Les chefs de la santé diront que les urnes se verront offrir des réductions dans les supermarchés et une adhésion à un gymnase bon marché dans le cadre des efforts visant à persuader les travailleurs de rester dans le NHS.
Simon Stevens, chef du service de santé, appellera à un déploiement plus large des programmes qui permettent aux employés d'économiser jusqu'à 1 000 £ par an sur leurs achats.
Le médecin de Vincent Lambert a décidé d'arrêter les soins mardi 2 juillet et ses parents ont dans la foulée décidé d'attaquer le médecin en justice pour tentative de meurtre. Olivia Gesbert reçoit le philosophe Frédéric Worms, Jean-Marie Gomas (SFAP) et la juriste Valérie Depadt.
Si aujourd’hui, la contraception reste surtout une affaire de femmes, les pratiques évoluent fortement depuis plusieurs années. Le marché de la contraception en France montre que depuis 2011, existe une nette diminution de l’usage des pilules oestroprogestatives, passant de 54, 6 millions à 39 millions en 2018. Les ventes des patch ou de l’anneau vaginal œstroprogestatifs ont diminué de moitié en l’espace de 7 ans. Les micropilules progestatives quant à elles ont légèrement augmenté.
Début juillet, la Cour des comptes a rendu public un référé relatif à son contrôle de l’Agence nationale du développement professionnel continu (ANDPC). Le rapport conclusif fait état de nombreux dysfonctionnements et formule plusieurs recommandations. Après la publication de la réponse écrite d’Agnès Buzyn, la directrice générale de l’ANDPC, Michèle Lenoir-Salfati décrypte à son tour pour le Généraliste ce rapport et les mesures d’ajustement en cours et à venir.
Vous avez reçu le rapport définitif de la Cour des comptes au mois de mai, quelle a été votre réaction face à ces conclusions qui font état de « nombreux dysfonctionnements » ?
Michèle Lenoir-Salfati : Il est important de souligner la période de ce contrôle. Il a eu lieu sur 2012-2017, donc majoritairement sur un temps où l’ANDPC n’existait pas, c’était l’OGDPC. En 2017 l’Agence démarrait son travail de restructuration. Depuis, un certain nombre de recommandations faites par la Cour des comptes sont très largement en cours et d’autres points sont en projet. Ce rapport est intéressant car il montre encore le chemin à parcourir. Il faut le prendre comme la suite de notre feuille de route.
Les deux établissements préconisent un hôpital associant soins somatiques et santé mentale sur le site de Moutier.
Le Conseil municipal de Moutier soutient l’idée de transformer l’Hôpital de la cité prévôtoise en un site interjurassien de psychiatrie.
Le Conseil municipal de Moutier (BE) à majorité autonomiste soutient la position de l'Hôpital du Jura (H-JU) et de l'Hôpital du Jura bernois (HJB) pour assurer la pérennité de l'hôpital prévôtois. Les deux établissements préconisent un hôpital associant soins somatiques et santé mentale.
«L’individu adolescent : quels sont les enjeux contemporains de cette crise ?» par Daniel Marcelli Espace Parent-Enfant, le mardi 17 décembre à 20:30
Dans le cadre de son cycle de **conférences-débats**, l’Espace Parent-Enfant vous accueille à l’Espace Andrée Chedid pour :
«L’individu adolescent : quels sont les enjeux contemporains de cette crise ?» par Daniel Marcelli, mardi 17 décembre 2019 à 20h30
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Le temps de l’adolescence reste pour chaque être humain un temps de transformations et de changements physiques et psychologiques propice à un bouleversement individuel et souvent familial. Ce qui est nouveau est certainement le sens que ce bouleversement prend pour l’individu adolescent ! En effet, élevé dès son plus jeune âge dans l’idée, l’illusion, qu’il est un individu à part entière, ce jeune adolescent est confronté à un travail nouveau, celui de devoir accorder à l’autre une place dans son économie psychique. Ce même adolescent aujourd’hui doit parvenir au statut d’individu/subjectivé. On abordera dans cette intervention les conséquences tant psychiques que relationnelles et sociales de ce nouvel enjeu.
«Travailler avec les familles face aux Troubles des Conduites Alimentaires» par Maurice Corcos Espace Parent-Enfant, le mardi 21 janvier 2020 à 20:30
Dans le cadre de son cycle de **conférences-débats**, l’Espace Parent-Enfant vous accueille à l’Espace Andrée Chedid pour :
«Travailler avec les familles face aux Troubles des Conduites Alimentaires» par Maurice Corcos, mardi 21 janvier 2020 à 20h30
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L’anorexie peut être comprise comme une manière utile et paradoxale de se séparer de son objet primaire. Car et c’est là un point d’importance, l’angoisse de séparation est d’avec le contenant… les enveloppes, la maison, plus que d’avec l’objet maternel. Et si les deux sont confondus un temps, il vient un autre temps où ce qui est angoissant pour l’enfant c’est non l’absence de la mère, mais son omniprésence et son investissement narcissique Conditionné… et il y a dans la trouvaille anorexique un moyen paradoxal de déplacer cette source d’angoisse… et plutôt que de faire disparaître la mère… faire disparaitre sa nourriture.
Alors que les soignants ont encore récemment dénoncé une situation critique de la psychiatrie publique en France, retour sur le parcours d'une ancienne interne dans une unité pour malades difficiles qui interroge la folie elle-même. Puis portrait en 3D de l'architecte Philippe Chiambaretta.
PREMIÈRE PARTIE | Regards croisés sur la psychiatrie
avec Claire Le Men, auteure et dessinatrice, et Jérôme Pellerin, psychiatre
Entrons dans l’univers psychiatrique par l’intermédiaire d’un témoignage singulier. Claire Le Men, ancienne interne en psychiatrie, publie un roman graphique, Le syndrome de l’imposteur, retranscrivant son expérience en unité pour malades difficiles : UMD. L’UMD accueille des patients souffrant de troubles importants ou des patients médicaux-légaux - déclarés pénalement irresponsables.Un album qui profite de l’expérience individuelle pour revisiter la psychiatrie, ses fondements théoriques et les représentations qui la traversent.
Une recherche menée par des soignants à l’Unité pour malades difficiles (UMD) du CH Le Vinatier met en évidence ce qui détermine une relation de soin contenante lors de moments de tension.
L’unité pour malades difficiles (UMD) du CHS Le Vinatier a été créée en décembre 2011. Depuis son ouverture, nous avons observé une évolution des pratiques soignantes. En 2016, la loi (1) amorce un changement de paradigme sur les soins sans consentement. L’isolement devient une mesure de derniers recours lorsque toutes les alternatives ont échoué.
Dans un communiqué, la Conférence des Présidents de CME de CHS précise les dix missions clefs du Centre médico-psychologique (CMP). Issue des travaux menés par la Conférence, cette contribution aux travaux du COPIL de psychiatrie s'inscrit dans la perspective de la mission CMP annoncée par Madame la Ministre en janvier 2019.
Service public hospitalier, le Centre Médico-Psychologique (CMP) de psychiatrie générale ou de psychiatrie infanto-juvénile constitue sur son territoire le pivot du dispositif de prévention et de soins de la psychiatrie de secteur. Il est à ce titre un acteur essentiel du parcours de soins, dont il participe à la coordination, notamment en lien avec le médecin généraliste traitant. L'accomplissement de l’ensemble de ses missions nécessite de disposer des moyens adaptés en professionnels.
De moins en moins nombreux pour effectuer leur tâche, les agents de contrôle du ministère du Travail font front commun contre les baisses d’effectifs. Le 16 juillet, ils seront pour la première fois face à Muriel Pénicaud lors d’une réunion interne.
Une décision de l’agence française du médicament ouvre la voie à un test en situation réelle réservé aux patients en impasse thérapeutique.
Le Monde avec AFPPublié le 11 juillet 2019
C’est une nouvelle étape vers l’expérimentation du cannabis thérapeutique en France : l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) a validé jeudi 11 juillet le cadre proposé fin juin par un groupe d’experts. « Le cadre global qu’ils posent est un cadre à partir duquel on peut travailler, leurs propositions nous paraissent des bonnes propositions », a précisé à l’Agence France-presse Dominique Martin, directeur général de l’ANSM.
Je sais pas, pour moi tout va bien, c’est elle qui voulait qu’on vienne
Elsa (le regarde, entre découragée et en colère, puis à moi) :
Vous êtes notre dernier espoir avant la séparation
Ce qui suit comporte des idées, que j’espère vous reconnaitrez non comme des affirmations mais comme des hypothèses visant à nourrir une réflexion.
L’idée que les hommes se font des femmes
Comme Steven Stosny, j’ai remarqué que nous les hommes n’aimions pas être pris en défaut. Je crois que c’est le résultat d’une éducation occidentale où le plus souvent c’est la maman qui élève le garçon, qui lui met des limites, le frustre, le critique parfois aussi quand il n’est pas comme elle voudrait. Et où le papa est relativement absent, là pour les bons moments. Ses parents se disputent, se critiquent. Papa trouve maman compliquée. Maman trouve que papa n’est pas comme elle voudrait. Ce garçon risque de développer une image selon laquelle les femmes sont difficiles à satisfaire, compliquées.
La psychothérapie, un monde de femmes
En Suisse, 83 % des psychologues et 80 % des psychothérapeutes sont des femmes[1], et les hommes ont une perception plus positive de leur bien-être que les femmes[2]. Celles-ci consultent bien plus souvent que les hommes pour des problèmes psychiques. Les hommes et les femmes ne sont pas égaux en matière d’aisance à l’intimité émotionnelle, en particulier par le biais de la parole[3]. Certains auteurs dénoncent même la psychothérapie comme encourageant la « féminisation de l’intimité » (Esther Perel). Mais le fait qu’ils consultent moins ne signifie pas qu’ils en ont moins besoin. L’Association américaine de psychologie estime que « l’adaptation à l’idéologie traditionnelle de la masculinité restreint le développement psychologique des hommes (…) et influence de manière négative leur santé aussi bien psychique que physique »[4]. Nous savons par exemple que l’adhésion des hommes aux normes masculines traditionnelles (en particulier le fait de ne pas demander de l’aide) est fortement corrélée avec le risque suicidaire[5].
L’infertilité touche environ 15 % des couples qui souhaitent concevoir. Pour près de la moitié d’entre eux, un facteur masculin est impliqué. L’infertilité masculine peut être d’origine génétique ou être due à une altération directe de la spermatogénèse, mais sa cause reste souvent inconnue.
De nombreux arguments orientent vers des facteurs environnementaux, qui pour certains, pourraient intervenir très précocement, dès la vie intra-utérine, entre 8 et 14 semaines. Différentes substances possédant une activité anti-androgénique peuvent perturber le développement reproductif prénatal masculin. On a aussi montré que le stress maternel pouvait agir sur les conditions du développement hormonal prénatal.
Le directeur de la Fédération des acteurs de la solidarité, Florent Gueguen, s'inquiète que le principe d'accueil inconditionnel dans l'hébergement d'urgence ne soit remis en cause par une récente circulaire.
Un an et demi après la controversée circulaire Collomb, qui prévoyait que des «équipes mobiles» composées d’agents de préfecture et de l’Office français de l’immigration et de l’intégration (Ofii) puissent se rendre dans les centres d’hébergement d’urgence afin de contrôler la situation administrative des personnes hébergées, un nouveau dispositif inquiète le secteur associatif. Quarante organisations ont écrit, le 5 juillet, au ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, et au ministre auprès de la ministre de la Cohésion des territoires, Julien Denormandie, pour leur faire part de leurs craintes au sujet d’une circulaire prévoyant que les services intégrés de l’accueil et de l’orientation (SIAO) communiquent à l’Ofii chaque mois la liste des personnes demandeuses d’asile ou réfugiés hébergées par le 115.
Par Mathilde Bienvenu— Des jeunes attendent un rendez-vous pour Médecins sans frontières, dans un centre d'accueil pour mineurs non accompagnés à Pantin, le 3 juillet.Photo Christophe Archambault. AFP
Deux adolescents étrangers sont morts récemment dans des chambres d'hôtel à Lyon et Orléans. Ces décès révèlent des conditions d'accueil et d'hébergement que les associations jugent inadaptées.
«Un hôtel de passes.» C’est la description faite par un client sur Google de l’établissement, situé à Orléans, où est mort un Guinéen de 17 ans, dans la nuit du 26 au 27 juin. Arrivé sur le territoire sans titre de séjour, ce jeune homme serait décédé d’une overdose.
Orane bien dans ses baskets et dans sa vie, elle travaille actuellement à son compte en espaces verts./ Photo Anne Billard.
Orane est une jeune artiste tarbaise, admise au musée d'Art brut de Lausanne. Elle peint des tableaux, mais seulement. Elle customise des baskets, mais aussi des vêtements.
C'est une jeune femme épanouie, bien dans sa vie et son travail d'entrepreneur en espaces verts… et dans ses baskets. Des baskets que de nombreuses personnes lui envient, tant elles sont personnalisées. Car Orane est aussi une artiste reconnue, admise au musée d'Art brut de Lausanne. Elle a profité de son talent pour améliorer ses chaussures.
Dans une étude publiée mercredi par l’Institut national d’études démographiques, trois chercheurs interrogent l’impact des femmes immigrées sur le taux de fécondité.
Les faits. Seulement les faits. Sans idéologie. Les trois auteurs de l’étude intitulée « La France a la plus forte fécondité d’Europe. Est-ce dû aux immigrées ? », réalisée pour l’Institut national d’études démographiques (INED), insistent sur ce point dès les premières lignes.
« Laissons les aspects idéologiques pour nous limiter aux faits », est-il indiqué en préambule. « Beaucoup de gens pensent que si le taux de fécondité est si élevé en France, le plus élevé de l’Union européenne, c’est parce que les immigrées font beaucoup d’enfants, explique l’un des auteurs, Gilles Pison, professeur au Muséum d’histoire naturelle et chercheur associé à l’INED. Les statistiques racontent une autre histoire. » Et ces chiffres balayent au passage plusieurs idées reçues.
Attention, sujet brûlant. Alors que le débat sur l’extension du droit à la procréation médicalement assistée (PMA) aux couples de femmes et aux femmes seules s’échauffe, Les Enfants du secretrappelle, simplement et sans polémique, les problèmes posés par l’anonymat du donneur.
L’auteur, Rémi Delescluse, 36 ans, né de PMA, y confie ses interrogations et filme sa quête de réponses, faite de rencontres, de premières fois. Il permet, au passage, de prendre conscience de ce que l’on résume trop rapidement par : la société a changé.
Rémi Delescluse n’est pas traumatisé d’être né d’un don de gamètes – le sperme et les ovocytes. Ses parents lui ont parlé alors qu’il avait 5 ans : « Papa n’est pas vraiment papa, mais c’est quand même papa. » Ce qu’il avait traduit par : « J’ai trois parents », sans plus vraiment y penser.
Mais il y a deux ans, désirant fonder une famille, il demande à connaître le nom de son donneur et apprend que c’est impossible. Le quart du patrimoine génétique de son enfant à naître lui restera inconnu. Et s’il était porteur d’une maladie héréditaire ? Il n’y avait pas songé jusqu’ici. Le législateur non plus, lorsque, en 1994, il pose les fondements du don de gamètes sur le triptyque gratuité-anonymat-volontariat. Pour l’Eglise, la PMA est un « adultère sans joie ». Et c’est en partie pour effacer le côté adultérin de l’acte qu’il est rendu anonyme.