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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

lundi 9 avril 2018

Normandie : la psychiatrie pète les plombs

Boris MASLARD Thomas DUBOIS   
08/04/2018


 

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Opération « die-in » des salariés du 
centre hospitalier du Rouvray, organisée 
il y a quelques jours à Rouen 
(photo Boris Maslard)

Un long silence de dix minutes, des corps allongés sur le trottoir, dont certains enveloppés dans une simulation de sac mortuaire... Des dizaines d’agents du centre hospitalier du Rouvray ont adopté le concept du « die-in » il y a quelques jours, en plein centre-ville de Rouen, pour dénoncer « la mort » progressive de leurs métiers. Ces mêmes salariés qui ont manifesté devant le CHU de Rouen à l’occasion de la venue d’Emmanuel Macron, jeudi dernier. Ces mêmes salariés qui ont acté la poursuite illimitée d’un mouvement de grève entamé il y a plus de deux semaines dans l’hôpital psychiatrique de Sotteville-lès-Rouen. « Cela fait des mois qu’on dit à notre direction que ça va craquer », lâche Jean-Yves Herment, délégué CFDT, alors

Suroccupation des lits, effectifs insuffisants, manque global de moyens : « on tue le sens de notre métier », se désole Julie, qui pointe « la dégradation abyssale » constatée pour sa part à l’échelle de ses onze années de présence au Rouvray. Les mouvements sociaux n’ont certes rien d’inhabituel dans l’établissement. Celui-ci dégage néanmoins une impression de ras-le-bol inédite, caractérisée par la constitution spontanée d’un collectif fédérant les mécontentements au-delà du traditionnel champ syndical : celui des Blouses noires, dont les rangs grossissent peu à peu. « À l’origine, on a choisi ce métier pour son aspect relationnel, résume Hugo, l’un de ses fondateurs. Mais maintenant, on gère uniquement l’administratif, nous sommes devenus des distributeurs à médicaments. »

Interview - Agnès Buzyn : «Chaque hôpital doit se poser la question de sa réorganisation»

Par Eric Favereau, Photo Jérôme Bonnet — 

A Paris, le 29 mars.
A Paris, le 29 mars. Photo Jérôme Bonnet

La ministre des Solidarités et de la Santé, s’insurge contre le «discours catastrophiste» sur les établissements hospitaliers mais relève un «dysfonctionnement». Un numéro d’équilibriste avant l’annonce, en mai, d’un plan de réformes «conséquent».

Quand des jeunes partagent leur expérience de la maladie mentale

Julia EL-KALLASSI 08/04/2018

LIBAN


TÉMOIGNAGES
Devant une salle comble à l’AUB, trois personnes racontent leur parcours avec sincérité.

Jeudi 22 mars, 17 heures, à l’AUB. Raja, Nadine et Myriam se présentent en quelques phrases au début de la conférence organisée par l’ONG Embrace, le Club Mental Health de l’AUB, et la société des étudiants en psychologie de l’AUB. Le public, jeune et demandeur, anime le débat d’une heure trente, en posant des questions pertinentes aux jeunes venus témoigner de leur expérience avec la maladie mentale. Le trio n’hésite pas à se livrer et répond aux interrogations avec une grande sincérité.

« Facebook n’a jamais essayé de donner à ses utilisateurs un réel contrôle de leurs données »

Pour l’anthropologue Sherry Turkle qui a étudié nos relations avec les nouvelles technologies, nous sommes aveuglés par une passion pour ce réseau social.

LE MONDE  | Par 

Tribune. J’étudie l’attitude des Américains envers les réseaux sociaux depuis leur apparition. Dès le début, un fort lien s’est noué entre les réseaux sociaux et les Américains qui avaient soif de relations sans engagement. Grâce à ces technologies, nous sommes toujours ensemble, mais seuls, protégés par la distance qui nous sépare des autres.

Avec le temps, ce lien a donné lieu à une véritable histoire d’amour : quand ce que les réseaux sociaux réclamaient était contraire aux valeurs défendues de longue date par le peuple américain – le droit à la vie privée et au contrôle des informations nous concernant –, nous avons fermé les yeux.

A ses débuts, Facebook projetait une image remarquablement américaine. Avec « Je partage donc je suis » pour doctrine, Facebook collait parfaitement au désir qu’ont les Américains de se présenter aux autres tels qu’ils voudraient paraître, et qui s’efforcent ensuite du mieux qu’ils peuvent de devenir ces personnes-là. Nous prêchons l’authenticité, mais nous contrôlons étroitement notre image.

Le syndrome de Noé : qu’est-ce que cette maladie mentale qui consiste à accumuler trop d’animaux ?

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04 AVRIL 2018

Il existe une forme de maltraitance animale largement sous-estimée : elle consiste à accumuler des animaux sans se rendre compte qu’on ne peut subvenir à leurs besoins. Souvent, les associations de protection animale doivent saisir les animaux détenus dans de mauvaises conditions chez des personnes souffrant de ce syndrome de Noé. Le Dr Sarah Jeannin, psychologue clinicienne et Docteur en éthologie, nous explique ce qu’est cette maladie psychiatrique.


dimanche 8 avril 2018

En séance, étapes d’une psychanalyse (4 émissions)

LSD, LA SÉRIE DOCUMENTAIRE par Perrine Kervran
05/04/2018


Pourquoi s'allonger sur le divan ? (1/4)


Pourquoi un jour prendre la décision de consulter « quelqu’un » ?

Crédits : Horst P. Horst - Getty


Pourquoi décider de consulter « quelqu’un » ? C’est parfois moins un choc qu’une tristesse ou une angoisse anciennes et familières qui incitent à rencontrer un psychanalyste. « L’angoisse », dit ici le psychanalyste Patrick Guyomard, « ça prend au corps ». «Avoir des parents ou ne pas en avoir ; la violence de la sexualité masculine ; la violence du corps à corps féminin », voici quelques raisons parmi d’autres, qui incitent à consulter. 



Choisir son analyste (2/4)



Comment sait-on que cela collera entre le psychanalyste et soi ? Opter pour un homme ou pour une femme ? Pour un bavard ou pour un taiseux ? Il y a autant d’analystes que de patients.

En analyse
En analyse Crédits : Home Box Office (HBO)

« Les “Huguette”, un exemple des prodiges réalisés, en matière de bien vieillir, dans les Ehpad »

Dans sa chronique, Frédéric Potet, journaliste au « Monde », évoque une chorale de seniors originaires de la Mayenne, Huguette the Power, qui vient de se produire sur la scène du Grand Rex, à Paris, dans le cadre de la Silver Night.

LE MONDE  | Par 

Chronique. Il a beaucoup été question des établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad), ces derniers temps. Des cadences infernales qui y ont cours, de l’épuisement des personnels soignants, des coupes budgétaires auxquels ils sont soumis… Mais assez peu, finalement, des prodiges réalisés, notamment en matière de bien vieillir, à l’intérieur de ces établissements médico-sociaux.

Lancé dans cinq maisons de retraite de la Mayenne, un projet vivifiant – le mot n’est pas usurpé – a fait halte, il y a une semaine, au Grand Rex, à Paris, à l’occasion de la Silver Night, soirée de remise des trophées de l’économie des seniors (également appelée « silver économie »). Sur scène : une chorale de cinquante résidents âgés de 70 à 96 ans, interprétant du rock et du hip-hop. Son nom : Huguette the Power, allusion à une remuante chanson de James Brown (You’ve Got the Power, 1960).

samedi 7 avril 2018

Contre le numérique à l’école

Par un collectif d'enseignants — 

Les technologies dites «innovantes» ne sont pas des solutions miracles à tous les maux de l’enseignement.

Addictions numériques : tous accros à l’écran

On ne peut pas mieux dire la vacuité de l'approche proposée, à la limite de l'escroquerie ... (note du blogger).

LA MÉTHODE SCIENTIFIQUE par Nicolas Martin
14/02/2018
58 MIN


Que se passe-t-il dans le cerveau lorsqu’on se retrouve dans une situation d’addiction ? Un usage immodéré des écrans est-il forcément synonyme d’addiction ? Quelle différence avec la dépendance ? Sommes-nous tous addicts à un niveau ou à un autre ? Comment le devient-on ?

 Lorsqu’on parle d’addiction, on parle en fait d’un excès de plaisir et donc d’une dérégulation du système de la récompense.

INTERVENANTS

  • Neurobiologiste, directeur de recherche émérite à l'Inserm et professeur au Collège de France. Il est spécialiste de l'addiction et du sevrage.
  • Psychologue clinicienne à l’hôpital Albert Chenevier à Créteil, en thèse de psychologie à l’université Paris Nanterre.

« Fred se méfie des fausses infos » : une BD pour apprendre à vérifier l’information

Cette bande dessinée disponible gratuitement compile des conseils simples pour apprendre à déjouer les rumeurs et les intox en ligne.

Le Monde  | Par 

« Combien de fois avez-vous lu quelque chose en vous demandant : “Est-ce une vraie info ou une intox ?” » C’est le point de départ de Fred se méfie des fausses infos, une bande dessinée brésilienne qui compile des conseils simples pour apprendre à déjouer les rumeurs et fausses informations qui circulent en ligne. Vous y apprendrez par exemple comment rechercher l’origine d’une image ou comment vous assurer que vous ne vous ne se faites pas avoir par un site douteux.

Cette BD a été réalisée par l’équipe de vérification des faits du site brésilien Aos Fatos, en partenariat avec l’International Fact-Checking Network (IFCN) de l’institut Poynter. Elle a été traduite en français par Les Décodeurs du Monde. Elle est gratuite et librement diffusable en en créditant les auteurs. Vous pouvez la consulter ci-dessous ou la télécharger en faisant un clic-droit sur ce lien et « Enregistrer sous » (les versions anglaise et portugaise sont visibles sur le site de l’IFCN) :

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vendredi 6 avril 2018

Les autistes victimes de querelles de chapelles et d’incurie

Par Eric Favereau — 

Pendant plus de vingt ans, de 1994 à 2016, le photographe français Olivier Coulange (de l’agence Vu) a suivi le quotidien d’Antonin, enfant autiste, et de sa famille. Année après année, il a partagé l’intimité d’Antonin, âgé de 8 ans au début de ce travail photographique et de 32 ans en 2016.
Pendant plus de vingt ans, de 1994 à 2016, le photographe français Olivier Coulange (de l’agence Vu) a suivi le quotidien d’Antonin, enfant autiste, et de sa famille. Année après année, il a partagé l’intimité d’Antonin, âgé de 8 ans au début de ce travail photographique et de 32 ans en 2016. Photo Olivier Coulange. Vu


En France, la bataille entre psychiatres et neurologues sur les causes et la définition des troubles du spectre autistique a favorisé la passivité de l’Etat.

Autiste, ce malheur sans guérison. Peut-on imaginer sujet plus délicat ? Aujourd’hui, le qualificatif est passé dans le langage commun. Il sert même à tout va, au point parfois de ne plus vouloir rien dire. Pourtant, des malades sont là, nombreux. Ils méritent une prise en charge après des années de guéguerre entre neurologues et psys, et un manque d’investissement des pouvoirs publics.

Autisme : cinq fronts contre un scandale français

Par Eric Favereau — 

Pendant plus de vingt ans, de 1994 à 2016, le photographe français Olivier Coulange (de l’agence Vu) a suivi le quotidien d’Antonin, enfant autiste, et de sa famille. Année après année, il a partagé l’intimité d’Antonin, âgé de 8 ans au début de ce travail photographique et de 32 ans en 2016.
Pendant plus de vingt ans, de 1994 à 2016, le photographe français Olivier Coulange (de l’agence Vu) a suivi le quotidien d’Antonin, enfant autiste, et de sa famille. Année après année, il a partagé l’intimité d’Antonin, âgé de 8 ans au début de ce travail photographique et de 32 ans en 2016. Photo Olivier Coulange. Vu


Le plan pour une meilleure prise en charge globale, présenté ce vendredi, est articulé autour de cinq ambitions : la recherche, la détection et l’intervention précoces, la scolarisation, l’accompagnement des adultes handicapés et le soutien aux familles.

Plus de 340 millions d’euros et «cinq ambitions». Ce vendredi par la voix du Premier ministre et jeudi par celle du président de la République lors d’une visite sur le terrain à Rouen, la «stratégie pour l’autisme au sein des troubles neuro-développementaux» a été dévoilée.

Troubles bipolaires : la piste d'une prise de sang pour diagnostiquer la maladie

06/04/2018 

Une étude américaine, publiée dans la revue Translational Psychiatry, dévoile la piste d'une simple prise de sang pour détecter le plus tôt possible les troubles bipolaires, une maladie psychique diagnostiquée tardivement. 
Des chercheurs de l'Université d'État de l'Ohio aux Etats-Unis ont constaté chez des enfants de 6 à 12 ans souffrant de bipolarité des niveaux plus élevés d'une protéine dite "DBP" (vitamin D binding protein), de l'ordre de 36% comparativement à des enfants sans troubles de l'humeur.

À Bourges, le personnel des urgences désabusé par deux semaines de grèves

Par France 3 Centre-Val de Loire  06/04/2018

Le personnel des urgences est en grève depuis plus de deux semaines. / © Mekhak Movsissian
Le personnel des urgences est en grève depuis plus de deux semaines. / © Mekhak Movsissian

Le mouvement se poursuit depuis plus de 15 jours. Les grévistes dénoncent la poursuite de l'accueil des malades, devenu risqué selon eux. Un nouvel appel à la grève est prévu le 10 avril prochain.


De CHU en CHR, c'est la même rengaine : les personnels médicaux et administratifs sont épuisés. Par le manque de moyen, de temps disponibles pour les clients, parfois de matériels. À Bourges, le personnel des urgences est en grève depuis plus de deux semaines.

"La direction nous a dit que certaines de nos demandes étaient comme une lettre au père noël", ironise Thibaud Repero, infirmier aux urgences. "On fait de notre mieux mais notre travail n'est pas de manière optimale, et c'est le patient qui trinque en premier."


Fermeture de lits à l’hôpital de Rochefort : 13 urgentistes en grève illimitée

| 06.04.2018


Les 13 urgentistes de l’hôpital de Rochefort (Charente-Maritime) entament aujourd’hui le troisième jour de leur grève illimitée pour protester contre la fermeture de 15 lits au sein de l’hôpital, alors que l’afflux de patients aux urgences ne cesse de croître. Une centaine de manifestants, médecins et paramédicaux, tous services confondus, se sont également mis en grève pour la journée de mercredi 4 avril en soutien aux revendications des urgentistes.

L'EPSM Georges-Daumézon met en place une équipe mobile de crise en psychiatrie infanto-juvénile

Devant la recrudescence des besoins de réponses en urgence à des problématiques relevant de la psychiatrie infanto-juvénile, l'EPSM Georges-Daumézon à Fleury-les-Aubrais (Loiret) annonce ce 5 avril qu'une équipe mobile d'intervention de crise en faveur des enfants et adolescents (Emicea) se met actuellement en place. Porté par le pôle de psychiatrie de l'enfant et de l'adolescent de l'établissement, ce dispositif "innovant et à vocation départementale" a pu notamment voir le jour grâce à une dotation "pérenne" de l'ARS Centre-Val-de-Loire, accordée début 2018, qui sera complétée par un financement de l'EPSM, annonce ce dernier dans un communiqué.