Les données sur le rôle du café et de la caféine[1] chez les sujets déprimés demeurent encore « controversées », rappellent des chercheurs de l’Université de Qingdao (Chine). Pour évaluer cette incidence éventuelle de la consommation de café sur un état dépressif, les auteurs ont examiné dans des bases de données (PubMed, Web of Science, China National Knowledge Infrastructure, et Wanfang Data) la littérature spécialisée sur ce thème (en anglais ou en chinois) parue entre janvier 1980 et mai 2015. L’ensemble de ces données recouvre ainsi onze publications concernant plus de 330 000 participants (pour les études sur le lien entre consommation de café et dépression) et près de 40 000 participants (pour les travaux sur les relations entre caféine et dépression).
Les auteurs constatent que la consommation de café (et celle de caféine) sont « associées de façon significative à une réduction du risque dépressif. »