Le psychanalyste Boris Cyrulnik publie le 21 avril « Ivres paradis, bonheurs héroïques » chez Odile Jacob. Dans ce nouvel ouvrage, il théorise la nécessité d’avoir des héros et aussi le risque qu’il existe à les laisser être pervertis. Mais pourquoi avons-nous besoin de héros ?
Boris Cyrulnik, neuropsychiatre, vulgarisateur du concept de résilience, est l’invité de Guillaume Erner ce matin.
L'auteur insiste dans cette dernière parution sur le besoin d'avoir des héros pour se construire en tant qu'individu, pour vivre, pour se réparer, parfois. Revenant sur son histoire personnelle et sur la mémoire des grands traumatisés, il nous invite à transcender "la fadeur des jours et le malheur de vivre" grâce à des modèles positifs. Cependant, la figure du héros peut aussi se transformer en meneurs totalitaires, "planteurs de haine et pourvoyeurs du pire".