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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

lundi 19 novembre 2018

Psychologie comportementale : la MDMA, principe actif de l'extasy, améliore la coopération

Elsa Bellanger
| 21.11.2018



MDMA
Crédit Photo : PHANIE

Déjà expérimentée dans la prise en charge du syndrome de stress post-traumatique (SSPT) en complément de la psychothérapie, la 3,4-méthylènedioxyamphétamine ou MDMA, le principe actif de l’ecstasy, pourrait avoir une utilité dans d’autres domaines de la psychiatrie. Une étude menée par le King’s College de Londres et publiée dans la revue Journal of Neuroscience (1) met en évidence l’influence de la MDMA sur les comportements coopératifs. Celle que l’on surnomme la « drogue de l’amour » pour sa tendance à favoriser l’empathie rendrait en effet plus coopératif avec les gens de confiance.

Mort du psychanalyste Alain Didier-Weill

Disciple de Lacan, le psychiatre et dramaturge, fondateur du Coût freudien et de la revue « Insistance », s’est éteint le 17 novembre à Paris, à l’âge de 79 ans.
Par Elisabeth Roudinesco Publié le 19 novembre 2018

Temps de
Lecture 2mn

 Né le 16 juillet 1939, sous le patronyme de Didier, Alain Didier-Weill est mort à Paris, le 17 novembre 2018, à l’âge de 79 ans. Après des études de psychiatrie, il s’oriente vers la psychanalyse et suit une cure didactique, à partir de 1962, sur le divan de Jean Kestemberg (1912-1975), clinicien de la Société psychanalytique de Paris (SPP), juif d’origine polonaise, engagé comme médecin dans les Brigades internationales, puis résistant.

Le Sénat ouvre la voie aux infirmier(e)s de famille

16 novembre 2018

 Dans un communiqué diffusé à la presse, la FNI (Fédération nationale des infirmiers) salue l'adoption par le Sénat d'un amendement au PLFSS (Projet de loi de financement de la sécurité sociale) 2019 qui ouvre la possibilité d'expérimenter la désignation d'infirmières ou infirmiers de famille.

Il s'agit d'une "avancée pour la qualité des prises en charge et la coordination", se félicite la FNI, qui a porté cette revendication, saluée par ailleurs par l'Ordre infirmier. C'est une " avancée majeure pour la qualité des soins et la coordination qui permet de donner une visibilité au triptyque médecin traitant/ Infirmier de famille/ pharmacien correspondant autour du patient", indique le syndicat d'IDEL. 

Les réseaux sociaux, une nouvelle méthode de recherche scientifique





Réseaux sociaux
Photomontage / PHANIE

Les Français parlent de plus en plus de leur santé sur le web. Trois citoyens sur dix ont déjà évoqué ce sujet sur la toile, dont 73 % sur les réseaux sociaux, révèle un sondage Odoxa pour le Healthcare data institute* (HDI) présenté ce jeudi. Les patients partagent beaucoup leur ressenti sur leur maladie ou échangent sur les effets secondaires des médicaments. Ces informations précieuses sont désormais mises au service de la recherche scientifique.

En Chine, un robot joue les généralistes pour pallier le manque de médecins

Camille Roux
| 17.11.2018


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En Chine, on ne mise pas sur les assistants médicaux pour remédier à la désertification médicale mais sur les robots. La société iFlytek a créé « Xiaoyi » (petit docteur en chinois), premier robot-médecin doté d'intelligence artificielle (IA), révèle Sciences et avenir. Après avoir obtenu haut la main son diplôme de médecine en 2017 – il avait décroché 456 points sur 600, 96 points au-delà de la note minimum requise – ce bijou de technologie se met désormais au service des patients.

Revenu de base universel ou consommation de base universelle ?


12 novembre 2018


On relève ici un fait absent à ma connaissance des innombrables considérations que le projet de revenu de base universel (RBU) a déclenchées depuis son entrée dans le débat politique : il est distribué sous forme de revenu pécuniaire, c'est-à-dire en cash. Or on pourrait imaginer qu’il soit versé d’une autre façon, par exemple sous forme d’un panier de biens de base, c'est-à-dire en nature. Pourquoi ne s’agirait-il pas d’une « consommation de base universelle », d’une CBU, gardant la propriété de base du RBU qui est de ne pas poser de conditions préalables sur la personne qui le reçoit[1] ?

La surprise, quand on pose cette question, est de s’apercevoir immédiatement qu’un tel panier existe déjà, et qu’il représente d’ailleurs une proportion très importante du revenu national dans les grands pays développés. Par exemple, riches comme pauvres ont accès à l’école publique gratuite pour leurs enfants. De même, dans certains pays, dont la France, l’accès à la santé est « universel ». Voici, rien qu’avec la santé et l’éducation, respectivement 15% et 10% du revenu des ménages préempté pour une distribution « universelle ». En quelque sorte, le RBU existe déjà, mais il payé en nature.

Dysmorphophobie à l’adolescence, se méfier des apparences

Publié le 15/11/2018

Dans la littérature médicale, les sources internationales permettent d’évaluer notre approche d’un thème à l’aune d’autres cultures. La lecture du South African Journal of Psychiatry en apporte une nouvelle confirmation, à propos d’un cas clinique de dysmorphophobie chez une adolescente hospitalisée en psychiatrie.

Apparentée dans le DSM-5 aux TOC (troubles obsessionnels compulsifs)[1], cette problématique débute souvent dès l’enfance ou l’adolescence, bien qu’elle ne soit souvent reconnue qu’à l’âge adulte. Elle peut poser un « défi diagnostique», résument les auteurs, car sa symptomatologie d’abord plutôt fruste commence volontiers « de façon infra-clinique, plusieurs années avant de réunir pleinement les critères » permettant d’affirmer l’existence effective d’une dysmorphophobie.

La CGT demande un plan d'urgence pour la psychiatrie

Publié le 16/11/2018

Patrick Estrade, secrétaire de la CGT : «Nous avons besoin d'un budget décent et de moyens humains»./Photo DDM, RB.
Patrick Estrade, secrétaire de la CGT : «Nous avons besoin d'un budget décent et de moyens humains»./Photo DDM, RB.
Le syndicat CGT de l'hôpital a rencontré lundi la direction pour demander un plan d'urgence pour la psychiatrie. «La directrice des soins nous parle de mauvaise organisation. C'est inacceptable d'entendre ce discours. Nous avons besoin d'un budget décent et de moyens humains», précise Patrick Estrade, secrétaire de ce syndicat. Une grève nationale spécifique à la psychiatrie a eu lieu hier. Au centre Pinel, un rassemblement des équipes du pôle psychiatrie s'est déroulé dans la salle de réunion des syndicats. «La psychiatrie va mal, très mal même. La situation est critique partout en France» : le constat de Patrick Estrade est pessimiste. La dégradation continuelle des conditions de travail des agents de la psychiatrie est au centre des revendications. «Nous sommes confrontés à une sorte de maltraitance.

Blessés psychiques de la Grande guerre : cachez ce mal que l'on ne saurait voir

15/11/2018
Par Camille Bichler

La Grande guerre n'a pas seulement meurtri le corps des hommes, elle a également laissé des séquelles moins visibles. Des centaines de milliers de soldats ont en effet développé des blessures psychiques.
Des Poilus prennent soin d'un soldat blessé au Front.
Des Poilus prennent soin d'un soldat blessé au Front.  Crédits : STR / HISTORIAL DE PÉRONNE - AFP
Greffes, prothèses et transfusions…  La Grande guerre a été un laboratoire à ciel ouvert pour la médecine. Mais si ce conflit mondial a permis de grandes avancées en chirurgie réparatrice, les médecins de l’époque ont bien souvent délaissé les maux invisibles, comme les troubles psychiques dus au traumatisme de la guerre. Car les combats n’ont pas seulement meurtri et lacéré les chairs. Les soldats traumatisés ont longtemps été dissimulés, par honte ou par désespoir. 

La folie, une « Honte » à la Patrie

Au front, les soldats côtoient la mort au quotidien, et vivent dans des conditions déplorables. Physiquement fragilisés, ils découvrent alors une maladie nouvelle, les troubles psychiatriques. Une pathologie difficile à distinguer, puisqu’elle peut se manifester sous différentes formes. Paralysie, mutisme, satiété, corps pliés, et tremblements, sont les symptômes de ces traumatisés. Pour Marie Derrien, historienne et maîtresse de conférence à l'université de Lille, les causes des traumatismes des Poilus ne peuvent se limiter à la violence des combats : 
Pour expliquer l’origine de ces traumatismes, on pense spontanément à la violence des combats et aux horreurs auxquelles ils sont soumis sur le front. Il est évident que les combats ont un impact sur la santé mentale des soldats. Mais lorsqu’on regarde de plus près les dossiers médicaux de certains soldats, il y a aussi des cas de soldats qui n’ont jamais été sur le front, certains sont internés dès l’annonce de leur mobilisation.
Dès octobre 1914, le ministère de la Guerre crée huit centres neurologiques régionaux en zone intérieure pour traiter les blessés nerveux. Le but ? Guérir les soldats le plus vite possible, pour les renvoyer sur le front. Car pendant la Grande guerre, l’armée française perd en moyenne 30 000 soldats par jour. Dans L’Esprit public du 25 août 2013, dédié à la violence de la guerre, l’historien Jean-Yves Le Naour revenait sur les troubles mentaux des Poilus, devenus tabou. À l’époque, la folie est perçue comme honteuse, et systématiquement dissimulée. Les soldats qui défendent la patrie sont vus comme des héros qui se doivent d’être forts :
Les nerfs, c’est l’étalon de résistance de la race. Les Allemands disent que les Latins sont une race impressionnable, qui ne tiendra pas. Les Poilus, eux, se vantent de leur solidité. Donc il ne peut pas y avoir de Poilus qui auraient des troubles mentaux, ça les ramènerait à la condition d’un homme fragile, débile et efféminé. Avant 1914, les maladies mentales sont cantonnées aux femmes. L’hystérie vient du mot utérus. Jean-Yves Le Naour

«Il est crucial que les aidants soient eux-mêmes aidés»

Par Axel Kahn, médecin et généticien — 
Un homme en chaise roulante pose devant les escaliers d'une station de métro à Paris, lors d'une manifestation de l'association APF France Handicap, le 26 septembre 2018
Un homme en chaise roulante pose devant les escaliers d'une station de métro à Paris, lors d'une manifestation de l'association APF France Handicap, le 26 septembre 2018Photo Philippe LOPEZ. AFP

Une société qui se veut inclusive doit prendre en charge les personnes handicapées mais aussi celles qui les accompagnent.

Un groupe de personnes en réunion n’est pas une société. Il faut pour qu’il le devienne que s’établisse entre ses membres un entrelace de liens puisant leur évidence dans une culture et les valeurs qui en découlent, partagées, au moins acceptées ; souvent dans un récit plus ou moins fondateur. Par essence, une société est inclusive, au moins « des siens ». Le degré d’inclusion des autres est un débat et un combat jamais définitivement gagnés. La définition large de la santé de l’article premier de l’OMS - un état de complet bien-être physique, mental et social et qui ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité - complétée par le second article du texte - la possession du meilleur état de santé qu’il est capable d’atteindre constitue l’un des droits fondamentaux de tout être humain, quelles que soit sa race, sa religion, ses opinions politiques, sa condition économique ou sociale - renvoie à la notion de société dont elle ne résume pas le dessein mais en devient un impératif structurant décisif. Cela signifie qu’on ne peut imaginer une société, c’est-à-dire un ensemble inclusif de personnes, qui n’aie aussi le dessein de « prendre soin » des siens, de les aider.

Procès Séréna: déni, dénégation, maltraitance, de quoi a souffert l’enfant «du coffre» ?

Par AFP — 

«Déni absolu de grossesse», «dénégation d’enfant» ou «incapacité parentale» ? La cour d’assises de la Corrèze a exploré jeudi les ressorts psychiques, les clefs qui ont pu amener une «bonne» mère de trois enfants à cacher le quatrième aux yeux du monde, avec des soins a minima entraînant des handicaps irréversibles.
«Indemne de toute pathologie psychiatrique», «pas psychotique», manifestant «une certaine normalité», une intelligence «d’une bonne moyenne», «pas manipulatrice», et «absolument pas perverse». Mais aussi «très immature», présentant une «immaturité affective», et une «identité féminine floue et incertaine».

Histoires d’amour, de séparation et de souffrance (9)

L'Orient-Le Jour

LA PSYCHANALYSE, NI ANGE NI DÉMON

En France, dans le service où j’étais jeune résident, Jacques, un jeune adolescent, est hospitalisé pour automutilations. À 17 ans, il n’a plus envie de vivre. Voûté, il marche comme un vieil homme qui porte toute la souffrance du monde sur ses épaules. Il arrive dans le service avec un diagnostic de schizophrénie avec délire érotomaniaque, c’est-à-dire la conviction qu’une jeune fille de son âge, Marianne, est amoureuse de lui. Il parle de cette jeune fille de 16 ans avec beaucoup d’imaginaire qui laisse penser qu’il délire. D’où le diagnostic de schizophrénie délirante.
Dans la conviction qui accompagne tous les détails de son histoire, il ressemble à Don Juan DeMarco, le film réalisé par Jeremy Leven en 1995, d’après l’œuvre de Lord Byron. Dans l’histoire, Johnny Depp se prend pour Don Juan et Marlon Brando joue le rôle d’un célèbre psychiatre qui est appelé à la rescousse parce que Don Juan allait se suicider. Après l’avoir sauvé, il l’hospitalise dans son service de psychiatrie où on le prend pour un psychotique délirant qui se prend pour Don Juan.

«Au Japon, la production artistique par des patients n'est nullement marginale»


Par Eric Favereau — 
Exposition Dan Miller
Par Eric Favereau — 

Alors que des expos sur l'art brut se sont multipliées ces jours-ci à Paris, le pédopsychiatre et artiste David Cohen précise ce qu'est la création chez des personnes souffrant de troubles psychiques.

L’art brut ? Ces jours-ci, il y en avait un peu partout, initiatives, expos, et prix également autour de ce mouvement. C’est «l’art des fous» dit-on, ou l’art des marginaux. Dans le monde de la psychiatrie, le professeur David Cohen connaît très bien ce sujet. Personnage à part, toujours inclassable, il dirige le service de pédopsychiatrie de la Pitié Salpêtrière où il prend en charge les enfants les plus lourdement affectés, se retrouvant ainsi face à des douleurs sans fond. Mais il est aussi artiste plasticien, dessine des sculptures-peintures. A ses heures non perdues, il est membre du prix Art Absolument 2018 qui, chaque année en octobre, récompense un artiste en marge pour l'Outsider Art (1).

Bébé ou carrière, il faut choisir ?

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Autrefois, les femmes étaient assujetties au statut de mère. Jusqu’à ce que la pilule mette fin à leur esclavage… C’est ainsi qu’on nous apprend l’histoire. Comment se fait-il alors que certaines féministes dénoncent le «diktat» de la contraception ?
A l’âge de 30 ans, l’Américaine Emily Witt fait le point sur sa vie de jeune célibataire libérée, active et sexy. Mais pourquoi ce sentiment de vide ? «On a tendance à considérer que les technologies sont développées pour répondre à nos besoins, dit-elle, mais il arrive que nous adaptions nos attentes à la technologie dont nous héritons. Ceci est particulièrement vrai pour la contraception […]. Aujourd’hui, une Américaine sur cinq n’a pas d’enfants, contre une sur dix dans les années 1970. Les enfants sont de plus en plus considérés comme des choix. J’approche actuellement un âge où, si je ne fais pas de bébé, j’aurai choisi de ne pas en avoir. Je me pose la question : ai-je fait ce choix ?».
Ne pas tomber enceinte avant d’avoir un CDI
En France, grâce à la loi Neuwirth qui légalise fin 1967 les moyens contraceptifs (1), le contrôle des naissances est la norme que nous observerons pendant une grande partie de notre vie d’adulte. Nous n’arrêterons la pilule (les implants, les préservatifs, etc) que le temps d’avoir un enfant, ou deux. C’est-à-dire, idéalement, quand nous aurons trouvé un amoureux et un travail. Grâce à la technologie de la contraception, nous pouvons maintenant décider du bon moment. N’est-ce pas cela la liberté ? Pas forcément. Dans son essai sur les technologies –Future Sexe– Emily Witt dénonce les dérives : aux Etats-Unis, dit-elle, le piège se referme… Le fait que la contraception existe conduit les employeurs à fixer leurs conditions : je vous embauche, à condition que vous ne tombiez pas enceinte trop vite. Les femmes sont tenues de rester stériles, c’est-à-dire performantes et rentables. Les impératifs de rendement poussent un nombre croissant d’entre elles à retarder l’instant de tomber enceinte. Problème : plus une femme vieillit, moins elle est fertile.

Psychiatrie. Une place dans la ville

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Publié le 16 novembre 2018

Alain, un usager du centre thérapeutique de jour, a présenté le nouveau bâtiment et les équipes qui y travaillent.
Alain, un usager du centre thérapeutique de jour, a présenté le nouveau bâtiment et les équipes qui y travaillent.

En dehors des périodes de crises, il existe des solutions de prise en charge en ville pour les adultes malades psychiques. Un centre médico-psychologique du CHRU était inauguré vendredi matin à Recouvrance. Un second centre doit ouvrir à Bellevue en janvier.


Mais comment faisaient les patients en difficultés avant l’ouverture du centre médico-psychologique (CMP) dans le quartier de Recouvrance (*) ? C’est la question que l’on peut poser lorsque l’on découvre les chiffres de fréquentation de cette nouvelle structure ouverte depuis le 1er janvier dernier.


Le suicide des jeunes porté sur grand écran

Laurent Mauron|15 novembre 2018


Versailles, lundi 12 novembre. Andy Anison, ici avec un ami comédien Pierre Gribling, a tiré son film d’une histoire vraie. LP/L.M.
, lundi 12 novembre. Andy Anison, ici avec un ami comédien Pierre Gribling, a tiré son film d’une histoire vraie. LP/L.M.

Andy Anison a tourné un film sur ce sujet dans la cité royale. Elle le présente ce vendredi soir au cinéma Roxane.

Le sujet la taraudait depuis longtemps. Andy Anison, réalisatrice et comédienne, présentera, vendredi 16 novembre au cinéma Roxane, son dernier long-métrage, « Libre de vivre » dans le cadre du Mois du film documentaire. Il traite, entre autres, du suicide des jeunes. Andy, qui habite à Versailles depuis une trentaine d’années, a puisé dans son histoire personnelle pour écrire ce film. Il sera suivi d’un débat avec les comédiens du long-métrage.
« J’étais au lycée Lamartine à Paris dans les années 70. C’était un établissement dans lequel les profs nous laissaient beaucoup de liberté, ce qui nous rendait très heureux. Un jour, une nouvelle élève est arrivée. Elle souriait mais la fille ne s’adaptait pas trop puis a fini par se suicider. Cette histoire m’a poursuivi toute ma vie et j’en ai fait un film », raconte Andy.

dimanche 18 novembre 2018

Un projet de loi interdisant à des milliers de médecins turcs d’exercer suscite l’inquiétude

Univadis
  • Mary Corcoran
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Des organisations représentant les médecins ont vivement condamné un projet des autorités turques visant à restreindre la liberté de milliers de médecins turcs de pratiquer la médecine.

XV de France : c’est dans la tête, docteur ?

« On n’a pas peur de perdre ni peur de gagner », assurent les joueurs de l’équipe de France à la veille de défier l’Argentine, malgré deux victoires seulement en neuf rencontres.
Par Adrien Pécout Publié le 16 novembre 2018 

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Le capitaine, Guilhem Guirado, après la défaite contre l’Afrique du Sud, samedi 10 novembre au Stade de France.
Le capitaine, Guilhem Guirado, après la défaite contre l’Afrique du Sud, samedi 10 novembre au Stade de France. FRANCK FIFE / AFP
On voit les jambes s’agiter. Les bras s’activer. Mais le cortex, alors… Que se passe-t-il dans la tête, quand on joue pour le XV de France ? Beaucoup de choses, sans doute. Pas toujours très plaisantes, sûrement. « Il y a toujours cette amertume qui anime le groupe, cette frustration », reconnaissait Yoann Huget, en début de semaine. L’ailier vivra avec au moment d’affronter l’Argentine, samedi 17 novembre, au stade Pierre-Mauroy de Villeneuve-d’Ascq (Nord).

Écouter le son L'amour de leur vie L'amour de leur vie Je parle d'amour et de sexe avec ma grand-mère

arte radio
Mise en ligne : 
15 novembre 201

Un documentaire d’ Inès Edel-Garcia
Depuis mes 17 ans, je couche avec le même garçon : Léo, mon amoureux du lycée. Ca peut paraître curieux en 2018, mais à bientôt 25 ans, je n’ai connu qu’un seul partenaire sexuel. Comme ma grand-mère Colette !