Beaucoup plus grave que le baby blues, la dépression post-partum est caractérisée par des pleurs, de la tristesse, de la colère et de l’irritabilité face à son enfant. Pendant cette période de dépression majeure, les mamans ont parfois aussi des pensées morbides ou suicidaires. Pouvant se manifester à tout moment pendant l’année suivant l’accouchement, la dépression post-partum touche de 15 à 20% des jeunes mamans.
« Il s’agit d’une pathologie encore trop souvent taboue, explique Florence Babuchon, la responsable de la maternité de la Polyclinique Inkermann. Dans les publicités, nous voyons toujours de jeunes mamans épanouies. Alors, les femmes atteintes de dépression post-partum culpabilisent et préfèrent se taire. À nous, professionnels de santé, de leur expliquer que ça peut arriver et de les accompagner pour qu’elles s’en sortent. »