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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

jeudi 4 juillet 2019

Inter-Collèges des Psychologues d'Ile de France

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Quelques informations et nouveaux textes sur le site de l’inter collèges :

Voir sur le site de l’inter collèges [Évènements]

  • DIX-SEPTIEMES JOURNÉES DE PEDOPSYCHIATRIE de la Fédération Française de Psychiatrie : DE L’EVALUATION A LA RENCONTRE CLINIQUE, Lundi 9, Mardi 10, mercredi 11 septembre 2019
Voir sur le site : [Évènements]
  • PROJET DE LOI relatif à l’organisation et à la transformation du système de santé. Nous vous communiquerons ultérieurement quelques écrits concernant ce projet. Nous pourrons bien sûr en discuter à la rentrée si vous le souhaitez.
Voir sur le site : [Actualités]
  • Newsletter de la CGT : « L’injonction évaluative ! »
Voir le site : [Métier]

  • ARTICLE : Écrits professionnels
Voir le site : [Articles]

  • ARTICLE : Imaginer un salariat sans subordination Par Danièle Linhart 
Le monde diplomatique Juillet 2017, pages 20 et 21 
Voir sur le site : [Articles]

  • ARTICLE : Psychiatrie bashing et intérêts privés - Le printemps de la psychiatrie, avril 2019
Voir sur le site : [Articles]

  • ARTICLE : État d'urgence en psychiatrie : Le lobby pharmaceutique au gouvernement ? Par Romain Lardjane et Barbara Stern – Mai 2019
Voir sur le site  [Articles]
  • ARRETE du 28 mai 2019 relatif au certificat national d'intervention en autisme 
Voir sur le site [Métier]
  • COMMUNIQUE de la CGT : « L’accès libre à la consultation d'un psychologue doit être possible, sans prescription médicale ! »
Voir sur le site [Métier]


Suicide à Sainte-Anne : l'hôpital psychiatrique échappe aux poursuites judiciaires

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publié le 

Après le suicide d'Évaëlle, une collégienne de 11 ans victime de harcèlement scolaire, Nora Fraisse, la mère d'une autre adolescente réagit sur franceinfo. Sa fille Marion s'est donné la mort en 2013. Ce nouveau suicide, "c'est un aveu d'échec", réagit-elle. 

Une douleur et une souffrance partagée

"Je connais la douleur, la souffrance, et je comprends qu'il faut donner du sens à ce qui n'en a pas. Je veux dire à ces parents que je suis là, s'ils ont besoin. Il faut continuer le combat, on est forts, on va tenir pour nos enfants et pour tous les autres qui doivent résister", déclare-t-elle.
"Peut-être que si cette jeune fille avait entendu ce qu'on disait, peut-être que si on avait été plus forts, plus vigilants, peut-être que si on avait mis des actions plus fortes au niveau national, elle aurait compris qu'on peut s'en sortir, et peut-être qu'on aurait réussi à dire aux harceleurs que maintenant ça suffit, qu'il faut arrêter."
Nos enfants ne doivent pas mourir de harcèlement à l'école, sur les réseaux sociaux. Ce n'est pas possible.
Nora Fraisse à franceinfo

Métiers du grand âge : les détails de la mission confiée à Myriam El Khomri

L’ancienne ministre est chargée par Agnès Buzyn de revaloriser les métiers d’aides-soignants et d’infirmiers. Elle devra rendre son plan le 15 octobre.
Par   Publié le 3 juillet 2019
C’est un nom dont la notoriété va donner un coup de projecteur sur un secteur en souffrance depuis des années. Myriam El Khomri s’est vue investie, mercredi 3 juillet, d’une « mission sur les métiers du grand âge » par Agnès Buzyn. « C’est une nouvelle étape, une étape majeure dans la réforme du grand âge et de l’autonomie que nous sommes en train de construire », s’est félicitée la ministre de la santé et des solidarités en installant la mission lors d’un colloque sur les innovations dans le secteur médico-social. « Travailler sur l’attractivité des métiers est une condition sine qua non de la réussite de toute réforme du grand âge. »

Autisme : « Nous sommes des sujets de droit et non des objets de soin »



PAR 

Basta ! a publié le 24 avril une tribune du collectif « Le Printemps de la psychiatrie », qui réunit soignants, patients et familles. Le collectif voyait, dans la volonté affichée de la secrétaire d’État aux personnes handicapées de ne plus confier l’accompagnement des enfants autistes aux psychiatres, l’intention de « ne plus financer les services publics et préférer verser des allocations aux personnes pour qu’elles financent des cabinets privés. » Le Collectif pour la liberté d’expression des autistes (CLE Autistes) a souhaité répondre à ce texte. « Nous, autistes, ne sommes pas les otages d’intérêts privés », défend le CLE Autistes dans cette tribune.

De récentes déclarations de Sophie Cluzel ont suscité l’ire de psychiatres [1]. Nous vous accordons que le retard de la France concerne moins l’autisme que le handicap. Nous le ressentons au quotidien : inaccessibilité des écoles, des salles de classe, des transports, des services de santé, des lieux de commerces et de loisirs, ou encore du travail...
Ce retard n’est pas spécifique à l’autisme, car il découle surtout de la vision du handicap, qui serait un problème individuel, causant une inadaptation à la société. La majorité des pays occidentaux ont évolué vers le modèle social du handicap. C’est le paradigme du droit international et européen sur le handicap, y compris dans la classification des handicaps de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Dans ce paradigme, le handicap n’est qu’une conséquence d’un fonctionnement physique, cognitif, psychique différent qui n’est pas admis par la société, en conséquence il n’y a pas de services adaptés à ces différences et des barrières construisent le handicap.
Le marché de l’autisme est déjà largement privé, puisque les délais peuvent monter jusqu’à trois ans d’attente pour un diagnostic en Centre de ressources autisme, et poussent beaucoup d’autistes à se tourner vers le privé pour le diagnostic ou pour l’accompagnement dans la vie ordinaire qui n’est pas fourni par vos services hospitaliers. Quant aux services médico-psychologiques (CMP, CMPP, CAMSP), le diagnostic d’autisme est majoritairement refusé ou nié.

Quand est-on soi-même ?




Mis en ligne le 
Parcours de ce dossier

Par moments, nous sentons que c’est là, que nous sommes vraiment nous-mêmes. Et pourtant, ces moments ne se ressemblent pas, cela survient parfois dans l’isolement ou en compagnie, dans l’activité ou l’inaction… Avoir le sentiment d’être soi-même, n’est-ce pas aussi impondérable qu’une expérience esthétique, comme quand un paysage vient soudain nous couper le souffle par son harmonie ?
Le philosophe Claude Romano, qui vient de publier une histoire inédite de la manière dont l’Occident envisage l’expérience d’être soi depuis Homère, nous montre qu’il y a trois voies principales pour atteindre cette étonnante adéquation intérieure.
Une transgenre, une méditante bouddhiste, un Nigérian installé en France depuis quinze ans, un comédien et une championne de plongée en apnée : nos cinq témoins racontent leur quête d’identité, sur laquelle se penche la philosophe et psychanalyste Cynthia Fleury – autrice des Irremplaçables.

mercredi 3 juillet 2019

Patrick Coupechoux : «La santé mentale ne soigne pas les psychotiques»

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Pour une prise en charge des jeunes en psychiatrie à Prémontré

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MIS EN LIGNE LE 3/07/2019 

L’Agence régionale de santé se dit prête “à étudier” un projet de structure en psychiatrie pour les jeunes de 16 à 25 ans.

Pour une prise en charge des jeunes en psychiatrie à Prémontré

“E
nfin une bonne nouvelle du côté de l’Établissement public de santé mentale départementale. La CGT assure avoir reçu un avis positif de l’Agence régionale de santé concernant le projet de création d’une structure spécifique pour les jeunes de 16 à 25 ans qu’elle défend depuis deux ans. Actuellement, les jeunes de ces âges sont mélangés aux adultes. Une situation souvent délicate à gérer pour les soignants et difficile à vivre pour certains adolescents.

mardi 2 juillet 2019

Faut-il légaliser le cannabis en France ? Vingt arguments pour se forger une opinion

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Un rapport du Conseil d’analyse économique préconise de modifier la législation, comme l’ont fait le Canada, l’Uruguay et certains Etats américains.
Par  ,  et   Publié le 2 juillet 2019

Plantation de cannabis dans une serre en Californie.
Plantation de cannabis dans une serre en Californie. RICHARD VOGEL / AP
L’Uruguay en 2013, le Colorado et l’Etat de Washington en 2014, la Californie et le Canada en 2018… plusieurs pays ont fait récemment le choix de rendre légale la consommation de cannabis récréatif. En France, le débat ressurgit régulièrement. Il a jusque-là toujours été écarté d’un revers de main par les exécutifs qui se sont succédé.
La dernière offensive date du 20 juin : le Conseil d’analyse économique (CAE), un organisme chargé de conseiller le premier ministre, a plaidé pour une légalisation encadrée, alors que plusieurs députés de la majorité signaient un appel publié parL’Obs.
Pour comprendre le débat, nous avons étudié les différentes questions qui se posent.

Santé mentale, addictions, accès aux soins, prévention : le gouvernement fixe ses objectifs pour améliorer la santé des détenus d'ici à 2022

Coline Garré
| 02.07.2019



  • sante mentale prison

    Santé mentale, addictions, accès aux soins, prévention : le gouvernement fixe ses objectifs pour améliorer ...

Crédit Photo : Twitter @duboschristelle

« Que les personnes placées sous main de justice bénéficient, au même titre que l'ensemble de la population, des avancées de nos politiques de prévention et de soins », tel est l'objectif que se fixent les ministères de la Justice et de la Santé dans leur feuille de route pour 2019-2022. Ce qui revient à traduire dans la réalité, la loi du 18 janvier 1994 qui indique que les personnes sous main de justice aient accès à une qualité de soins équivalente à celle de la population générale. 

En visite dans un EHPAD, Muriel Pénicaud promet des recrutements dans les métiers du grand âge

Martin Dumas Primbault
| 02.07.2019



  • PENICAUD EHPAD

    En visite dans un EHPAD, Muriel Pénicaud promet des recrutements dans les métiers du grand âge

Crédit Photo : Martin Dumas-Primbault

− « Qui est cette dame ? Où est-elle logée ? »
− « Je suis ministre du Travail et je suis venue pour recruter du personnel pour vous accompagner. »
− « Ah, ravie de faire votre connaissance ! »
Les visites officielles en EHPAD peuvent parfois prendre une tournure comique. Muriel Pénicaud a pu le constater d'elle-même ce mardi 2 juillet, à l'EHPAD Korian-Montfrais de Franconville (Val-d'Oise).
À l’issue d'une courte visite à la rencontre des résidents et des personnels, dont le parcours l'a conduite de l'accueil de l'établissement jusqu'au réfectoire en passant par le jardin, le salon et même l'atelier de manucure, la ministre a pris la parole devant la cinquantaine de personnes présentes (résidents, personnels, officiels, acteurs locaux, journalistes…) pour évoquer le « sujet de société essentiel » que représente pour elle l'accompagnement des personnes âgées.

Derrière les arrêts, des soignants et syndicats essorés

Par Amandine Cailhol — 
A Paris, le 6 juin, des personnels des services d’urgences défilaient de la gare Montparnasse au ministère de la Santé pour demander des hausses de salaires et plus d’effectifs.

A Paris, le 6 juin, des personnels des services d’urgences défilaient de la gare Montparnasse au ministère de la Santé pour demander des hausses de salaires et plus d’effectifs. Photo Albert Facelly

Décriés par Agnès Buzyn, les arrêts maladie des personnels sont à la fois une façon de se faire entendre et le symptôme d’un burn-out généralisé.

Travail aux urgences : «Au bout de cinq ans de nuit, les effets peuvent être irrémédiables»

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TÉMOIGNAGES - Au-delà des revendications actuelles des urgentistes, Manon, infirmière, raconte les particularités du travail de nuit aux urgences, méconnu du grand public.
«Si je ne veux pas de conséquences définitives sur mon corps et mon cerveau, il faudrait que j’arrête le travail de nuit maintenant.» À 27 ans et après cinq ans d’activité en tant qu’infirmière de nuit aux urgences de l’hôpital Saint-Joseph, à Paris, Manon Haj Esmaeili est «fatiguée». Comme l’ensemble du personnel de nuit, Manon démarre son service à 20h. Elle entame alors un cycle de quatre nuits de travail, qui seront suivies du même nombre de jours de repos. Elle est épaulée par cinq autres collègues infirmiers, soit deux de moins qu’en journée. Un effectif suffisant selon elle, même si l’équipe peut vite être «submergée» par un flux important d’arrivées.