Pataphysique du trou. Sans se prendre la tête (dans le cul), il est bon de se plonger un instant dans les fondements inconscients de nos envies sodomites et rectumesques. Pour beaucoup d’entre nous, c’est d’abord notre mère qui a pris possession de notre derrière.
Pour le psychanalyste Didier Dumas, « qu’elles aient abusé de suppositoires ou des lavements, elles ont composé l’interdit de tout contact avec le pénis de leur fils par un intérêt tout maternel pour ses excréments. En naissant, l’enfant n’a pas la maîtrise de son anus : ses sphincters sont immatures.
C’est un appel solennel qu’a souhaité lancer aujourd’hui le collège national des gynécologues et obstétriciens français (CNGOF) : face à l’exposition croissante des jeunes à la pornographie, via Internet, la société savante apostrophe les autorités et demande que soit appliquée la loi sur la protection des mineurs.
Il faut dire que les chiffres interpellent : selon une étude Ipsos publiée le 8 juin, un jeune de 14 à 24 ans sur cinq (21 %) dit regarder de la pornographie au moins une fois par semaine (15 % chez les 14-17 ans), 9 % une fois par jour et 5 % plusieurs fois par jour.
« Nous avons déposé des plaintes pour non-confraternité, non-respect du code de déontologie », a déclaré le président du Syndicat national des médecins homéopathes français.
Le Monde.fr avec AFP
Ils contre-attaquent. L’organisation des médecins homéopathes a annoncé, vendredi 27 juillet, avoir déposé des plaintes disciplinaires devant l’ordre des médecins contre les signataires d’une tribune qui attaquait les « médecines alternatives », dont l’homéopathie. « Nous avons déposé des plaintes pour non-confraternité, non-respect du code de déontologie, étant donné qu’ils ne veulent plus reconnaître notre titre de médecins », a déclaré le président du Syndicat national des médecins homéopathes français, Charles Bentz.
Conférence La schizophrénie repères et lecture de 1852 à 1955, 15 septembre 2018 14:45-15 septembre 2018 15:45, Journées du patrimoine 2018 .
Journées du patrimoine Centre hospitalier Saint-e-Anne Paris samedi 15 septembre – 14h45 à 15h45 Conférence : La schizophrénie, repères et lecture de 1852 à 1955 Conférence : La schizophrénie, repères et lecture de 1852 à 1955La bibliothèque médicale Henri Ey : lieu de partage et de conservation des connaissances scientifiques en psychiatrie, neurosciences, psychologie et psychanalyse. Une présentation historique du lieu permettra de mettre en lumière les évènements marquants de son évolution au sein de l’hôpital Saint-e-Anne et du tout nouveau GHT Paris. Un échantillon de ses collections historiques et patrimoniales illustrera concrètement le parcours bibliographique sur l’histoire de la schizophrénie guidé par Mme Caroline Dugène, documentaliste. [Source: Ministère de la Culture
Sleeve, by-pass, anneau gastrique : en France, ces interventions se multiplient d’année en année. Le problème majeur est une surveillance insuffisante des patients opérés. Pour l’Académie nationale de médecine, c’est au généraliste d’assurer ce rôle. Pourquoi ? Et comment ? Réponses.
En France, la chirurgie bariatrique connaît un gros succès ! Le nombre de patients qui en ont bénéficié a été multiplié par 3 entre 2006 et 2014, pour atteindre plus de 50 000 interventions par an. Pourtant, dans le même temps, le pourcentage de patients obèses (IMC ≥ 30) est resté pratiquement le même, soit entre 16 et 17,5 % chez les hommes et les femmes, d’après le BEH (13/06/17). Au total, la France a un des taux de chirurgie bariatrique les plus élevés des pays occidentaux, alors que la prévalence de l’obésité est inférieure à beaucoup d’autres pays européens. Cet engouement s’explique bien sûr par les bons résultats sur la perte pondérale, la rémission significative des comorbidités et l’amélioration de la qualité de vie des malades obtenue grâce à ces interventions.
La décision de dérembourser les médicaments Anti-Alzheimer, annoncée par la ministre des Solidarités et de la Santé Agnès Buzyn, entre officiellement en vigueur ce mercredi 1er août. Décision qui s'applique conjointement avec la publication d'une étude sur un médicament porteur d'espoir.
Le mercredi 30 mai 2018, la ministre des Solidarités et de la Santé Agnès Buzyn a déclaré que les médicaments Anti-Alzheimer seraient déremboursés par la Sécurité Sociale. Cette décision est appliquée officiellement ce mercredi 1er août.
Cette décision de dérembourser ces médicaments est appliquée début août, quelques jours après le Congrès mondial de la Maladie d'Alzheimer qui s'est déroulé du 22 au 26 juillet à Chicago. A l'occasion de ce congrès, les laboratoires américain Biogen et japonais Eisai ont présenté un médicament dont la molécule BAN32401 pourrait ralentir le déclin cognitif des patients atteints d'Alzheimer.
Professeur émérite, Université Claude-Bernard (Lyon), médecin honoraire des hôpitaux de Lyon, 15, rue Saint-Paul, 69005 Lyon, France
Reprenant, après deux des interviewés de ces Mémoires vives, André Carel et Jean-Pierre Losson, la fameuse réplique d’Hamlet, on souhaiterait introduire ici quelques réflexions sur la place accordée à la psychanalyse, dans l’exercice psychiatrique public de la deuxième moitié du siècle passé.Les critiques actuels de l’évolution qui a alors marqué la psychiatrie française assimilent souvent cette psychiatrie...
Pédopsychiatre, professeur adjoint de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent à l’université d’Islande et praticien hospitalier au CHU de Reykjavík University of Iceland/Landspitali- University Hospital Dalbraut 12, 105 Reykjavik, Islande
La fréquence du diagnostic de trouble bipolaire aux États-Unis a conduit à une augmentation impressionnante de la prescription de médicaments thymorégulateurs mais aussi de neuroleptiques atypiques. Mis à part plusieurs antipsychotiques de seconde génération, les sels de lithium sont les seuls « thymorégulateurs » officiellement recommandés, à la fois en France (après l’âge de 16 ans) et aux États-Unis (après l’âge de 12 ans). Il est recommandé de commencer par un traitement en monothérapie dans les cas d’épisodes aigus maniaques ou mixtes. L’association thymorégulateur-antipsychotique est nécessaire lorsque la monothérapie s’avère insuffisante. Pour le traitement de l’épisode dépressif bipolaire, l’association olanzapine-fluoxétine est recommandée par la FDA. L’efficacité des thymorégulateurs doit encore être confirmée pour le traitement de consolidation et d’entretien, de même que chez les sujets présentant un trouble du spectre de l’autisme ou un trouble grave des conduites.
La dépression saisonnière ne se manifeste pas qu’en hiver. Pour une partie de la population, l’été aussi est synonyme de déprime.
Le soleil brille, les journées se rallongent, les terrasses se remplissent et rien que l’idée de laisser son manteau au fond du placard pour sortir boire un verre vous envahit de joie. Ces signes sentent bon l’été qui arrive en même temps que votre bonne humeur, mise à mal par la grisaille de l’hiver. Pourtant, pour une infime partie de la population, c’est tout l’inverse. Pour eux, l’été rime avec angoisse et déprime.
Non, tout le monde ne se réjouit pas de voir les beaux jours arriver et les températures augmenter. Et ce phénomène porte un nom : le trouble affectif saisonnier (seasonal affective disorder, SAD) estival.
Reconnu pour la première fois en 1984, d’après Medical Daily, cette dépression estivale toucherait moins de 1% des Américains, indique Dr Norman Rosenthal, professeur clinique de psychiatrie à l’école de médecine de l’Université de Georgetown. Plutôt rare, elle se traduit par de l’irritabilité, de l’insomnie, de l’agitation constante et une perte d’appétit, alors que le « blues hivernal » est lui caractérisé par une certaine léthargie, une moindre vitalité et une envie de se réfugier dans la nourriture.
Peu d’explications
Si les symptômes sont connus et observés, l’explication à ce trouble affectif saisonnier est encore un mystère. « Il existe un certain nombre d’hypothèses, y compris les variations du rythme circadien et la dérégulation des neurotransmetteurs », explique au Time Dr. Prakash Thomas, psychiatre à l’hôpital Yale-New Haven, dans le Connecticut, ajoutant qu’il peut y avoir également une composante génétique.
Des structures publiques ferment et le privé lucratif s’engouffre dans la brèche. Dans certaines régions, des « centres de soins non programmés » remplacent les services traditionnels.
Après avoir dû fermer la nuit en juillet, les urgences de Saint-Vallier (Drôme) vont devoir suspendre leur activité pendant trois semaines au mois d’août, faute de médecins urgentistes pour en assurer le fonctionnement, a annoncé la direction de l’hôpital, vendredi 27 juillet. Un phénomène qui touche chaque été des « petits » services d’urgences, incapables à cette époque de l’année de parvenir à recruter des médecins remplaçants.
Si ces suspensions suscitent généralement l’inquiétude et la colère des habitants et des élus locaux, c’est parce qu’elles sont souvent le prélude à une fermeture définitive et possiblement à une transformation en centres de soins non programmés (CNSP), aux attributions et aux horaires plus réduits que les urgences.
La fédération régionale de recherche en psychiatrie (FERREPSY) lance une étude pour évaluer l'effet d'une thérapie de groupe, sans médicament, sur les hallucinations auditives perçues par les personnes souffrant de schizophrénie.
Pour mieux accepter les voix, pourquoi ne pas tendre l'oreille ? C'est avec ce pari, un peu en rupture avec la prise en charge traditionnelle de la schizophrénie, que Thomas Langlois, psychologue au centre hospitalier Gérard Marchant de Toulouse, s'est lancé dans le projet «Accept voices». «Tout est parti d'une expérimentation en clinique. Nous voulions aider les patients atteints de schizophrénie à mieux gérer leurs hallucinations auditives («les voix»), d'autant que certains d'entre eux ne répondent pas aux traitements médicamenteux. En 2014, à l'hôpital Marchant, nous avons voulu essayer des interventions dans des petits groupes de 5 à 6 patients, pour six séances d'une heure par semaine», explique Thomas Langlois qui a travaillé en parallèle avec le Mouvement des entendeurs de voix pour qui les voix sont l'expression d'événements douloureux qu'il faut entendre. «Il s'agissait de normaliser leur expérience singulière, de leur donner des clés (méditation de pleine conscience, thérapie d'acceptation, psychoéducation), de faire en sorte que ces six séances donnent un coup de pouce à leur vécu et des compétences pour faire face à leurs hallucinations.
Quelques individus inquiet ont envoyé des lettres à Norman, l’intelligence artificielle créée par le MIT, pour le supplier d’adopter une attitude plus positive.
Image: MIT
Des chercheurs du MIT ont créé une intelligence artificielle « psychopathe » pour souligner les préjugés inhérents à la recherche en matière d’IA. Lorsqu’on demande à « Norman » — c'est son nom — d’interpréter les tâches d’encre du test de Rorschach, il voit presque toujours la mort. Voici ses conclusions de Norman, comparées à celles d'une IA « standard » :
Norman est un nouveau venu important dans notre cheptel toujours grandissant d’intelligences artificielles hyperspécifiques. Cependant, certains se demandent quelle sorte d’infamie les chercheurs lui ont fait subir pour qu'il devienne aussi d4rk.
Dans l’Etat de Floride, ce que la police locale a d'abord considéré comme un meurtre s'est révélé être un suicide minutieusement planifié.
Alan Jay Abrahamson, âgé de 72 ans, a été retrouvé mort en janvier dernier avec une balle dans la poitrine à côté de son domicile de Palm Beach Gardens, dans l'Etat de Floride. La police a d'abord considéré le cas comme un meurtre, aucune arme à feu n'ayant été retrouvée près de la victime.
La vieillesse est une maladie incurable | Le blog de Jacqueline Jencquel
À partir de 75 ans, chaque personne lucide et capable de discernement devrait avoir le droit de mourir avec une aide médicale. Ceci pour éviter les suicides violents comme la noyade ou la défenestration.
Il faut comprendre que nous sommes arrivés à prolonger la vie grâce aux progrès de la médecine. Pour la plupart d’entre nous, c’est un bonus. Nous préférons tous la vie à la mort. C’est notre instinct de survie, que nous partageons avec tous les autres êtres vivants.
A Genève, la nouvelle loi sur le suicide assisté est entrée en vigueur le 28 juillet, garantissant « le droit » au suicide assisté dans les hôpitaux et les établissements médicaux-sociaux (EMS).
Cependant la loi adoptée par le Parlement genèvois[1] le 24 mai comporte encore quelques dispositions d’application qui n’ont pas été finalisées. Il est prévu une Commission de surveillance en cas de divergence : une tierce personne peut y faire appel si elle considère, par exemple, que le patient n'a pas sa pleine capacité de discernement.
Les personnes qui s'abstiennent de consommer de l'alcool ou qui consomment plus de 14 unités par semaine à l'âge moyen (à la quarantaine) courent un risque accru de développer une démence, selon une étude parue aujourd'hui dans The BMJ .
Lorsqu’on est passionné de maths, avoir la chance de séjourner à l’Institut des hautes études scientifiques de Bures-sur-Yvette – sorte de Villa Médicis pour chercheurs mathématiciens - est source d’excitation et d’admiration. C’est aussi un moment de solitude face à la qualité et à la complexité des échanges.
Qui est vraiment Sigmund Freud ? Pas un dieu tout-puissant ni un charlatan, mais un Freud qui rêve tout haut, dissèque les anguilles, prend de la cocaïne, cite Shakespeare, aime l’humour juif et cultive la compagnie des femmes d'esprit. Un Freud inédit qui parle à la première personne.
Jeune étudiant en médecine, Freud rêve de conquêtes : obtenir la main de sa belle et faire une découverte scientifique. Téméraire et opiniâtre, le conquistador...
Une prairie jaune et du pain noir. Une nourrice tchèque et une comptine. Une chute de tabouret et un médecin borgne. Les premiers souvenirs d’enfance du...
Le 29 juin 2018 a été publié dans la revue PLOS One un article très attendu de Pierre Delion et collaborateurs rapportant les résultats de l’essai clinique visant à tester l’efficacité du packing pour les troubles sévères du comportement dans l’autisme. Avant d’analyser les résultats de l’article, resituons le contexte de l’étude.
Un essai clinique controversé
Le packing est la pratique consistant à envelopper un patient dans des draps humides froids. Nous ne reviendrons pas sur la polémique déclenchée par les associations de familles, qui considéraient une telle pratique comme barbare et qui ont essayé par de nombreux moyens de la faire interdire, et même d’empêcher l’essai clinique.
Démarré en janvier 2008, cet essai clinique a duré un temps exceptionnellement long, ne s’étant officiellement terminé qu’en janvier 2015, et la publication des résultats prenant encore 3 ans et demi de plus. Pendant ces 10 ans, les résultats ont été très attendus, et parfois réclamés publiquement. Bien qu’aucune communication publique ne fut faite concernant les résultats, Pierre Delion, lorsqu’il s’exprimait devant un auditoire acquis à sa cause, revendiquait des résultats très positifs.
"J’écris beaucoup tout de suite, au présent. C’est le début de la sagesse". Aujourd’hui, Marie Darrieussecq se consacre pleinement à l’écriture. Dans cette Masterclasse enregistrée à la BNF, elle se confie sur l'évolution de son travail d'écriture.
Dans cette Masterclasse, Marie Darrieussecq répond aux questions de Lucile Commeaux, et se confie sur le travail de l’écriture, son rythme, quotidien, de 8h30 à 16h30 ("avec un pic à 11 heures et une sensation de fatigue vers 15 heures"), mais aussi sur la genèse de son premier roman, Truismes, sur sa fidélité à la maison d’édition P.O.L, ou encore sur sa médiatisation.