En comparant, par IRM, la dynamique temporelle des connexions entre 42 régions du cerveau, chez des sujets sains, en état végétatif ou en état de conscience minimale, une équipe internationale est parvenue à identifier des profils spécifiques de chaque état de conscience. Une découverte stupéfiante.
La conscience : un puits sans fond qui défie moralistes et philosophes, psychologues et neuroscientifiques. L’Américain William James (1842-1910), pour sa part, l’envisageait comme un flux continu d’expériences. « La conscience est sensiblement continue (…). On n’y saurait marquer de jointure, elle coule », notait-il (Précis de psychologie, 1892).