La hotte du Père Noël serait empoisonnée. Les consoles, smartphones, tablettes ordinateurs, dont elle est de plus en plus débordante, tombés de la cheminée pourraient bien mettre la santé des enfants en péril en propageant le virtuel dans leurs failles narcissiques et en profitant de leur vulnérabilité neurologique.
« Certes, le risque d’épilepsie est très faible, rassure le Dr Philippe Kahane, responsable du laboratoire de physiopathologie de l’épilepsie du CHU de Grenoble, mais les crises photosensibles représentent tout de même 1 % de toutes les formes d’épilepsie, soit 5 000 patients-risque sur 500 000 enfants qui déchirent leurs paquets-cadeaux informatiques en poussant des cris de joie. On n’a pas établi la preuve que les stimulations lumineuses des écrans pouvaient provoquer des crises, on n’a pas démontré au plan neurologique que les jeux vidéo pouvaient favoriser des maladies, mais on sait que certaines maladies sont susceptibles d’être aggravées à cause de la fatigue, du stress, des privations de sommeil, tous facteurs activés par le temps passé devant les écrans. »