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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mardi 27 mars 2018

Avoir 20 ans en 2018 : le militantisme, oui, mais 2.0

Avoir 20 ans en 2018 (1/5). Cinquante ans après Mai 68, « Le Monde » consacre une série d’articles aux jeunes d’aujourd’hui. Premier volet : leur rapport à l’engagement.

LE MONDE  | Par 

Militer. L’étymologie miles (« soldat ») subsiste, mais l’ardeur militaire (militare, « être soldat »), elle, est passée de mode. La marche forcée, l’embrigadement, l’encadrement ne collent pas avec l’individualisme en vogue. Le militantisme, lui, n’est pas mort. Il a juste fait sa mue. Les formes d’engagements ont été revues, la jeunesse s’est affranchie de la tradition, et milite à sa façon.


« A ceux qui pensent qu’il n’a plus de sens, je rétorque qu’au contraire, le militantisme pour un autre monde n’a jamais été autant d’actualité. Nous devons nous engager et ne pas laisser les autres décider de notre avenir sans nous bouger. » Léonard, 23 ans, ne supportait plus « de [s] e sentir impuissant ». « Réveiller la flemme de l’engagement » est un désir largement partagé par la jeunesse française. Demander « si les jeunes ont encore des idées qui leur tiennent à cœur » courrouce Pauline, 22 ans, militante en faveur d’une « meilleure transparence du débat politique ». Dans ce monde « trop souvent sourd à la parole des jeunes », Gratien, étudiant lillois, ne se reconnaît pas. D’après une enquête du Credoc menée entre 2015 et 2016 auprès de 4 000 jeunes âgés de 18 à 30 ans, près de la moitié (47 %) des jeunes estiment que leur avis ne compte « plutôt pas ».

La maternelle, nouveau cas d’école

Par Marie Piquemal — 
Les Atsem partagent des tâches avec les instituteurs, comme les pauses pipi, la sieste, les câlins ou la cantine.
Les Atsem partagent des tâches avec les instituteurs, comme les pauses pipi, la sieste, les câlins ou la cantine. Photo Denis Allard. Réa


Après la grande réforme du lycée, les premières assises consacrées à la scolarité des tout-petits s’ouvrent ce mardi à Paris. Au cœur des réflexions, les fameuses Atsem qui, aux côtés des enseignants, sont le fil conducteur des enfants. Quelle vraie place leur donner ?

lundi 26 mars 2018

« L’art du documentaire » Guy SELIGMANN avec Alain Vanier

Logo Beaux Arts de Paris


Lundi 9 Avril 2018, 17h-19h : 

amphi du mûrier

Né en 1939, Guy Seligmann a fréquenté très tôt les salles obscures. À Rome, il a côtoyé Roberto Rosselini qui recommandait à la jeune génération de faire «la grande école du xxe siècle», la télévision. Figure de l’Ortf dont il est l’un des représentants syndicaux (Cgt), tout en restant proche du cinéma grand amateur d’arts et adepte d’une télévision inventive, Guy Seligmann devient un pionnier du mélange des genres. 

En instillant dans ses œuvres les codes de la fiction et en expérimentant le docu-fiction (Mazamet, la ville rayée de la carte, 1975), il insuffle avant l’heure des inventions sur le mode des installations-video comme dans Mattamorphoses (1987). À noter dans sa filmographie Vivre à Bonneuil (1974), un film sur l’école expérimentale dirigée par Maud Mannoni qui obtiendra le statut d’hôpital de jour après la diffusion du film. 

Auteur prolifique à la longévité remarquable – pas moins de 677 occurrences sur le site Inamediapro –, il est aussi l’un des maîtres d’œuvre de quelques émissions-cultes comme Dim Dam Dom, Écran Blanc et Rideau Rouge, Le Grand Studio, Les Repères de l’Histoire ou Parole de cinéaste. Réalisateur de documentaires scientifiques, il est notamment l’auteur de Les Particules élémentaires (1989), récompensé par le Prix Nobel Georges Charpak. Il est à l’origine de la création de la Scam (Société civile des auteurs multimédia) qu’il a présidée plusieurs fois.

La mode des «psy-nounous»

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Urgences : il est urgent de ne pas attendre

Paris, le lundi 19 mars 2018 – Une attente "normale". Telle est la façon dont les responsables du service des urgences de Lyon avait qualifié les huit heures pendant lesquelles une jeune étudiante de 19 ans, originaire du Nicaragua, morte d’une complication rare de son otite, a attendu d’être examinée par un médecin après qu’elle ait été classée en catégorie « 4 », soit celle à prendre en charge le moins promptement. Certes, un aussi long délai est malheureusement habituel aujourd'hui dans ce type de configuration dans les services d’urgences français, mais peut-on le considérer comme « normal ». Une telle conception a révolté les nombreux médecins et infirmiers qui ont réagi à l’article que nous avions publié la semaine dernière sur le sujet et qui a suscité une attention soutenue et inhabituelle. Sans doute n’est-ce pas plus "normal" que la mort sur des brancards d’hommes et de femmes n’ayant pas bénéficié suffisamment rapidement de l’expertise d’un praticien : deux établissements de Rennes ont été confrontés à de tels drames ces derniers jours. Moins dramatique, mais interrogeant tout autant, des patients témoignent de ces très longues heures d’attente, qui n’ont heureusement pas toujours aggravé un pronostic pourtant parfois incertain. 

Ne venez qu’en cas d’urgences !

Il ne s’agit pas de phénomènes isolés ou d’une triste loi des séries ou de la tendance des médias à se concentrer sur des faits divers proches au cours d’une même période. Ce sont les symptômes d’un mal chronique, réveillé par la moindre épidémie saisonnière… même quand celle-ci est sur le déclin. Et les chiffres en témoignent : le ministère de la Santé a confirmé que 97 hôpitaux sur les 650 (publics et privés) comptant un service d’urgences ont activé le plan "hôpital sous tension" qui témoigne d’une « situation critique de prise en charge des urgences hospitalières sans pour autant être amenés à déclencher le plan blanc ». De son côté, l’organisation Samu-Urgences de France estime que « plus de 15 000 patients ont passé la nuit sur un brancard des urgences » depuis le début de l’année. On signale également que dans certaines localités, les hôpitaux ont invité les patients à ne consulter les urgences qu’en cas… d’urgence


Réorganisation de services à l'hôpital de Guéret : le personnel interpelle le directeur

 27/03/2018


Réorganisation de services à l'hôpital de Guéret : le personnel interpelle le directeur La réunion entre le directeur et les cadres ne s’est pas déroulée comme prévu. © photo Bruno Barli

Lundi après-midi, une quarantaine d’aides-soignants et d’infirmiers du centre hospitalier de Guéret se sont « invités » à un comité de pilotage portant sur la réorganisation des services d’hématologie et de cancérologie. Ils ont discuté durant plus de deux heures avec la direction.
Pour seule information sur la réorganisation de leur service, ils n'ont que des « bruits de couloir » et c'est justement ce qui a poussé des aides-soignants et des infirmiers à faire monter la pression. Et concrètement, à monter les quatre étages qui mènent, depuis le hall du centre hospitalier de Guéret jusqu'aux bureaux de la direction. Ils étaient une quarantaine à s'être résolus à perturber une réunion entre le directeur de l'hôpital, des médecins et des cadres.
Un comité de pilotage où était justement évoqué le projet de réorganisation de l'hématologie et de cancérologie, deux services très sensibles : « Nous avons des patients qui exigent des soins très lourds, beaucoup de temps. Il faut qu'on ait un effectif suffisant pour assurer la sécurité de ces patients. Sinon, nous refuserons de les prendre », a défendu un médecin, en phase avec les agents.
La nuit, au lieu d'avoir des équipes avec un infirmier accompagné de deux aides-soignants, il n'y en aura plus qu'un.

La psychothérapie : la nouvelle expérimentation de l’Assurance Maladie

Mon-Psychothérapeute.com  26/03/2018 

Lorsque l’on parle de problèmes psychologiques, les remboursements des frais engendrés sont moindres. En effet, alors que les médicaments sont pris en charge, les thérapies mises en place par des psychologues sont laissées de côté. Certaines mutuelles prennent en charge quelques séances par an, mais cela peut sembler dérisoire lorsque l’on sait le temps et le nombre de rendez-vous qu’une séance de psychothérapie peut nécessiter. Néanmoins, le mois de mars 2018 amène avec lui une nouvelle reforme à ce sujet.


Parlez-moi Lacan (1/4) Place au maître

LES CHEMINS DE LA PHILOSOPHIE par Adèle Van Reeth
26/03/2018

58 MIN

Portrait de Jacques Lacan, psychiatre et psychanalyste en octobre 1967, en France . (
Portrait de Jacques Lacan, psychiatre et psychanalyste en octobre 1967, en France . ( Crédits : Giancarlo BOTTI Getty

Qu'allait-on chercher à son cabinet, au 5 rue de Lille, et dans ses Séminaires ? La vérité sur son désir ? L'accomplissement de son désir ? Que signifie la formule selon laquelle il ne faut pas "céder sur son désir" ? Que se passe-t-il exactement sur le divan ?



Les Ensablés - “La cité des fous” de Marc Stéphane (1870-1944)

Actualitté

Les ensablés - 25.03.2018

Voyage au bout de la folie inspiré par un auteur anarchiste du début du XXe siècle, La cité des fous, souvenirs de Sainte-Anne est un document d’une incroyable modernité sur la condition des malades mentaux ainsi qu’un état des lieux étonnement prescient des impasses d’une certaine psychiatrie. Un document, un récit, une vision.

 Chroniques de Denis Gombert


 
Durant près de cent jours, un écrivain à la réputation d’anarchiste ingérable, Marc Stéphane, part vivre au contact des fous pour en tirer un récit inédit. On sait que la littérature aime jouer, et parfois se jouer, des expériences limites. Le XIXe siècle s’est mis en quête d’aventures hors des marges et hors des cadres. Avec Maupassant, dans la célèbre nouvelle du Horla, la folie prend possession du réel ; avec les visions d’un Rimbaud, elle est davantage l’expression d’un au-delà à du langage, d’une recherche de poésie pure ; avec Lautréamont enfin, on assiste au dévoilement de la puissance d’une psyché capable de reproduire l’écho de visions monstrueuses, effrayantes et terribles. Un hors monde en nous.  


Les comorbidités physiques accroissent le risque de réhospitalisation en psychiatrie pour les patients schizophrènes

26/03/2018

Réalisée dans un hôpital de Zagreb (Croatie) et portant sur une population de 301 patients (âgés de 18 ans ou plus) avec un diagnostic de « troubles du spectre schizophrénique », une étude évalue l’incidence des comorbidités somatiques chroniques sur l’évolution de la psychose, en particulier sur le risque de réhospitalisation.

L’hôpital psychiatrique du Rouvray toujours en crise

25/03/2018




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Santé. Les mesures « d’urgence » prises par la direction de l’hôpital psychiatrique du Rouvray, près de Rouen, ne règlent pas le problème estiment les syndicats.

La direction de l’hôpital psychiatrique de l’agglomération de Rouen a annoncé vendredi dernier l’embauche de cinq contractuels dans cet établissement marqué par une « saturation des lits d’hospitalisation » depuis janvier, un nombre d’embauches « plus que ridicule » selon la CFTC en grève.

« Consciente de la gravité de la situation, la direction décide de recruter immédiatement des personnels contractuels (ndlr : 3 infirmiers et 2 aides-soignants) » qui seront déployées dans les unités les plus en difficulté, a annoncé l’hôpital dit du Rouvray, situé à Sotteville-lès-Rouen, dans un communiqué annonçant une série de mesures.

Cholet. Semaine de la santé mentale sur la parentalité et l'enfance

À l’occasion de la Semaine d’information sur la santé mentale, Samantha Bosman, thérapeute familiale, interviendra mardi après un film sur le désir d’enfant d’un couple de personnes bipolaires. Entretien avec Samantha Bosman, thérapeute familiale.

Samantha Bosman est psychologue et thérapeute familiale. Elle va participer au débat à la suite de la projection d'un film dans le cadre de la Semaine d'information sur la santé mentale, ce mardi, à Cinémovida. L'occasion pour le public de témoigner ou de poser des questions, auxquelles le réalisateur et Mme Bosman répondront.


Une table ronde propose de voir la folie autrement

Par Sophie Davaris   22.03.2018


Le Festival Histoire et Cité propose notamment une table ronde sur la folie. Rencontre avec Miguel Denis Norambuena.

Le Festival Histoire et Cité propose ce vendredi une table ronde sur la folie, dans l’idée de lancer une réflexion sur l’exclusion de certaines personnes atteintes de troubles mentaux. L’anthropologue Miguel D. Norambuena, ancien directeur du centre Racard, fondateur du centre Dracar, s’en explique.
Qui est le fou, aujourd’hui?
Pour moi, «le fou» est une notion très amicale. Le but de la table ronde est de déstigmatiser la perception voire la représentation sociale de la folie. Aujourd’hui, le fou est un marginal que l’on ne veut pas entendre, voir, ni sentir… On ne voit pas de richesse, de source de savoir dans la folie. C’est un dysfonctionnement que l’on doit tasser. Le fou nous effraie: son altérité nous questionne sur ce que nous faisons là. Chacun de nous devient alors un levier d’exclusion sociale. L’institution psychiatrique, intra ou extra muros, publique ou associative, n’échappe pas à ce mouvement d’amputation du lien social.

Vous reconnaissez-vous dans l’antipsychiatrie?
Non, je ne m’inscris pas «contre», beaucoup de psy sont des amis. Je parlerai plutôt d’un grand respect et d’une déférence pour la personne souffrante. Je me suis inspiré des expériences de la clinique de La Borde (ndlr: château du Loir-et-Cher qui abrite depuis les années 1950 une clinique où le patient évolue librement et où soignants et patients se «soignent» en communauté)

Des gens ordinaires. Avec George Orwell et Donald Woods Winnicott

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JEAN-FRANÇOIS LE GOFF


Collection Connaissance de l'Inconscient, Série Le principe de plaisir, Gallimard
Parution : 15-02-2018

Une campagne de crowdfunding et un film pour changer le regard sur la trisomie 21

Presse-Citron
PAR  LE 

L’association Down Up a réalisé une vidéo en faveur de la compréhension de la trisomie 21 aux yeux de tous afin d’élargir notre regard sur les différences de chacun.
Parmi les idées reçues sur les personnes atteintes de trisomie 21 se trouvent celles de la dépendance, que leur place se trouve dans un établissement médical ou qu’elles ne peuvent pas vivre comme des gens normaux. Face à ces clichés, Éléonore Laloux a trouvé les bons arguments pour prouver le contraire.

Santé mentale : Quatre jours de ‘’ diagnostic’’ complet pour une prise en charge plus efficiente des malades

LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
jeudi 29 mars 2018

Burkina Faso

Selon une récente étude des spécialistes de la santé mentale, 40% de la population burkinabè présenterait des troubles mentaux. Si ces chiffres sont non négligeables, ce 5ème congrès de la Société burkinabè de santé mentale (SOBUSAM), entend contribuer à une meilleure prise en charge des personnes affectées. Débutés ce mardi 27 mars à Ouagadougou, les travaux du présent congrès se poursuivent jusqu’au 30 mars 2018, sous le thème : « Epidémiologie psychiatrique : quels impacts pour la planification sanitaire et sociale ? ».
Santé mentale : Quatre jours de ‘’ diagnostic’’ complet  pour une  prise en charge plus efficiente des malades