Au centre hospitalier Guillaume-Régnier de Rennes, le 09 janvier 2018. Photo Thierry Pasquet. Signatures
Manque de postes, nombre de lits insuffisants, gardiennage des patients... Malgré l'annonce de nouveaux crédits, le personnel du centre psychiatrique Guillaume-Régnier poursuit sa grève pour qu'une amélioration significative de ses conditions de travail soit décidée.
En grève depuis le 7 novembre, le personnel du centre psychiatrique Guillaume-Régnier à Rennes n’a guère été convaincu par l’annonce de nouveaux crédits – pour l’essentiel des fonds qui avaient été gelés – accordés par l’ARS (Agence régional de santé) et le ministère de la Santé. Réunis autour du barnum où se relaient jour et nuit infirmières et aides-soignants, une centaine d’entre eux ont décidé mardi la poursuite du mouvement pour au moins une semaine. «Ces fonds, destinés en bonne partie à l’investissement immobilier, ne sont pas suffisants, estime Jacques Meny, délégué syndical Sud à Guillaume-Régnier, un des trois plus importants hôpitaux psychiatriques en France. Ils ne répondent pas à la nécessité d’avoir des lits et des postes supplémentaires. C’est un petit bol d’air, mais l’étau est toujours là.»