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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

lundi 17 juillet 2017

L’incroyable histoire de John F. Kennedy et de son mal de dos

Le Monde Blogs   , par Marc Gozlan

© Wikimedia Commons
John Fitzgerald Kennedy, 35ème président des États-Unis, est le plus jeune à occuper le bureau ovale lorsqu’il est élu le 8 novembre 1960. A sa jeunesse (il n’a alors que 43 ans), s’ajoute son enthousiasme, son sourire, son charisme, son énergie. Cette image de vitalité est pourtant trompeuse. En réalité, JFK a toujours été en mauvaise santé depuis son plus jeune âge. Il va par ailleurs souffrir du dos dès l’âge de 20 ans. C’est l’histoire de son mal de dos, des interventions chirurgicales ratées, de l’impact de ses douleurs lombaires durant toute sa vie jusqu’au jour de sa mort, que relatent deux neurochirurgiens américains dans un passionnantarticle paru le 11 juillet 2017 dans le Journal of Neurosurgery. Spine (JNS). 
Le petit « Jack » n’a pas 3 ans quand il est hospitalisé pour une scarlatine, infection bactérienne qui a bien failli l’emporter. Son enfance est ponctuée de maladies, notamment d’infections, d’allergies et de problèmes intestinaux. A l’âge de 14 ans, on lui diagnostique une « colite ». On parlerait sans doute aujourd’hui de syndrome du côlon irritable. Les symptômes gastro-intestinaux vont persister par intermittence tout au long de sa vie.
Harvard, 1947
Son mal de dos vient s’ajouter à cette santé fragile lors de ses premières années de collège universitaire. Même s’il demeure une incertitude sur le véritable événement déclencheur de ses douleurs lombaires, il est communément admis que son mal de dos a débuté après une blessure lors d’un match de football à Harvard en 1937. Il continue à souffrir du dos après avoir obtenu son diplôme universitaire en juin 1940. Il est alors adressé à un chirurgien orthopédiste, spécialiste du rachis à Boston, qui diagnostique une articulation lombo-sacrée très instable et lui recommande de suivre un traitement consistant en une manipulation vertébrale sous anesthésie. Ce que fait Kennedy.

Hôpitaux psychiatriques : axe Poitiers-Angoulême

centre presse banniere officielle
17/07/2017

Présidente du conseil de surveillance d'Henri-Laborit, Anne-Florence Bourat et son homologue Charentais en appellent au ministère face à l'ARS.

Paris validera-t-il ce que l'Agence régionale de santé juge impossible? Présidente du conseil de surveillance du centre hospitalier spécialisé Henri-Laborit, Anne-Florence Bourat veut y croire, après son entrevue avec un membre du cabinet de la ministre Agnès Buzyn, jeudi, à Paris. Elle a plaidé la cause de l'hôpital psychiatrique poitevin et de son homologue angoumoisin, l'hôpital Camille-Claudel, avec le sénateur charentais Michel Boutant.


Elle demande un congé pour sa santé mentale, son boss la félicite d'avoir brisé un tabou

16/07/17

L'échange devrait donner de l'espoir aux victimes de crises d'angoisse et à ceux qui se sentent fragiles mentalement sans oser en parler sur leur lieu de travail.

Une développeuse américaine, Madalyn Parker, a tweeté fin juin un échange qu'elle avait eu avec son chef. Elle informait son équipe qu'elle prenait deux jours off pour se concentrer sur sa santé mentale afin de revenir "la semaine prochaine, à 100%".

Réponse du CEO de l'entreprise, Ben Congleton, reprise par Mashable:

"Hey Madalyn, je tenais à te répondre personnellement pour te remercier d'envoyer ce genre d'e-mails. À chaque fois que tu le fais, je prends ça comme un rappel de l'importance d'utiliser ses repos maladie pour sa santé mentale. Je n'en reviens pas que cela ne soit toujours pas une pratique commune dans toutes les organisations. Tu es un exemple pour nous tous et ton attitude nous permet de briser ce tabou afin d'être entièrement nous-même au travail."

Psychiatrie, psychologie et psychanalyse, quelles sont les différences ?

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03/07/2017

Récurent mais instructif et inquiétant ...
G.S.

Dans cette vidéo, Virginie Lacombe, muséographe et chef de projet à la Cité des Sciences et de l'Industrie, nous détaille les différences entre ces trois disciplines appelées à traiter les troubles mentaux.

Les psychiatres, les psychologues et les psychanalystes se distinguent par leurs diplômes, leurs compétences et les thérapies qu'ils proposent.

Lire la suite et voir la vidéo ...

La MDMA pour soigner l'alcoolisme : attention de ne pas jouer « aux apprentis-sorciers »

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03/07/2017


"Après cent ans de psychiatrie moderne, nos traitements sont encore médiocres", lance le docteur Ben Sessa sur le site du quotidien britanniqueThe Guardian. Une affirmation justifiant une nouvelle expérimentation qui commencera dans les mois qui viennent : le traitement de l'alcoolisme via des doses de MDMA en gélule. L'étude sera menée à Bristol, au sud de l'Angleterre, sur une vingtaine de patients alcoolo-dépendants ayant rechuté après avoir tenté d'arrêter de boire.
En parallèle de séances de psychiatrie, la prescription de cette drogue devrait permettre aux patients de soigner définitivement leur alcoolisme, alors que 90% des personnes traitées de manière plus classique rechutent dans les trois ans après le début des soins précise le docteur Ben Sessa. La MDMA sert à "améliorer la relation entre le patient et le thérapeute, pour permettre à ce dernier de mieux comprendre l'origine du comportement alcoolo-dépendant".

dimanche 16 juillet 2017

Après avoir survécu au désert et à la mer, un groupe de réfugiés fait danser Vichy le 14 juillet

A l’issue d’une longue errance, les membres du Soudan Célestins Music se reconstruisent grâce à leurs concerts. Une épopée de courage et de solidarité.

LE MONDE  | Par 


Des membres du groupe Soudan Célestins Music, à la source des Célestins, à Vichy (Allier), le 29 juin.
Des membres du groupe Soudan Célestins Music, à la source des Célestins, à Vichy (Allier), le 29 juin. Sandra Mehl pour "Le Monde"


Don Giovanni, Carmen… Comme chaque année, Vichy déroule sa programmation estivale. Cette fois pourtant, à côté de Mozart ou de Bizet, classiques compagnons des buveurs de Vichy Célestins, la perle des villes thermales joue l’audace, offrant une scène à un groupe de musiciens réfugiés. 

Une once d’exotisme, de rythmes chauds et de saveurs épicées dans cette ville sur laquelle le temps semblait s’être arrêté. Sur les bords de l’Allier, donc, sous les lampions du 14-Juillet, les membres de Soudan Célestins Music qui, pas plus tard qu’il y a un an et demi, sautaient encore les frontières ou traversaient les périls de la Méditerranée en quête d’une protection, pourraient bien gratifier leur pays d’accueil d’une Marseillaise swinguée à la soudanaise en ce jour de fête nationale.

Ahmed, Hassan, Mohamed, Boklyn (le prénom a été modifié) et les autres ne sont ni des musiciens ni des chanteurs professionnels. « Juste des amis soudanais et érythréens qui vivaient côte à côte dans le centre d’accueil et d’orientation (CAO) de Varennes-sur-Allier [Allier]. Là, les journées étaient longues en attendant notre statut de réfugiés et nous avions pris l’habitude de chanter ensemble aux anniversaires », raconte Ahmed, 29 ans, chauffeur et mécano au Soudan, pour qui l’art vocal s’arrêtait à cet exercice.

La médecine sous l’œil du philosophe

Prolongeant l’héritage de Georges Canguilhem, Maël Lemoine questionne les pratiques médicales, notamment les notions de preuve et d’explication des maladies.

LE MONDE  | Par 
Introduction à la philosophie des sciences médicales


LE LIVRE. Les connaissances sur lesquelles ­repose la pratique de la médecine ­visent avant tout à agir sur la maladie. Et, contrairement à d’autres disciplines comme la physique ou la biologie, les sciences médicales ne s’appuient pas sur un socle théorique commun.

Cela n’empêche pas le philosophe de questionner la manière dont s’élaborent ces ­connaissances, et la philosophie des sciences médicales est une discipline à part ­entière, défend le philosophe Maël Lemoine dans son livre Introduction à la philosophie des sciences médicales. Son ambition ? Faire la synthèse de l’ensemble des contributions afin d’esquisser les contours de cette discipline. 

Discutant notamment l’héritage du philosophe Georges Canguilhem dont l’œuvre phare, Le Normal et le pathologique, publiée en 1943, fait encore référence, il questionne les méthodes et les concepts en usage dans la médecine contemporaine.

Destiné aux philosophes comme aux ­médecins, le livre traite en une dizaine de chapitres des questions posées par la démarcation entre le sain et le pathologique, la ­recherche de preuves ou encore l’établissement d’un lien de causalité entre un facteur environnemental comme le tabac et la survenue d’une maladie. Un chapitre est également consacré à la psychiatrie, que l’auteur situe « aux confins de la médecine ».

Ce regard critique sur la médecine contemporaine, souvent étayé par des exemples concrets, fait tout l’intérêt de l’ouvrage. Dans le chapitre consacré aux preuves, l’auteur discute ainsi de l’usage des connaissances ­issues de l’évaluation clinique dans ce que les Anglo-Saxons nomment l’evidence-based medicine (« médecine fondée sur les preuves »), qui s’est imposée dans la prise de décision médicale. « En forçant le trait, on dira que voir dans toute la science médicale un ­dispositif visant à fonder des preuves réduit celle-ci au rang de technique. Justement pour cette raison, on peut remettre en question la prééminence de la preuve et souligner le rôle crucial d’autres activités théoriques comme l’explication », commente-t-il.

Il n’omet pas non plus de discuter du ­contexte culturel dans lequel s’élaborent les connaissances. Dans un chapitre consacré à l’explication médicale, il s’appuie ainsi sur le cas de l’ulcère de l’estomac pour analyser les croyances l’ayant longtemps attribué au stress, jusqu’à ce que l’infection bactérienne par Heliobacter pylori n’offre une explication alternative dans les années 1990. « Le psychosomatique avait à la fois fait de l’ulcère l’une de ses affections emblématiques, qu’il s’agissait de prendre en charge en psychothérapie autant que par des traitements chimiques des symptômes, et engagé une lutte contre l’approche réductionniste du tout-biologique », souligne-t-il.

Il est cependant dommage que le livre soit difficile d’accès au lecteur non initié à la philosophie des sciences médicales. Car chacun devrait pouvoir s’emparer des questions qu’il soulève, afin de contribuer au choix des méthodes et des concepts sur lesquels ­repose la décision médicale.

« Introduction à la philosophie des sciences médicales », de Maël Lemoine (éd. Hermann, 218 p.

Jean-Marc Bedecarrax, le philosophe et le dieu des moustiques


Ce professeur de philosophie anime une fois par mois depuis 2009 des goûters philo avec des enfants, dans le cadre de l’université populaire Averroès, en Seine-Saint-Denis.

Jean-Marc Bedecarrax ne les attendait pas si nombreux : « C’est le dernier rendez-vous de l’année et je pensais qu’avec le ramadan il y aurait des absents. » Par ce mercredi ensoleillé de juin, au lieu des douze enfants prévus, une quinzaine est venue l’entourer dans la salle de conte de la bibliothèque Denis-Diderot. A croire que le professeur de philosophie est victime de son succès.

Lunettes rondes sur le nez et cheveux poivre et sel, Jean-Marc Bedecarrax anime une fois par mois depuis 2009 des goûters philo avec des enfants allant du CE2 au CM2, dans le cadre de l’université populaire Averroès de Bondy(Seine-Saint-Denis). « Ce projet est arrivé à la suite des émeutes de 2005, qui ont eu des répercussions dans plusieurs villes de banlieues, comme ici, se rappelle le professeur. L’objectif était de trouver le moyen de toucher les enfants des quartiers populaires. »

Enseignant le reste du temps la philosophie à des terminales dans un lycée parisien, ce père de deux enfants s’est appliqué à expérimenter, à Bondy, une manière différente de transmettre à d’autres publics. « Avec les enfants, je fais un peu le cabotin, rapporte-t-il. L’idée est de progresser dans la précision du langage, l’articulation d’idées assez simples mais qui, mises bout à bout, finissent par donner quelque chose d’assez complexe. Et j’introduis souventdes questions un peu perfides pour les amener à remettre en question leurs propres idées : un peu de vertige dans leurs certitudes, c’est le principe de la philo ! »

Perspectives sur l’usage de l’humour en psychothérapie

QUEBEC

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Résumé

Cet article vise à exposer les différentes facettes liées à l’usage de l’humour en thérapie. Nous espérons ainsi favoriser l’émergence d’une démarche réflexive qui guidera le clinicien dans l’utilisation créative de ses propres interventions humoristiques.

samedi 15 juillet 2017

Elle s’échappe de la clinique psychiatrique et se suicide

Le Monde Blogs 
Après une tentative de suicide, Mme Z est hospitalisée, avec son consentement, à la clinique psychiatrique Le Coteau de Claix (Isère), le 4 mai 2006. Sa famille, qui veut la protéger d’un nouveau passage à l’acte, avertit le personnel de son état dépressif. Néanmoins, le 11 mai, Mme Z sort sans autorisation, et se donne la mort.
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Le procès-verbal des gendarmes, établi lors de l’enquête pénale qui est diligentée après le décès, constate un « défaut de surveillance » de la clinique: Mme Z – qui n’avait pas pris ses médicaments – est allée près du portail de l’établissement; elle a attendu qu’il s’ouvre pour laisser sortir une voiture; elle en a profité pour s’échapper, comme le montre une bande vidéo.

En 2011, l’époux de Mme Z, ses trois enfants et leur assureur, la Macif, assignent la clinique et son assureur, MMA, devant le tribunal de grande instance de Grenoble, sur le fondement de la responsabilité délictuelle. La responsabilité délictuelle ou quasi délictuelle est celle qui a lieu hors de tout contrat; entre la victime du dommage et l’auteur, il n’a pas de lien contractuel.

Hôpital psychiatrique: silence ! On interne ...

Ce témoignage démontre l'utilité des associations d'usagers en santé mentale quand celles-ci remplissent leur office, et dès lors que leurs responsables ne plantent pas des poignards dans le dos de leurs adhérents en faiblesse, par exemple en les signalant pour des ré-internements psychiatriques, ce qui rend certaines associations de patients psychiques et certains GEM infréquentables.
Mystérieux diagnostics.   
Mme X. 13 juin 2017.
Je commencerai par cette citation de Gérard Lopez : «  Le silence est une forme de complicité, en aucun cas une position neutre ». C’est pourquoi je témoigne.
En aucun cas je ne souhaite mettre ma famille en difficulté. Je sais qu’ils étaient inquiets pour moi et qu’ils ont pensé me porter secours. D’autre part je suis très respectueuse des personnes que les traitements apaisent. Je pense qu’elles sont socialement respectées. Mais je trouve que cette société ne me respecte pas dans ma recherche d’une autre solution à l’exception du REV [Réseau français sur l’entente de voix] et du CRPA comme associations qui me permettent de rencontrer l’humanité, de même que le Collectif l’Humain Visible.
«  Vous n'avez pas fait un vrai délire. Les personnes qui délirent ne le reconnaissent jamais », m'avait dit mon psychiatre. Mais leur donne-t-on un lieu de paroles libres, sans être stigmatisées, comme je l'ai connu à travers Intervoice, le REV ou le CRPA ? Et maintenant dans le Collectif l’Humain visible…

PMA pour les couples de femmes : la France est-elle prête ?





Paris, le samedi 15 juillet 2017 – Même si le calendrier n’est pas encore établi, le gouvernement devrait défendre une modification des lois régissant l’accès à la procréation médicalement assistée (PMA) afin qu’elle soit accessible à toutes les femmes et notamment à celles vivant en couple avec une autre femme. Bien que les derniers sondages conduits sur le sujet confirment que la majorité de l’opinion publique est favorable à cette évolution, le gouvernement n’ignore pas que le passage de ce texte sera sans doute difficile. Pourtant, le ministre de la Santé, Agnès Buzyn, veut croire que la France « est prête ». Elle s’est exprimée dans ce sens, mais non sans une certaine ambiguïté, dans une interview accordée à France Inter mardi 11 juillet, dont la teneur est rapportée sur son blog par le médecin et journaliste Jean-Yves Nau. « Il faut qu’une société soit prête, dans son ensemble, pour avancer. Donc j’attends de voir ce que disent les Français sur ce sujet » a d’abord indiqué le ministre avant de poursuivre quand le journaliste lui demande si, selon elle, la France, est « prête » : « Il me semble qu’elle est prête. Le Conseil Consultatif National d’Ethique contient en son sein toutes les sensibilités. Donc s’il a rendu un avis favorable, je pense que la société y est prête ».

Contraventionnalisation de la consommation de cannabis : toujours en débat !

Interview du Dr William Lowenstein, addictologue à Paris, président de SOS Addictions




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Ecouter l'interview ...

Enfances sauvages (2/2) (R)

Les Pieds sur terre par Sonia Kronlund

Installés en Ariège dans des montagnes isolées, leurs parents vivent de leurs cultures et n'envoient pas leurs enfants à l'école. Portraits de Lou, Maël, Oella et Asha qui, elle, a décidé reprendre le chemin de l'école.
En Ariège
En Ariège Crédits : © Inès Léraud

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vendredi 14 juillet 2017

Quand robots et humains débattent du futur à Hongkong

Lors de la conférence RISE à Hongkong à la mi-juillet, des échanges entre robots humanoïdes et humains ont eu lieu. Ils interrogent sur l’évolution de l’intelligence artificielle et le futur de l’humanité.

LE MONDE  | Par 


Le chef scientifique d’Hanson Robotics, Ben Goertzel (au centre), avec le robot Han (à droite) et le robot Sophia participe à la RISE Technology Conference à Hongkong , le 12 juillet 2017.
Le chef scientifique d’Hanson Robotics, Ben Goertzel (au centre), avec le robot Han (à droite) et le robot Sophia participe à la RISE Technology Conference à Hongkong , le 12 juillet 2017. ISAAC LAWRENCE / AFP


Les robots sont vraiment parmi nous. L’intelligence artificielle (IA) est le thème dominant de la conférence technologique RISE 2017 au centre des congrès d’Hongkong, mais l’échange de robots en direct a porté le débat sur l’IA à un niveau inattendu. L’humanoïde Han, vêtu d’une veste à rayures, et son élégante sœur, Sophia, inspirée d’Audrey Hepburn, ont discuté sur les sujets les plus variés, de leur amour de la science-fiction à leur étonnement face aux spectacles de télé-réalité, rapporte Phys.org. Alors que Ben Goertzel, le scientifique en chef d’Hanson Robotics, société sise à Hongkong, qui a inventé ces machines, a chanté leurs louanges, les robots semblaient, eux, plus sceptiques sur leurs alter ego humains. Lorsque M. Goertzel a demandé au duo si les robots pouvaient vraiment être moraux et éthiques, Han a répondu ainsi : « Les humains ne sont pas nécessairement les créatures les plus éthiques ! »