Dans "Parlons-Nous" entre 22h30 et 1h, Caroline Dublanche recueille les confidences des auditeurs de RTL.
Dans cette émission du 05 septembre 2019 :
Dominique a rencontré une femme mariée il y a 4 ans. Elle est avec un homme violent, mais elle n’arrive pas à le quitter malgré l’aide de Dominique. Malgré l’amour qu’il lui porte, il se demande si sa relation a de l’avenir.
Les passerelliens, kezako ? Ce sont des étudiants en médecine un peu à part. Sélectionnés sur dossier, ils ont commencé une carrière ailleurs, puis se sont ravisés pour reprendre leurs études en médecine. Aujourd’hui, portrait de Catherine Le Berre, 40 ans, ex-cadre marketing dans l’agro-alimentaire. Et bientôt psychiatre…
Les étudiants en médecine aux États-Unis représentent-ils la diversité des communautés propre à la société américaine ? Non, répondent des chercheurs de l'Université de Pennsylvanie, à Philadelphie, dans un article paru dans le « Jama Network Open », ce 4 septembre. Les personnes noires, les hispaniques, les Indiens d'Amérique et les autochtones d'Alaska (AIAN), en particulier, n'ont cessé d'être sous-représentés par rapport à leur place dans la société entre 2002 et 2017, démontrent-ils. Et ceci, malgré la publication en 2009 de directives pour accroître leur représentativité.
Les chercheurs se sont appuyés d'une part sur les données de l'Association des facultés américaines de médecine (AAMC), issues des questionnaires auto-administrés remplis par les étudiants entre 2002 et 2017 – dans lesquels leur sont demandés non seulement leur sexe, mais aussi, contrairement en France, leur race/ethnie. Ils ont d'autre part pris en compte les données nationales par État, fournies par le bureau du recensement américain.
Après le succès des «Lois naturelles de l’enfant», la pédagogue revient avec «Une année pour tout changer». Se plaçant dans la lignée de Montessori, elle promet à des parents conquis par ses méthodes un enfant tout-en-un, à la fois épanoui et premier de la classe. Une posture qui, sans être une imposture, fait débat chez les professionnels de l’éducation.
Qu’on se le dise : Céline Alvarez, ça marche. Sur les enfants ? Sans doute. En librairie ? Certainement. Celle qui a vendu 220 000 exemplaires des Lois naturelles de l’enfant(Les Arène, 2016), récit de son expérience prodigieuse de trois ans dans une classe maternelle de Gennevilliers (Hauts-de-Seine), revient avec Une année pour tout changer (les Arènes, encore). La même chose mais à grande échelle. Pour rappel, l’essayiste «révolutionne l’éducation». C’était le bandeau barrant le best-seller. Avant les vacances déjà, elle était annoncée comme «l’événement de la rentrée». Un tel événement, médiatiquement parlant, ce serait dommage de le louper. Un peu comme l’éducation de ses enfants.
Qui n’a pas envie d’avoir «des enfants libres, sereins, motivés, à l’école et à la maison», comme promis par le bandeau rouge enroulé autour du nouveau livre ? Le principe ? Les enfants sont démotivés, souffrent de troubles du comportement, de l’attention, parce qu’ils s’ennuient, ne sont pas assez stimulés. Autrement dit, on sous-estime leurs compétences. Alors Céline Alvarez va dans les classes et fait le vide, pour ne conserver que quelques jeux et activités simples que les enfants manipuleront à l’envi. Il s’agit de laisser l’enfant faire tout seul, répéter l’action, aller jusqu’au bout sans l’interrompre pour développer son autonomie.
Après quatre ans de travail, la Commission d'experts indépendante (CIE) présente au Conseil fédéral son rapport final sur les internements administratifs en Suisse. L'enquête a couvert environ un siècle avec un constat: l'ampleur du phénomène.
La commission spéciale de l’Assemblée nationale sur la bioéthique recevait des psychiatres, ce jeudi 5 septembre, pour sa dernière audition de la semaine. Les trois spécialistes ont mis en garde les députés sur certains « risques » que présente l’ouverture de la PMA.
Bernard Gorce,
Un vent froid a soufflé, jeudi 5 septembre, lors des travaux de la commission spéciale de l’Assemblée nationale sur la bioéthique. Pour conclure la deuxième semaine d’audition, trois spécialistes de la psychiatrie ont été invités à apporter un éclairage sur les deux sujets qui dominent le projet de loi : l’ouverture de la PMA et l’accès aux origines. Et c’est, à minima, à une forte mise en garde que peut se résumer le ton des interventions.
Renforcer l’accompagnement des parents qui font appel à la PMA
Myriam Szejer, pédopsychiatre et psychanalyste, etCatherine Jousselme, professeur de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent, ont interpellé les députés sur la nécessité de renforcer l’accompagnement des parents qui font appel à la PMA. Ce qui est actuellement loin d’être garantie avec la réforme.
La maladie d’Alzheimer pourrait être liée à une infection des gencives, la « Porphyromonas gingivalis » plus précisément, une bactérie buccale. De quoi s’agit-il ? En quoi peut-elle être liée à la maladie d’Alzheimer ?
Présentation d’une brosse à dents électrique au « Salon de l’automne » à la porte de Versailles à Paris le 5 octobre 1957.• Crédits : STF / AFP - AFP
Dans les années à venir, chacun d’entre nous connaîtra, dans son entourage, un malade d’Alzheimer. C’est ce que prédisent les plus grands spécialistes de cette maladie neurodégénérative, identifiée il y a désormais plus de 100 ans. La France devrait compter près d’un million de personnes atteintes d’Alzheimer en 2020. Progressivement, les recherches avancent, tentant de nous éclairer sur les origines ou les facteurs de risques. Parmi ceux-ci, le rôle joué par les gencives.
Les Comportements Alimentaires Inhabituels [CAI] ne font pas partie des critères de diagnostic des Troubles du Spectre Autistique [TSA]. Cependant, ils sont fréquemment rapportés par les parents et constatés par les éducateurs. Une étude, parue récemment dans une revue spécialisée, en fournit une description détaillée chez les enfants autistes.
Où il sera question de trains, de mass transit, de nudge et de baisers volés
Quiconque a déjà pris le métro parisien aux heures de pointe comprend le sens du mot ‘’promiscuité’’. Expérience physique…et chimique puisqu’elle permet de valider la théorie selon laquelle, au-delà d’un certain seuil, le mélange de parfums de synthèse et d’odeurs corporelles tourne à l’avantage des secondes.
Il va pourtant falloir s’y habituer. Conséquence inéluctable de la métropolisation. Les villes grandissent, elles s’étalent de manière concentrique, et avec elles, le réseau de transports en commun. N’en déplaise aux automobilistes, la voiture ne sera pas la solution pour déplacer des millions de voyageurs au quotidien.
C’est ce qu’on appelle le ‘’mass transit’’, autrement dit le transport de masse en zone dense, et à haute fréquence. Sur un territoire comme l’Ile de France, appelé à se confondre avec le Grand Paris, ce sont chaque jour plus de 3 millions de personnes qui prennent le train pour leurs déplacements régionaux : un flux massif de passagers qui, individuellement, peuvent enrayer cette énorme mécanique de précision.
Vaida Markeviciute-Razmislavice a tenté de capter ces "choses qu'on ne peut voir à l'œil nu" qui transforment de jeunes mères.
"Que signifie pour vous la maternité ?", voilà la question que Vaida Markeviciute-Razmislavice a posée à chacune des 33 femmes qu’elle a photographiées à quelques mois d’intervalle, avant et après leur accouchement – jamais plus de trois mois après celui-ci. La photographe lituanienne s’est émerveillée de la façon dont les réponses de ses modèles ont évolué avec le temps :
"Lors de la première séance, la maternité n’était que théorique pour les futures mères, elles imaginaient à quoi ça allait ressembler selon les livres qu’elles avaient lus et ce qu’elles avaient entendu par d’autres femmes, sur Internet ou dans les médias.
Cependant, lors de la seconde séance, la plupart d’entre elles ne pouvaient s’empêcher de sourire et ont partagé cette toute nouvelle expérience qu’elles ne pouvaient même pas imaginer", a-t-elle expliqué à My Modern Met.
Les défis de l’école 2/5. Des parents d’élèves racontent les « années de galère » traversées pour permettre à leur enfant atteint de handicap d’aller à l’école. Un droit pourtant inscrit dans la loi depuis 2005.
« On nous demande de remplir des dossiers ou de planifier les démarches importantes pour la scolarité de notre fille, trois mois, six mois, voire parfois trois ans à l’avance. Et il nous aura fallu attendre la fin du mois d’août pour être sûrs qu’elle pourra toujours bénéficier du taxi pour se rendre au lycée, qu’elle aura bien le même assistant de vie scolaire [AVS] afin de moins stresser en septembre, etc. » Ainsi va « le quotidien des parents d’élève en situation de handicap », raconte Didier de Abreu, parent d’une enfant atteinte d’une maladie orpheline qui entre en classe de 1re cette année.
"C'est un cas qui relève de la psychiatrie." Au téléphone, Marie-Caroline Saglio-Yatzimirsky, anthropologue et psychologue à l'hôpital Avicenne de Bobigny (Seine-Saint-Denis), se veut très claire : l'auteur de l'attaque de Villeurbanne – un Afghan d'une trentaine d'années – est "un individu malade". Et si "sa situation d'errance n'a pas dû arranger les choses", sa condition de migrant ne serait pas pertinente, selon les premiers éléments de l'enquête.
"Il n'y a pas plus de psychotiques dans les populations migrantes que dans la population française", appuie Eric Sandlarz, psychologue clinicien au centre Primo-Levi, un centre de soins destiné aux personnes victimes de la torture et de la violence politique dans leur pays d'origine. Une première évaluation psychiatrique réalisée lors de la garde à vue du suspect a d'ailleurs révélé "un état psychotique envahissant avec délires paranoïdes à thématiques multiples dont celles du mysticisme et de la religion", d'après le procureur de la République.
"Passion Infirmière" est un court-métrage à l'initiative du CEFIEC relatant le métier infimier, des bancs de l'institut à la pratique professionnelle. Réalisée par Caroline Philibert, fille de Nicolas qui a lui-même filmé les étudiants en soins infirmiers "en phase d'apprentissage" dans son long métrage "De chaque instant", il s'agit d'un plaidoyer pour la profession au travers de nombreux témoignages d'étudiants et d'infirmiers de secteurs d'exercices divers. 19 minutes pour lever les représentations du métier infirmier et affiner les motivations de chacun à l'exercer.
Au moment où débute la procédure des choix de postes d'internat, trois jeunes « influenceurs » – l'ex-miss France Marine Lorphelin, « Dr Mus » et « Et ça se dit médecin » (ECSDM) qui a rompu son anonymat pour l'occasion) – également internes en médecine générale ont concocté une vidéo Youtube, à la fois décontractée et pédagogique, pour tenter de briser plusieurs clichés associés à cette spécialité.
La vidéo d'un peu moins de 30 minutes a dépassé les 22 000 vues en moins de 24 heures. Dans une ambiance détendue, les trois jeunes médecins racontent leur rencontre avec la médecine générale, les raisons de leur choix et leur expérience d'interne. Tous issus de la promotion ECNi 2018, ils ont huit mois d'internat au compteur. « On va vous draguer de ouf », prévient ECSDM en début de session. Le ton est donné.
Préjugés, tri précoce, impact sur la scolarité, stratégie d'image pour se faire bien voir... lucides, les lycéens redoutent les fiches de renseignements que les enseignants font remplir à la rentrée. Une étude montre que 74% d'entre eux mentent sur leur fiche.
Profession des parents, loisirs, matières préférées et parfois lectures favorites, voire carrément projet professionnel… De mémoire d’ancien(ne) élève scolarisé(e) dans les années 80 ou 90, c’était à peu près systématique : à chaque rentrée, et dans chaque matière, l’enseignant entamait le tout premier cours en faisant remplir à ses élèves une fiche de renseignement.
Une pratique qui serait, paraît-il, sur le déclin aujourd'hui ? N’empêche : il y a moins de deux ans, enquêtant sur le terrain, la chercheuse en sciences de l’éducation Audrey Murillo notait dans son carnet de recherche (accessible en ligne sous la forme d’un blog) que dans les lycées agricoles où elle avait posé carnet et enregistreur avec plusieurs chercheurs de ses collègues, huit enseignants sur quinze faisaient toujours remplir ces fameuses fiches en début d’année. A des élèves qui racontaient pour la plupart combien ce rituel leur apparaissait banal : “Depuis qu’on est petit, on fait ça”.
Les profs, eux, expliquaient cette année-là aux chercheurs en entretien deux usages de ces fameuses fiches :
souvent dès le début d’année, pour un tour d’horizon des élèves, comme on cherche à voir à qui on a affaire
parfois en cours d’année, “lorsqu’il s’agit d’expliquer les comportements ou résultats de certains élèves”
Or on sait depuis déjà un moment que ces fiches n’ont pas grand chose de neutre ou de banal - même quand elles partent d'une bonne intention. Ce que la sociologie a commencé par montrer, c’est l’incidence de cette pratique a priori informelle (mais rituelle) sur la manière dont ils appréhendent leurs élèves.