui s'étendent dans les nerfs aux alentours », explique l'un des scientifiques à l'origine de l'étude.
La fiabilité des informations de Google Maps, laisse parfois à désirer. C’est ce que démontre une nouvelle étude.
[...] Le problème de Google Maps sur le sujet n’est pas récent. En 2018, des études de médias américains dévoilaient déjà que le site de cartographie avait un petit problème de compréhension. Quand des utilisateurs cherchaient des données sur des centres d’avortement, ils étaient au final envoyés vers des organisations opposées au procédé. Depuis, l’algorithme s’est amélioré, mais il est encore loin d’être efficace à 100%.