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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

vendredi 8 juin 2018

Musique et psychiatrie


JULIEN VAN ESPEN Publié le 


Music Play offre l’opportunité aux résidents de s’exprimer

Au sein du Centre neuropsychiatrique (CNP) Saint-Martin, le projet Philéas a pour objectif la réhabilitation sociale des patients à travers un travail d’accompagnement et d’observation individuel. Depuis 3 ans, l’atelier MusicPlay offre aux résidents de Philéas l’opportunité de pouvoir s’exprimer, de créer, de chanter, d’enregistrer.
L’idée de ce projet est de proposer une expérience hors du cadre habituel et en lien avec l’environnement culturel : amener un lien entre l’hôpital et la vie à l’extérieur, faire circuler des émotions et des ressentis, s’exprimer durant un processus d’une création…

"L’atelier Music Play est un atelier où nous laissons libre cours à la créativité ", explique Quentin Dabe, éducateur à l’hôpital psychiatrique à Dave. 

Diminuer le stress après un passage aux urgences

Nicolas Evrard
| 04.06.2018


Une étude publiée dans The Journal of Psychiatric Research montre que l'EMDR, Eye movement desensitization and reprocessing(désensibilisation et retraitement par les mouvements oculaires) peut être une solution efficace pour lutter contre le stress survenant après un passage aux urgences. En effet, après une admission dans service d'urgences liée à un événement stressant, jusqu'à 20 % des patients peuvent souffrir de divers symptômes durant plusieurs mois, comme des maux de tête, une irritabilité, des troubles sensoriels... Ces manifestations peuvent avoir des effets néfastes à plus ou moins long terme sur la qualité de vie des patients. Et environ 5 % de ces patients souffrent d'un trouble de stress post-traumatique.

Procès Serge Dader : «Je veux mourir en psychiatrie»

Elise Costa — 

[Épisode 2/2] Après avoir auditionné la famille des victimes de Serge Dader, la cour d'assises de Haute-Garonne se concentre sur la personnalité de l'accusé et sur son état mental.


Au tribunal de Toulouse, en mai 2018 | Élise Costa
Au tribunal de Toulouse, en mai 2018 | Élise Costa
Cet article est le deuxième et dernier épisode de notre récit du procès de Serge Dader, accusé du double meurtre de son ex-compagne et de la mère de celle-ci, qui s'est ouvert le 22 mai devant la cour d'assises de Haute-Garonne.
La docteure psychiatre Geneviève Peresson s’avance devant la cour d’assises. Elle pose son sac au pied de la barre, ses notes en main, avant de tourner la tête en direction du box des accusés. Elle cherche le regard de Serge Dader. Puis elle lui sourit, un sourire simple qui veut dire «Je vous vois». Et le visage de Serge Dader, pour la première fois depuis trois jours, prend la forme d’une émotion. Il lui rend son sourire.
«Il faut que je vous explique les circonstances de notre rencontre, dit-elle au président Guillaume Roussel et aux jurés. J’ai rencontré Serge Dader en garde à vue. L'intérêt d’une expertise dans ce cadre est de voir la personne la plus proche du passage à l’acte. Mais les conditions ne sont pas de bonne qualité. Je le vois en urgence, emmené par des policiers, avec des militaires qui l’avaient trouvé dans les bois. Ils étaient quatre à pointer leur arme dans son dos, tandis qu’il était face à moi.»

La lypémanie : présentation d'une nouvelle forme de dépression


  • Par Dr Claire Lewandowski  09.06.18

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La lypémanie : présentation d'une nouvelle forme de dépression

Vous n'avez plus envie de rien, ou vous vous sentez figé dans votre vie ? Vous souffrez peut-être de lypémanie.

La lypémanie est une maladie psychiatrique très ancienne, décrite dès le 19e siècle par Esquirol et qui a été remise au goût du jour par le chanteur Marc Lavoine qui dit avoir hérité de ce trouble par sa mère. Au-delà des idées noires qui la caractérisent, cette maladie chronique peut être un vrai handicap pour toute la vie.
Quelle différence y-a-t-il entre la lypémanie et la dépression ?
Souffrir de lypémanie, c'est avoir une perte de motivation tellement importante que l'on se sent figés, dans l'attente de quelque chose ou d’un signe qui viendra combler le sentiment profond de solitude.

Alfortville : ils goûtent aux joies du jardin partagé

Agnès Vives|05 juin 2018




Alfortville, ce mardi. Nordine Terranti, de l’association Socialidaire accueille dans le jardin partagé Rosa-Parks des patients de l’hôpital de jour de Saint-Maurice. LP/Agnès Vives

Dix habitants suivis en hôpital de jour en psychiatrie à Saint-Maurice ont découvert le jardin Rosa-Parks.

Yasmina montre fièrement le beau radis qu’elle vient de ramasser. Antoine lui, cherche un spécimen encore plus gros mais ne retire… qu’une feuille. Pas grave, Nordine Terranti, d’un mot blagueur le met à l’aise. Ce mardi, le bénévole de l’association Socialidaire recevait au jardin partagé Rosa-Parks à Alforville dix patients suivis en hôpital de jour en psychiatrie à Saint-Maurice. La plupart sont Alfortvillais.
« Chacun dans ce bout de rue, au fond du fond, est le bienvenu. Il y a encore de belles choses qui peuvent se réaliser ensemble, leur promet-il. Le partage, c’est la priorité. »
Des « mercis » fusent. Des sourires aussi pour ces hommes et ces femmes abîmés par la vie. « Je passais devant souvent, j’habite pas loin, raconte Yasmina, 52 ans. Mais je ne pensais pas qu’on pouvait venir comme ça. »

Le projet territorial de santé mentale des Pyrénées-Orientales est finalisé

Le Journal Catalan
29 mai 2018

le-projet-territorial-de-sante-mentale-des-pyrenees-orientales-est-finalise
Olivia Lévrier et Philippe Banyols

Lancé à l’initiative du Centre Hospitalier de Thuir en mai 2017, le projet territorial de santé mentale des Pyrénées Orientales est finalisé. Présenté en réunion plénière le 23 Mai 2018, il vient d’être remis officiellement par Philippe Banyols, Directeur du Centre Hospitalier de Thuir à Olivia Lévrier, Directrice de l’Organisation de l’Offre de Soins et de l’Autonomie de l’Agence Régionale de Santé d’Occitanie.

mercredi 6 juin 2018

Troubles du spectre autistique : les pistes des députés pour faire appliquer les recommandations de la HAS

Coline Garré
| 06.06.2018


Il existe des moyens pour s'assurer que les recommandations de la Haute Autorité de santé (HAS) sont appliquées, a assuré Daniel Fasquelle (député LR, Pas-de-Calais), lors de la présentation devant ses pairs du rapport du comité d'évaluation et de contrôle (CEC), portant sur l'évaluation de la prise en charge de l'autisme, ce 6 juin. 
« Il y a la prise de conscience que les recommandations de la HAS de 2012 (qui déconseillaient les pratiques psychanalytiques, la psychothérapie institutionnelle et le packing, N.D.L.R.) doivent s'appliquer sur le terrain, il y a une demande des familles. Mais le problème aujourd'hui, c'est la formation des professionnels ; ceux qui savent appliquer les recommandations manquent », a-t-il déclaré. Pour rappel, Daniel Fasquelle s'était attiré les foudres des psychiatres mais aussi de nombreux parlementaires en tentant de faire adopter début 2017, une résolution selon laquelle la France « renoncerait officiellement au packing, à la psychanalyse, et à toutes les approches maltraitantes ».

Faute de médecins, la prise en charge de l'addiction aux opiacés gravement menacée en France

Damien Coulomb
| 06.06.2018


Alors que débute à Paris le Congrès international d'Addictologie de l'ALBATROS, la prise en charge des patients dépendants aux opioïdes est-elle menacée en France ? C'est en tout cas la crainte soulevée par le nouveau groupe de réflexion Santé addictions. « Lors de l'arrivée des traitements de substitution, 80 % des patients étaient suivis en ville par des médecins qui représentaient 20 % des praticiens libéraux », explique au « Quotidien » le Dr Laurent Cattan, médecin généraliste à Paris et membre du groupe de réflexion. « Plus de 20 ans après, 80 % des prescriptions de TSO (traitements de substitution aux opiacés, NDLR) sont toujours faites en ville mais par environ 5 % des médecins », constate-t-il.

Projets territoriaux de santé mentale : un levier supplémentaire utile ?



Points de vue et informations sur l'organisation de la psychiatrie en France


Les Projets territoriaux de santé mentale (PTSM), introduits dans la loi de santé de 2016, doivent contribuer à améliorer les parcours de soins, de prévention et de réinsertion en santé mentale à l’échelon d’un territoire, à une échelle donc nettement plus large que les secteurs de santé mentale historiques. Il ne s’agit pas, bien sûr, de réorganiser l’ensemble des structures et des filières, mais plutôt d’améliorer l’existant par des efforts de coordination et de repérage des manques.
Les PTSM doivent être élaborés, d’après la loi, à l’initiative des « acteurs » et en concertation avec tous ceux-ci, même si l’encadrement des ARS est nécessaire pour assurer la cohésion d’ensemble et le suivi à long terme.
On ne peut que se réjouir de cette volonté de réflexion et d’action commune au service de la santé publique et de la démocratie sanitaire en santé mentale, tant les enjeux sont importants et les obstacles difficiles à surmonter.
Mais la méthode proposée soulève, au moins, deux grands types de problématiques :

Handicap, la déception Macron

Par Marie Piquemal et Anaïs Moran — 
Cécile Faivre, handicapée, vit à Paris avec ses deux enfants.
Cécile Faivre, handicapée, vit à Paris avec ses deux enfants.Photo Léa Comelli. Hans Lucas.

Ce devait être un des sujets majeurs du quinquennat. Mais un an après et malgré les promesses, les associations déplorent des renoncements. La loi Elan, qui enterre l’obligation d’accessibilité des logements neufs, restera un recul symbolique.

L’autisme à l’écran, ça « colle avec le DSM-5 !

06/06/2018


En 1936, le Festival de Cannes, avec ses rituels consacrés (montée des marches, attribution de la Palme d’Or...), n’existait pas encore, mais déjà, la célèbre revue médicale The Lancet remarquait : « Avec le cinéma parlant, la psychiatrie possède non seulement un moyen de distraire le sujet affecté par un trouble mental, mais aussi d’éduquer un public peu averti » (sur les troubles psychiatriques). 

Réalisée en collaboration par des chercheurs de Norvège et du Royaume-Uni, une étude confronte la présentation des troubles du spectre autistique (TSA) sur les écrans (films de cinéma comme Molly[1] ou séries télévisées comme The Big Bang Theory[2]) aux critères « officiels » présents dans le DSM-5. Il existe en effet un « débat intense » sur le caractère approprié ou erroné des portraits de personnes avec autisme montrés sur le grand ou le petit écran. Cette question est d’autant plus importante que « les mass-médias sont considérés comme la principale source d’information du grand public sur les troubles psychiatriques. »

Radicalisation et psychiatrie : le secret médical en question

franceinfo:  05/06/2018

Des psychiatres et des associations de patients protestent contre l'élargissement de l'accès à un fichier national des personnes internées en établissement psychiatrique sans consentement dans le cadre de la lutte contre la radicalisation. 

Radicalisation et psychiatrie : le secret médical en question
Radicalisation et psychiatrie : le secret médical en question

"Jeter le voile de la suspicion sur les personnes ayant des troubles psychiatriques en les assimilant à des personnes radicalisées renforce le regard stigmatisant que porte la société", ont estimé lundi une association d'établissements de santé mentale, l'ADESM, et deux associations de patients et de familles, la Fnapsy et l'Unafam.
Elles s'élèvent contre la parution le 23 mai d'un décret qui autorise les traitements de données personnelles (identité, date et lieu de naissance, coordonnées des médecins...) des patients ayant subi des "soins psychiatriques sans consentement".

Psychiatrie : la CGT s'insurge contre une diminution de budget

 06/06/2018

Le budget dédié aux activités thérapeutiques du centre psychiatrique Pinel va-t-il diminuer de 10 % cette année ? Si on en croit un tract de la CGT, la direction envisagerait de faire des économies sur ce poste budgétaire : «La psychiatrie est régulièrement malmenée par une sous-dotation inacceptable qui nous met en grande difficulté. La direction en rajouterait une couche en ponctionnant de façon éhontée et scandaleuse le budget des activités thérapeutiques ?»


Les grévistes du Rouvray reçus par la directrice de l’ARS après une quatrième hospitalisation

Christophe HUBARD   06-06-2018



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Une délégation rencontre la directrice de l’ARS après l’hospitalisation d’un quatrième gréviste de la faim au Rouvray ce mardi 5 juin 2018
Dernière minute : une délégation regroupant des membres de l’intersyndicale, du comité de grève et le président de la Commission médicale d’établissement du Rouvray est actuellement en rendez-vous avec la directrice de l’ARS Normandie, Christine Gardel,depuis 18 h. Cette ouverture fait suite à un rendez-vous tenu ce midi avec le collège médical de l’hôpital psychiatrique réunissant les médecins. Jusque-là très discrets, ces derniers ont décidé de rédiger un courrier pour solliciter en urgence un rendez-vous avec la directrice de l’ARS. Chose faite dès cet après-midi.


De l’art pour changer de regard sur les troubles psychiques

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De l’art pour changer de regard sur les troubles psychiques

Publicité: Jeux du Val-de-Marne

Depuis les années 90, le centre d’accueil thérapeutique Montaigne Garches, aujourd’hui rattaché au groupe hospitalier Paul Guiraud, propose des ateliers d’art thérapie aux patients souffrant de troubles psychiques. Ce mardi, était installée l’une de leurs fresques au coeur de la CCI du Val-de-Marne.