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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

lundi 26 décembre 2016

Le Père Noël est-il nuisible à la santé ? Danger, hotte empoisonnée : les écrans

Christian Delahaye . | 26.12.2016 .



















































































































































































La hotte du Père Noël serait empoisonnée. Les consoles, smartphones, tablettes ordinateurs, dont elle est de plus en plus débordante, tombés de la cheminée pourraient bien mettre la santé des enfants en péril en propageant le virtuel dans leurs failles narcissiques et en profitant de leur vulnérabilité neurologique.



« Certes, le risque d’épilepsie est très faible, rassure le Dr Philippe Kahane, responsable du laboratoire de physiopathologie de l’épilepsie du CHU de Grenoble, mais les crises photosensibles représentent tout de même 1 % de toutes les formes d’épilepsie, soit 5 000 patients-risque sur 500 000 enfants qui déchirent leurs paquets-cadeaux informatiques en poussant des cris de joie. On n’a pas établi la preuve que les stimulations lumineuses des écrans pouvaient provoquer des crises, on n’a pas démontré au plan neurologique que les jeux vidéo pouvaient favoriser des maladies, mais on sait que certaines maladies sont susceptibles d’être aggravées à cause de la fatigue, du stress, des privations de sommeil, tous facteurs activés par le temps passé devant les écrans. »

« Moi, jeune prof de 40 ans »

De plus en plus de salariés ou de demandeurs d’emploi décident, sur le tard, de se reconvertir pour devenir enseignants. Pour beaucoup, les attentats ont été un déclencheur.

LE MONDE | 26.12.2016 | Par Mattea Battaglia


Le mot « vocation » les fait tiquer – ils ne se reconnaissent pas dans sa dimension un peu mystique. C’est une « quête de sens », un besoin de « s’engager » que mettent en avant les enseignants qui ont embrassé la carrière sur le tard. La trentaine bien tassée, voire 40 ans passés.

A l’heure où des pans entiers du territoire – académies de Créteil, de Versailles… – cherchent leurs profs, ils ont fait le choix, assumé, de reprendre le chemin de l’école. Ils sont même de plus en plus nombreux à le faire : en 2015, 25 % des admis au concours de professeur des écoles étaient salariés du public et du privé ou demandeurs d’emploi, peut-on lire dans un rapport remis par le Conseil national d’évaluation du système scolaire (Cnesco) en novembre. Hors demandeurs d’emploi, le ratio frôle les 15 %, contre 8,4 % il y a dix ans. Dans le second degré, il atteint 16 %.

Des BD pour mieux connaître la maladie mentale

fil  3 octobre 2016

psychiatrieLa folie, la maladie mentale, les troubles psychiatriques… sont des appellations qui peuvent faire peur. Si ces troubles peuvent en effet être sérieux et graves, mieux les connaître permet aussi de mieux les comprendre et ainsi de moins en avoir peur.
Pour destigmatiser les psychoses, deux BD viennent de voir le jour.
La première, L’éclipse d’un ange, est une fiction basée sur des expériences réelles, qui raconte la trajectoire et les vécus d’un jeune homme en proie à la psychose. Tu peux visionner la bande annonce sur Youtube et télécharger gratuitement la BD en tapant « L’éclipse d’un ange » dans Google. Un fichier pdf te sera proposé en requête n°1.

Les psychoses, la schizophrénie et la psychothérapie institutionnelle (suite). L’internement des dissidents en URSS

LIBAN


LA PSYCHANALYSE, NI ANGE NI DÉMON

Le lecteur peut se demander pourquoi j'insiste autant sur le rapport entre la schizophrénie et la psychothérapie institutionnelle. En effet, nous en sommes à six articles au moins qui traitent de cela. Si nous considérons, comme cela se fait maintenant, que « la schizophrénie est une maladie du cerveau », nous n'avons aucun besoin d'étudier les expériences alternatives qui, dans les années 60/70, ont approché différemment la schizophrénie. Mais nous ne pouvons pas considérer que la schizophrénie est une maladie du cerveau parce que la clinique et les symptômes qu'elle produit sont en rapport avec l'entourage du schizophrène. D'une part, cela est le fruit de notre expérience quotidienne, comme nous avons eu l'occasion de le montrer dans les articles précédents.
D'autre part, les expériences alternatives sont nées dans un contexte sociopolitique particulier, celui des années 60 et ce qu'elles ont amené avec elles de révolte, de rébellion et de remise en cause du Système. Le système exclut, bannit et produit de la ségrégation, particulièrement quand il s'agit de folie. Le pouvoir soviétique entre les années 30 et 70 a utilisé la psychiatrie pour interner les dissidents avec l'apparence de la maladie mentale.

Évaluations psychiatriques : pas question de faciliter l’hospitalisation forcée

RADIO CANADA QUEBEC

Un couloir de l'Institut Philippe-Pinel, à Montréal (archives)

EXCLUSIF – Après l'affaire Frédérick Gingras et d'autres drames semblables, certaines personnes ont demandé qu'on facilite le traitement et l'hospitalisation contre leur gré des gens victimes de maladie mentale, un processus d'exception balisé par les tribunaux. Mais tout assouplissement de la loi qui encadre ces procédures semble écarté.
Un texte de Davide Gentile
Le cadre de référence de cette loi, attendu depuis presque six ans et dont Radio-Canada a obtenu copie, va plutôt dans le sens du maintien des balises actuelles et de l'uniformisation des procédures d'évaluation.
Ce cadre de référence, un document qui n’est pas rendu à sa version finale, découle de deux rapports sur le sujet publiés en 2011 par le ministère de la Santé et le Protecteur du citoyen. Ce dernier précisait qu'il était « urgent que des mesures soient prises pour corriger les manquements à la loi P-38 ».
Plusieurs organisations communautaires, l'Association des médecins psychiatres et deux ministères participent à la rédaction de ce cadre de référence. On y réitère que toute hospitalisation forcée doit « n'être envisagée qu'en dernier recours ». Les auteurs constatent aussi des disparités importantes dans l'application de la loi et proposent des mesures pour remédier à ce problème.

LADY GAGA, BRUCE SPRINGSTEEN... CES ARTISTES QUI PARLENT DE LEUR SANTÉ MENTALE

Par Clémentine Gallot     — 

En 2016, de plus en plus de célébrités ont parlé publiquement de leur dépression ou leur propension à l'anxiété.


Lady Gaga a révélé souffrir de stress post-traumatique

Lady Gaga a révélé souffrir de stress post-traumatique 
Photo DR

Au XIXe siècle, on les regroupait sous l’appellation-valise «mélancolie» et on les attribuait aux âmes romantiques. Mais ces tourments qui peuvent à l’occasion susciter l’inspiration sont aujourd’hui diagnostiqués comme des troubles mentaux susceptibles d’affecter une carrière et de marquer des vies. Pas plus tard que le mois dernier, Kanye West épuisé était interné et annulait sa tournée. En 2016, nombre d’artistes ont évoqué leur souffrance psychique, celle-ci étant parfois dénigrée comme une lubie excentrique émanant d’un milieu privilégié.


L'ayahuasca, psychotrope à la mode aux USA et en psychiatrie

  BELGIQUE    26 décembre 2016



Dominique était "cocaïnomane au dernier degré" et fumait deux paquets de cigarettes par jour lorsqu'elle a découvert l'ayahuasca, une boisson hallucinogène originaire d'Amazonie: "J'ai tout arrêté du jour au lendemain, sans efforts".
Cette Franco-américaine de Los Angeles fait partie des milliers d'adeptes de ce breuvage psychédélique qui fait fureur aux Etats-Unis et intéresse des chercheurs en psychiatrie, qui y voient un remède potentiel aux addictions, à la dépression ou au syndrome post-traumatique.

Loin d’être un fantôme

24/12/2016


Tous les enfants du monde entier n’attendent pas le Père Noël aujourd’hui. Certains ont placé sur leur liste des souhaits assez différents de la dernière poupée à la mode ou du jeu vidéo ultra sophistiqué. Ils souhaitent que les bombes s’espacent ou que la misère prenne quelques jours de vacances. La précarité et l’angoisse sont les douleurs quotidiennes de ces enfants. Mais cette peur pourchasse leur famille entière. Elle ne les vise pas directement. D’autres jeunes garçons et filles sont les uniques cibles de la haine et de l’absurdité du mal. C’est eux que la fatalité a désignée, pas un pays, une ville, un groupe d’hommes. C’est eux, pour la couleur de leur peau ou de leurs cheveux. Si l’on en veut à sa famille, si on évite ou plaint parfois ses proches, c’est toujours à cause d’elle. Pourtant, Annie Alfred n’a que dix ans. Et elle n’a jamais heurté ni maltraité personne. Son seul crime est d’être née soufrant d’albinisme au Malawi. Le visage de cette petite fille aux cheveux courts et au regard décidé est l’emblème de l’action lancée récemment par l’association Amnesty International pour renforcer la lutte contre les stigmatisations dont souffrent les albinos. 

Une prise de conscience tardive

 Il a fallu attendre 2013 pour que les Nations unies adoptent une résolution visant les attaques dont les albinos sont les victimes depuis des siècles. Et c’est en mars 2015 que des experts de l’ONU dédiés aux droits de l’homme ont insisté sur l’importance d’accorder à ce « groupe humain », une « attention particulière ». Dans les pays concernés, la mobilisation avait été plus précoce. Mais elle est longtemps demeurée inaudible. Au Malawi, où vit la petite Annie, il aura fallu ainsi attendre avril 2015 pour que le président de la République promulgue une loi condamnant le trafic d’organes de personnes albinos, trafic auxquels se livrent des sorciers, mais aussi jusqu’aux proches des sujets touchés par l’albinisme. 

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« Your Name » : aimer et animer, conjugués en genre et en nombre

Le film de Makoto Shinkai peint l’âme adolescente à travers un splendide chassé-croisé.

LE MONDE | 27.12.2016 | Par Mathieu Macheret

Extrait de « Your Name », de Makoto Shinkai.
Extrait de « Your Name », de Makoto Shinkai. COPYRIGHT 2016 TOHO CO. LTD

L’avis du « Monde » - A ne pas manquer

A l’heure de sa sortie française, le film d’animation Your Name, d’ores et déjà le plus gros succès de l’année au Japon, aura sans doute dépassé les 15 millions de spectateurs, score qui lui fait côtoyer certains hits du studio Ghibli. Ce coup d’éclat sanctionne l’avènement, auprès du grand public, d’une jeune génération d’animateurs (Mamoru Hosoda, Keiichi Hara, Takeshi Koike), au rang desquels son auteur, Makoto Shinkai, né en 1973, comptait jusqu’alors comme un élément à part.




« Le clitoris », petit film d’animation jubilatoire

 27.12.2016

Les Émois  François Angelier


Aujourd'hui, Céline du Chéné évoque un court métrage délicat, drôle et scientifique sur le clitoris, par une jeune réalisatrice québécoise.


« Le Clitoris », court film d’animation de Lori Malépart-Traversy
« Le Clitoris », court film d’animation de Lori Malépart-Traversy  Crédits : Lori Malépart-Traversy

« Le Clitoris », court film d’animation de Lori Malépart-Traversy (à voir ci-dessous) fait un buzz sur les réseaux sociaux.
En 3’16, cette jeune québécoise de 25 ans réussit le tour de force à raconter le destin du clitoris, de son anatomie ignorée à son histoire méconnue. Le tout avec délicatesse, précision scientifique et humour !

« Le Clitoris », court film d’animation de Lori Malépart-Traversy
« Le Clitoris », court film d’animation de Lori Malépart-Traversy  Crédits : Lori Malépart-Traversy

À lire, à voir

« La fabuleuse histoire du clitoris » du sexologue Jean-Claude Piquard. H&O au féminin
« L’origine du monde », une BD-essai de la Suédoise Liv Stromquist qui parle de la représentation culturelle du sexe féminin dans l’histoire, avec des chapitres sur la vulve, l’orgasme, les règles et notre cher clitoris. Editions Rackham

Des catholiques veulent rendre à l’Eglise sa virilité

Des laïcs et des prêtres multiplient camps et stages pour aider les hommes à se réconcilier avec leur masculinité, jugeant que la société et l’Eglise sont dominées par des valeurs féminines.

LE MONDE | 27.12.2016 | Par Nathalie Brafman et Cécile Chambraud

Lorsque Philippe Matron s’est inscrit au camp « Au cœur des hommes », il ne savait pas bien ce qui l’attendait. Trois jours plus tard, ce catholique pratiquant de 56 ans, père de six enfants dont cinq filles, est ressorti transformé de ces moments passés « entre frères » et avec le Christ. « J’ai découvert qu’on ne devient pas un homme grâce à une femme mais par son père ou par des références masculines », dit-il.
Quentin Schaepelynck, 34 ans, lui aussi catholique pratiquant, se souvient de moments très forts où l’on peut se livrer, faire tomber le masque : « J’ai compris quelle était ma place en tant qu’homme au sein de ma famille, dans la société. Y aller, c’était un petit cadeau aux miens. »

« Au cœur des hommes », « Optimum », association Pater… Depuis deux ou trois ans, les offres destinées spécifiquement à des hommes à la recherche de leur masculinité et de leur place dans l’Eglise catholique se multiplient.
Comme si une inquiétude existentielle s’était emparée d’eux. Camps, retraites, expéditions, fraternités à l’ambiance « virile mais pas bourrin » sont venus s’ajouter aux quelques pèlerinages des pères de famille (Cotignac, Saint-Michel, Vézelay) déjà existants.

La sécurité jusqu’au bout des ongles ?


24 décembre 2016

Dans un pays à la population vieillissante, l’égarement de personnes âgées désorientées représente un véritable problème de santé publique et de sécurité. Ainsi, selon le Guardian, au Japon, l’année dernière, quelques 12 000 personnes ont été signalées « perdues ». Si le plus souvent, les échappées s’achèvent rapidement de manière heureuse, l’inquiétude est toujours importante. Aussi, de nombreux dispositifs sont testés, non sans soulever des questionnements éthiques. L’utilisation de systèmes GPS à travers des bracelets ou des badges offre aux yeux de certains la possibilité de conserver à la personne âgée la liberté d’aller et venir en restreignant les risques. Une entreprise japonaise s’essaye aujourd’hui à un dispositif nouveau que certains considèrent comme davantage intrusif. Il s’agit de coller un QR Code sur les ongles des personnes âgées, ce qui permettra en cas d’égarement de pouvoir déterminer son nom et le lieu de son domicile.

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Pour que la souffrance pendant les études de médecine ne soit plus considérée comme une fatalité




Paris, le samedi 24 décembre 2016 – L’année qui s’achève a été l’occasion de lever le voile sur la souffrance psychique des professionnels de santé. Alors que le silence s’imposait encore trop lourdement sur ces questions, des voix se sont élevées pour alerter sur le désarroi éprouvé par de nombreux soignants face au sentiment de dépersonnalisation en raison d’organisations ubuesques ou du harcèlement s’ajoutant au poids des responsabilités et à la charge émotionnelle souvent oubliés ou niés. Parmi les professionnels de santé qui ont souhaité mettre fin à ce qui relève d’une certaine forme de tabou, les étudiants en médecine ont notamment tenu à évoquer leur souffrance. Des cas de suicide ont contribué à cette prise de parole et ont mis en évidence une insuffisante prise de conscience de ce phénomène par les institutions universitaires, conduisant les jeunes externes et internes à proposer eux-mêmes une réponse pour faire face aux détresses constatées.

Deux à cinq fois plus de risque chez les étudiants en médecine par rapport aux personnes du même âge

Pour achever cette année de sursaut, la lecture du traditionnel numéro du JAMA consacré à l’éducation médicale est éclairante à plus d’un titre. Trois des travaux publiés concernent la santé mentale des étudiants en médecine. Le néphrologue auteur du blog Perruche en automne en a fait une lecture attentive et commentée. Ces études permettent tout d’abord de constater la fréquence de la souffrance psychique chez les futurs praticiens du monde entier. Une méta analyse s’appuyant sur 195 articles incluant 129 123 étudiants en médecine de 49 pays « montrent que 27,2 % des étudiants (…) présentent des critères de dépression. Les idées suicidaires (…) sont présentes chez 11,1  % des sujets étudiés ». Le rôle joué par le type d’études apparaît peu équivoque : le risque de présenter des troubles dépressifs semble en effet « multiplié par deux à cinq par rapport à une population du même âge ». Les travaux cités par le blogueur révèlent, par ailleurs, qu’aucune amélioration significative ne peut être mise en évidence au cours des trente-cinq dernières années.

A Paris, une vie de quartier avec les SDF

LE MONDE | 22.12.2016 | Par Isabelle Rey-Lefebvre

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Dans le 11e arrondissement, des commerçants ouvrent leurs portes aux sans-abri pour rompre leur isolement.

L’autocollant apposé sur la porte de quelque trois cents commerçants parisiens est discret : le logo, un carillon formé de trois cloches, avertit les initiés qu’ici l’accueil des sans-domicile-fixe sera bienveillant. Ils peuvent pousser la porte et demander à aller aux toilettes, recharger un téléphone portable, passer un coup de fil, faire une photocopie ou réchauffer un plat sans se faire comme souvent rabrouer.