On n’a pas fait la psychiatrie qu’on avait imaginé mettre en place voici quelques années. Tel est le constat ce mercredi matin, dressé dans le cadre de l’assemblée générale du pôle psychiatrique de l’hôpital de Niort.
Le 10 octobre dernier, c’était la journée mondiale de la santé mentale. En France, une personne sur trois au cours de sa vie connaît un trouble psychique qui requiert un suivi médical. La plupart du temps, ces troubles apparaissent à l’adolescence, ou chez les jeunes adultes. Aujourd’hui, le premier poste de l’Assurance Maladie, en termes de dépenses, c’est la psychiatrie avec 23 milliards d’euros par an et malgré tout cela, le secteur est dans une impasse, traversé par une crise profonde, un « état d’urgence » que même la ministre de la santé a fini par reconnaître. Pourquoi la psychiatrie est-elle devenu le « parent pauvre » du système de santé français ?
Psychiatrie en France : ça tourne pas rond : c’est le problème que nous allons tenter de circonscrire dans l’heure qui vient.