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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

lundi 13 mai 2019

Indre-et-Loire : "les progrès thérapeutiques vont aider la psychiatrie"

Publié le 
Quel avenir pour la psychiatrie en Touraine ? Une question posée, samedi, par les familles de personnes malades au professeur Camus, chef de service.

L’Union nationale de familles et amis de personnes malades et/ou handicapées psychiques (Unafam) tenait son assemblée générale, samedi, à Tours. 
L’occasion pour le Pr Vincent Camus, chef de service à la clinique psychiatrique universitaire, d’entrer en contact avec les familles alors même qu’il participe, sous l’égide de l’Agence régionale de santé (ARS), à la construction du projet territorial de santé mentale.

Quels sont les dispositifs à améliorer ?
« Parmi les pistes de réflexion, il y a le renforcement du dépistage précoce en s’appuyant notamment sur la médecine générale. Il y a aussi l’amélioration des parcours de soins pour faciliter l’accès de nos patients aux soins généraux. 
« On souhaite encore mieux répondre aux besoins des populations spécifiques. Pour les adolescents, les personnes âgées, on commence à se structurer mais il reste à faire pour les personnes en situation de précarité, sans domicile ou détenues… »

Il est question de consulta- tions ambulatoires en ville…
« Chaque service psychiatrique aura un service de consultation en ville, plus accessible en tram ou en bus. On est en train de construire un bâtiment avenue Maginot, pour les consultations de la clinique de Saint-Cyr et le service de psychiatrie D (Bretonneau). Pour les consultations du service de psychiatrie A (Trousseau), les locaux n’ont pas encore été trouvés. »


L'accès aux soins des étrangers en France inquiète le Défenseur des droits

Par Kim Hullot-Guiot — 
Jacques Toubon en juillet 2016 à Paris.
Jacques Toubon en juillet 2016 à Paris. Photo Martin Bureau. AFP

Trois ans après son rapport sur les droits fondamentaux des étrangers en France, le Défenseur des droits s'inquiète d'une forte augmentation des réclamations qui lui sont adressées en matière d'accès à la santé pour les étrangers.

Soigner la médecine

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Écrit par Amandine Meunier publié le le 12 mai 2019



Nous allons tous mourir. Et le rôle des médecins est de nous le rappeler. C’est en substance ce que Seamus O’Mahony écrivait dans son premier livre, paru en 2006, The Way We Die Now. Ce gastroentérologue irlandais expliquait que nous devions admettre l’inéluctabilité de la mort plutôt que nous cacher derrière une surmédicalisation sans fin. Dans son nouvel ouvrage, Can Medicine Be Cured ? The Corruption of a Profession, il poursuit dans cette voie. « J’écris sur ce contrat fallacieux entre le médecin et le patient qui a cours depuis des décennies. La base de cet accord est que nous pouvons tout diagnostiquer, presque tout soigner, que nous ne faisons jamais d’erreur et que la médecine n’est pas dangereuse. Tout cela est faux », assure-t-il dans le quotidien The Irish Independent.

Surmédicalisation

Qui nous a ainsi induit en erreur ? O’Mahony pointe du doigt « le complexe médico-industriel » qui englobe « non seulement le méchant habituel connu sous le nom de Big Pharma » mais aussi le généraliste de quartier, le fabricant d’équipements médicaux, les compagnies d’assurance et les académies de médecine. Tous sont responsables dans la surmédicalisation et la surprescription, mais aussi dans l’égarement de la recherche médicale dans des voies plus rentables financièrement que médicalement.
Il revient ainsi sur le cas des statines qui est, selon lui, un bel exemple de la manière dont le complexe médico-industriel fonctionne. Chez la majorité des patients à qui ces médicaments ont été prescrits pour réguler leur taux de cholestérol, ils n’auront pas d’effet. Mais ils ont reçu toutes les autorisations de mise sur le marché, ont été « légitimés » par des essais cliniques, et des médecins généralistes qui s’en tiennent à la lecture des analyses biologiques et au protocole et qui se trouvent face à un patient en quête de réponse et d’une ordonnance, les prescrivent.

La science et la médecine

O’Mahony relève un paradoxe au cœur de la médecine, souligne le Dr Muiris Houston dans The Irish Times : « son fondement intellectuel est scientifique mais pas sa pratique… La science éclaire la médecine et la médecine cherche les réponses dans la science, mais ce sont des activités différentes et même souvent opposées ».
Pour O’Mahony, les médecins doivent se rebeller et mettre de côté les protocoles pour exercer un vrai jugement clinique fondé sur leur expérience et leur intuition. C’est cette touche « d’humain » qui est au cœur de la médecine.

Les art-thérapeutes veulent être reconnus comme des psychothérapeutes

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Étienne Paré
    Publié le 
GEN-ART-THERAPIE
 ÉTIENNE PARÉ/AGENCE QMI
L’art-thérapie a beau avoir fait ses preuves en relation d’aide, ceux qui sont formés pour la pratiquer ne sont plus reconnus comme des psychothérapeutes depuis 10 ans au Québec, ce qui complique leur métier.
«Les institutions publiques, dans les CIUSSS, qui étaient d'importants clients, ne veulent plus faire appel à nous», s’est désolée Marie-Émilie Louis, présidente de l’Association de dramathérapie, une forme d’art-thérapie par le théâtre.
Adoptée en 2009, la Loi 21 a sévèrement restreint l’obtention du titre de psychothérapeute pour empêcher les charlatans de se qualifier ainsi. Les permis de psychothérapie sont, depuis, délivrés par l’Ordre des psychologues. Ceux qui possédaient le titre avant l’adoption de la loi sont protégés par une clause grand-père, mais les nouveaux psychothérapeutes doivent faire partie d’un ordre professionnel.
«Des négociations ont eu lieu il y un mois avec l’Ordre des psychologues. Par contre, pour former un ordre professionnel, ce sera plus difficile. Avec les règles actuelles, il faut qu’il y ait déjà eu un préjudice envers la population et pour le moment, heureusement, il n’y a jamais eu de plainte contre un art-thérapeute», a résumé Mme Louis, qui participait samedi à un colloque sur l’art-thérapie dans le cadre de la semaine de la santé mentale.

vendredi 10 mai 2019

Profils perdus - Saint-Alban-sur-Limagnole en Lozère : L'esprit d'un lieu 1/2 (1ère diffusion : 21/09/1989)

LES NUITS DE FRANCE CULTURE par Philippe Garbit
23/02/2016
1H05

AVEC FRANCOIS TOSQUELLES ET QUELQUES AUTRES ...

A ÉCOUTER ICI ...

Profils perdus - Saint-Alban-sur-Limagnole en Lozère : L'esprit d'un lieu 2/2

LES NUITS DE FRANCE CULTURE par Philippe Garbit
31/05/2015
1H05

avec Francois tosquelles et quelques autres ...

A écouter ici ...

François Tosquelles, psychiatre humaniste

CONFÉRENCES
10/05/2019

Dans les années 1940, le psychiatre François Tosquelles est venu en aide aux malades de l'hôpital de Saint-Alban. Il a contribué à faire progresser la psychothérapie institutionnelle au côté des psychiatres Lucien Bonnafé et Georges Daumezon.
Archives de la famille Tosquelles
Archives de la famille Tosquelles Crédits : Romain Vigouroux
En 1939, alors que la guerre civile espagnole touche à sa fin, François Tosquelles, républicain, trouve refuge en France dans le camp de concentration de Septfonds où les compétences professionnelles des espagnols sont recensées dans le but de leur fournir un travail. Jeune diplômé en psychiatrie, il rejoint l’hôpital de Saint-Alban-sur-Limagnole en Lozère. Il y est accueilli par les psychiatres « progressistes » comme Paul Balvet. La Seconde Guerre mondiale soumet les patients au rationnement alimentaire et à des conditions de vie rudes. Le psychiatre catalan cherche de nouvelles méthodes pour « humaniser » les soins donnés. Nourrir les malades est la priorité. Il décide d'envoyer les patients aux travaux des champs pour ramasser des légumes contre rétribution des fermiers. Ensuite, il demande au personnel hospitalier de travailler de pair avec les patients pour que ceci se sente mieux sur le plan psychique. « Tosquelles entend lutter contre le gardiennage désabusé »

Prolongation de l'Aide à l'enfance : un contrat de dupes

— 


Un amendement gouvernemental au projet de loi pour l'aide à l'enfance a exclu du nouveau dispositif un nombre considérable de bénéficiaires. La rue va rester pour longtemps encore la dernière issue d’un grand nombre de jeunes confiés à l’ASE.

France Télécom : "Non, se suicider, ce n’est pas une mode !"

LES PIEDS SUR TERRE par Sonia Kronlund

Européennes : «les handicapés aussi s'intéressent» à la politique»

Par Kim Hullot-Guiot — 

A l'approche des élections européennes, la mairie de Paris lance un dispositif pour accompagner les personnes handicapées mentales dans l'exercice de leur droit de vote.

Le 26 mai, tous les Français de plus de 18 ans (1) pourront voter pour leurs représentants au Parlement européen. Même les adultes en situation de handicap sous tutelle : depuis la loi promulguée en mars, ils n’ont plus besoin de l’autorisation du juge pour voter. Jusqu’ici, seulement une partie d’entre eux avaient accès à ce droit. Mais si l’accessibilité des bureaux de vote aux handicapés moteur s’est améliorée ces dernières années à Paris, conséquence de la loi de février 2005, avec des rampes mises en place devant les bureaux, des affichettes en braille avec les noms des candidats ou des tablettes abaissées dans les isoloirs pour les rendre plus praticables en fauteuil roulant, il restait beaucoup à faire sur l’accessibilité du vote aux handicapés mentaux.

Les élus du Grand Paris réticents à financer de nouveaux Ehpad

Face au déclin annoncé de l’accueil gériatrique à l’hôpital, les départements d’Ile-de-France restent prudents sur la question de l’ouverture de nouveaux Ehpad sur leur territoire.
Par Béatrice Jérôme Publié le 11 mai 2019
La balle est dans leur camp. Mais les élus ne sont pas pressés de la saisir. Le projet de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) de supprimer de « 30 % à 50 % » de ses lits de gériatrie dans ses services de soins de longue durée, d’ici à 2024, place les départements de Paris, du Val-de-Marne et de la Seine-Saint-Denis devant leurs responsabilités. Le plan du premier CHU de France serait que les trois collectivités de gauche donnent rapidement leur accord de principe à l’ouverture de nouvelles maisons de retraite pour suppléer les lits hospitaliers qu’il entend fermer.

Affaire Vincent Lambert : le médecin annonce la fin des traitements la semaine du 20 mai

Le docteur Vincent Sanchez a informé vendredi la famille de cet homme, dans un état végétatif depuis 2008 et au centre d’une bataille judiciaire et familiale.
Publié le 11 mai 2019
L’affaire Vincent Lambert va-t-elle connaître son épilogue ou un nouveau feuilleton ? Le docteur Vincent Sanchez, son médecin traitant, a annoncé à la famille de cet homme qui se trouve dans un état végétatif chronique depuis 2008 qu’il allait interrompre les traitements le maintenant en vie la semaine du 20 mai. « Je vous informe que l’arrêt des traitements et la sédation profonde et continue évoquée lors de la procédure collégiale seront initiés au cours de la semaine du 20 mai », écrit le Dr Sanchez dans un courrier envoyé vendredi 10 mai dont l’AFP a obtenu copie.

Abolition de l’esclavage : “La génétique et les races, ça ne colle pas”

  • Eric Delhaye   09/05/2019    



  • L’affiche pour l’exposition Tromelin au Musée de l’Homme invite à se questionner sur l’histoire coloniale de l’esclavage.
  • A l’occasion de la Journée commémorative de l’abolition de l’esclavage, ce vendredi 10 mai, le Musée de l’Homme propose une discussion sur l’apport de la génétique dans l’histoire des traites négrières. L’occasion d’en discuter avec Paul Verdu, chercheur CNRS au Museum national d'histoire naturelle. 
  • La table ronde « De nouvelles mémoires pour l’esclavage » détaillera comment la génétique fournit des données permettant de reconstituer une histoire principalement écrite d’après les sources du pouvoir colonial. Les explications de Paul Verdu, chercheur CNRS au Museum national d'histoire naturelle, spécialiste de génétique des populations humaines.
    De quelle manière les généticiens peuvent-ils contribuer à écrire l'histoire de l'esclavage ?
    Une partie de notre travail est de retracer l'histoire génétique des populations. Le commerce triangulaire des esclaves étant un événement récent et majeur, il a de nombreuses influences dans les différentes communautés descendant de ces pratiques et de la colonisation européenne à partir du XVe siècle. La diversité génétique que l'on observe aujourd'hui est le produit de cette histoire. On tente donc de lire, dans l'ADN des populations actuelles, comment les migrations ont structuré les métissages que l'on observe aujourd'hui.

  • Le Blue Brain Project résout un très ancien problème de neuroscience

    RTFLASH    08/05/2019

    « Pendant près de 100 ans, les scientifiques ont tenté de nommer les cellules. Ils les ont décrites de la même manière que Darwin décrivant les animaux et les arbres. Le Blue Brain Project vient de développer un algorithme mathématique permettant de classifier de manière objective les formes des neurones dans le cerveau », explique Henry Markram, fondateur et directeur du Blue Brain Project à l'EPFL. Cela va permettre le développement d'une taxonomie standardisée de toutes les cellules du cerveau, ce qui aidera les chercheurs à comparer leurs données de manière plus fiable.
    L'équipe, avec sa responsable scientifique Lida Kanari, a développé un algorithme destiné à distinguer les différentes formes des types de neurones les plus fréquents dans le néocortex – les cellules pyramidales. Les cellules pyramidales sont des cellules en forme d'arbre qui représentent 80 % des neurones du neurocortex et qui, comme des antennes, rassemblent les informations en provenance d'autres neurones du cerveau. Fondamentalement, elles sont les séquoias de la forêt d'arbres du cerveau. Elles sont excitatrices, et envoient des ondes d'activité électrique dans le réseau tandis que nous percevons, agissons et ressentons.

    La vie de vers prolongée de 45 %

    RTFLASH    07/05/2019

    Des chercheurs de l’Institut de recherche Scripps ont découvert une molécule qui bloque certaines enzymes et peut prolonger la durée de vie d'un ver de 45 % en modulant certaines voies biologiques associées aux cannabinoïdes qui sont liées de façon inattendue à celle que l'on trouve chez les humains et chez d'autres mammifères.
    Les cannabinoïdes sont un groupe de substances chimiques qui activent les récepteurs cannabis présents dans le corps. Le Caenorhabditis elegans (C. elegans) est un petit ver transparent d'environ un millimètre qui se nourrit de bactéries. Il ne vit normalement que quelques semaines, comparativement à deux ou trois ans pour une souris de laboratoire.
    Selon le scientifique Benjamin Cravatt et ses collègues de l’Institut de recherche Scripps, aux États-Unis, leur découverte pourrait permettre d'étudier différemment le phénomène du vieillissement et pourrait mener à la création d’une technique qui permettrait d'étudier plus rapidement les nouvelles stratégies de lutte contre des maladies liées à l'âge.