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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mardi 8 mars 2016

Le « dentiste boucher » de Château-Chinon face à ses victimes

LE MONDE  | Par François Béguin
Mark Van Nierop, lors de sa comparution devant le tribunal d'Amsterdam, en 2014.
Mark Van Nierop, lors de sa comparution devant le tribunal d'Amsterdam, en 2014. ALOYS OOSTERWIJK/AFP
Des dents saines arrachées ou dévitalisées, des mâchoires percées et infectées, des implants mal posés, des fragments de racine ou des morceaux d’instrument laissés dans la gencive. Le procès qui s’ouvre, mardi 8 mars, au tribunal correctionnel de Nevers devra déterminer ce qui a poussé l’ancien dentiste néerlandais Jacobus Marinus – dit « Mark » – Van Nierop, aujourd’hui âgé de 51 ans, à commettre de tels dégâts et à causer de telles souffrances chez plus d’une centaine de ses patients, à Château-Chinon (Nièvre), entre fin 2008 et juillet 2012.
Poursuivi pour « escroqueries », « faux et usage de faux » et « violences volontaires ayant entraîné une mutilation ou une infirmité permanente », celui qui a été surnommé le « dentiste de l’horreur » ou le « dentiste boucher » encourt dix ans d’emprisonnement et 150 000 euros d’amende. Arrêté au Canada en 2014 et extradé vers les Pays-Bas, car il s’accusait du meurtre de sa seconde épouse quelques années plus tôt, il n’a été remis à la justice française qu’en janvier 2015.

Los Angeles. 37% des blessés par la police souffrent d'une maladie mentale

 

Plus d'un tiers des personnes blessées par des tirs policiers en 2015 à Los Angeles souffraient de maladie mentale

Leur nombre a triplé en quatre ans, selon un rapport interne de la police de la ville (LAPD).

Les policiers de la métropole californienne ont fait usage de la force près de 2 000 fois l'an dernier, et ont tiré sur 48 personnes dont 21 sont mortes, selon ce rapport.

Sur 38 personnes qui ont été touchées par des tirs policiers, 14 (37 %) montraient « des signes de maladie mentale », contre 5 seulement en 2011.

Aide médicale à mourir et santé mentale: une question complexe

CANADA SHERYL UBELACKER La Presse Canadienne TORONTO 06 mars 2016


L'une des questions les plus litigieuses soulevées par la future loi du Canada sur l'aide médicale à mourir est de savoir si les personnes atteintes de troubles de santé mentale devraient aussi avoir la permission de recourir aux services d'un médecin pour mettre un terme à leurs jours tout comme celles souffrant de maux physiques «graves et incurables» comme un cancer en phase terminale.


lundi 7 mars 2016

Enquête-Reportage : le rite « Ndeup » soigne-t-il réellement? Qu’en pensent les spécialistes de la santé mentale ?

SENEGAL 

Il est 10h du matin, nous sommes à la plage terrou-bi située prés de la Cour suprême. Les occupants habituels de la plage semblent avoir déserté les lieux à cause de la fraicheur qui s’installe petit à petit à Dakar. Sur place, nous assistons à une scène peu familière. Tam-tam en bandoulière, de jeunes percussionnistes font danser un public visiblement possédé. Tour à tour, les 10 bœufs attachés au milieu d’une foule déchainée sont sacrifiés sur la plage qui verra son eau changer de couleur par l’effet du sang. Certains spectateurs de la scène entrés en transe sont ramassés en pleine crise au milieu de la foule. Nous assistons à une pratique appelée «ndeup». Quel est son soubassement? A t-il réellement des effets guérisseurs? Qu’en pensent les spécialistes de la santé mentale ? Bienvenue dans univers ésotérique peu connu du grand public…
Une pratique plus que centenaire résistant à l’effet du temps…
S’il y a une pratique que ni le temps, ni la modernité n’a pu arracher à ses thuriféraires zélés, c’est bien le rite «Ndeup». Ce dernier, a en croire la dame O.Ndoye, appartenant à la communauté lébou, est une pratique traditionnelle qui permet de soigner les personnes qui ont des perturbations pschychiques ou mentales. 

La colère métaphorique de l'expert au procès de Claude D.

SUISSE  9 mars 2016




Moment assez exceptionnel dans un prétoire. Mais il est vrai que tout est spécial dans cette affaire. Deux experts psychiatres, chargés de deux rapports distincts, font leur entrée pour être entendus ensemble. Leurs conclusions divergent. De quoi pimenter le débat.
Ils doivent décrire le profil inquiétant de Claude D., examiner sa responsabilité pénale au moment des faits, évaluer le risque de récidive et surtout prédire, ou pas, si le prévenu sera dangereux pour toujours.
Le premier, le Dr Philippe Vuille, spécialiste neuchâtelois, est celui qui a conclu ici à une incurabilité à vie, une espèce rare dans le milieu de la psychiatrie qui reste très hostile à ce genre de pronostic définitif. Le second, le Dr Lutz-Peter Hiersemenzel, installé à la tête d’un Institut à Soleure, est plus prudent sur le si long terme.
Ça démarre en fanfare.

samedi 5 mars 2016

“Merci Patron !”

François Ruffin, les patrons ne lui disent pas merci

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Ce journaliste engagé réalise “Merci Patron !”, thriller social aussi offensif et jubilatoire dans lequel il piège LVMH et Bernard Arnault. Rencontre.
David contre Goliath, le Cheval de Troie, Robin des bois, le Colosse aux pieds d'argile : les figures de la littérature et de la mythologie se bousculent pour évoquer le cas de François Ruffin et de son documentaire, Merci Patron !, sur les écrans depuis le mercredi 24 février 2016. L'homme qui a fait vaciller LVMH nous reçoit dans les locaux parisiens de son distributeur, Jour2fête, les traits un peu tirés par une épuisante tournée d'avant-premières où les spectateurs, trop nombreux, se voyaient refuser l'entrée par dizaines, sinon par centaines.« Quand on n'a pas d'argent, il faut des gens », répète-t-il à qui s'étonne de l'efficacité du bouche-à-oreille. La quarantaine athlétique, il arbore son désormais célèbre t-shirt « I Love Bernard », signe d'allégeance ironique à Bernard Arnault, première ou deuxième fortune française selon les classements et bête noire du soldat Ruffin depuis que le patron se serait rendu coupable, « pour son enrichissement personnel, du démantèlement de plusieurs usines dans le Nord de la France ».
Résultat de recherche d'images pour "merci patron film"
Avant de s'improviser cinéaste, ce natif d'Amiens appartient à la catégorie rare des journalistes de combat, qui mouillent la chemise pour défendre le prolétariat. Il n'a que 24 ans quand il fonde le journal Fakir, trimestriel picard « fâché avec tout le monde ou presque », qui dénonce à longueur d'enquêtes et de reportages les coups bas des puissants dans une région triplement sinistrée par la crise, les délocalisations et le déclin du mouvement ouvrier. Son passage au Centre de formation des journalistes (CFJ), prestigieuse école parisienne d'où sortent les futurs hommes-troncs du PAF (entre autres) lui inspirera un réjouissant pamphlet,Les Petits soldats du journalisme, où il explique, reprennant les thèses de Bourdieu, comment on fabrique une nouvelle élite de plumitifs à qui on apprend moins à réfléchir qu'à reproduire des mécanismes de soumission aux pouvoirs en place.

Des garanties sont demandées sur la place des communautés psychiatriques au sein des futurs GHT

Alors que le décret sur les groupements hospitaliers de territoire (GHT) est toujours soumis à concertation à ce jour, les acteurs de la psychiatrie publique* font savoir dans un communiqué du 2 mars que la définition des communautés psychiatriques de territoire (CPT), prévues par la loi, doit "être un préalable à toute réflexion sur les GHT en psychiatrie et santé mentale". Les organisations cosignataires tiennent en effet à alerter le Gouvernement sur le projet de décret "qui ne peut que conduire à l'échec de la mise en œuvre de la loi" de Santé pour la discipline. Selon eux, "le caractère excessivement intégratif du projet soumis à la concertation, la forte prééminence du rôle confié à l'établissement support réduisant les prérogatives et les marges de manœuvre des établissements partenaires en les cantonnant à un rôle supplétif sont aux antipodes de la souplesse initialement annoncée". Ces éléments "nourrissent dès lors de très grandes inquiétudes" au sein de la psychiatrie publique.

Les hôpitaux demandent un geste pour les soins de longue durée et la psychiatrie





Solveig Godeluck / Journaliste | Le 04/03

Les tarifs 2016 des établissements de santé tardent à être arbitrés dans un contexte budgétaire tendu.

Comme l'année dernière, les délais n'ont pas été tenus. Les établissements de santé publics et privés attendaient la publication de leurs tarifs 2016 au 1er mars, mais le ministère de la Santé et Bercy continuent à discuter. L'un des sujets les plus épineux est la « liste en sus » sur laquelle sont inscrits les médicaments innovants et coûteux que l'hôpital est autorisé à prescrire hors budget. Faut-il biffer automatiquement les molécules les moins efficaces, au risque de laisser des patients sans remède ? Ou bien juger au cas par cas, comme le souhaite la ministre de la Santé, Marisol Touraine ? D'un autre côté, le contexte budgétaire n'a jamais été aussi tendu pour les hôpitaux et les cliniques. Avec un objectif de progression de leurs dépenses limité à 1,75 % cette année, soit une enveloppe de 78 milliards d'euros, il n'y a quasiment pas de marge de manoeuvre.

Responsabiliser ou stigmatiser les patients ?

05/03/2016





Nous l’avons rapidement évoqué : l’Assurance maladie belge a récemment fait le choix de conditionner la prise en charge d’Ofev (indiqué dans la fibrose pulmonaire) à l’arrêt du tabac par les patients depuis au moins six mois. Ce sevrage sera vérifié par une analyse d’urine, ce qui exclut l’utilisation de substituts nicotiniques. Cette mesure de l’Assurance maladie belge suscite le débat Outre Qiévrain chez les professionnels de santé et au sein du grand public. Au-delà des critiques quasiment unanimes concernant le délai imposé et l’impossibilité de recourir à des substituts nicotiniques, sur le principe du conditionnement d’une prise en charge en fonction des habitudes de vie, les avis sont souvent à la fois tranchés...et partagés.

Responsable de tout !

Les opposants à un tel système établissent ainsi de longues listes des situations qui pourraient faire l’objet de restrictions similaires, listes destinées à révéler l’absurdité d’une telle mesure. « Et aussi plus de traitement pour les personnes qui souffrent d'hypertension ou de problème d'articulation à cause de leur obésité, elles n'ont qu'à maigrir, plus de traitement pour les anorexiques, elles n'ont qu'à manger, plus de traitement pour les cirrhoses du foie, faut arrêter de boire, plus de traitement pour les cardiaques, fallait faire 30' de sport par jour, plus de traitement pour les MST fallait utiliser le préservatif... et on peut continuer longtemps » s’insurge par exemple un lecteur du journal belge Le Soir. Une énumération à laquelle fait écho une réaction d’un professionnel de santé sur notre site qui propose : « Et la vieille dame et son col du fémur qui aurait dû faire attention de ne pas tomber, et celui avec son cancer du côlon qui s’est pas fait dépister assez tôt, et l’autre avec sa tentative de suicide pour licenciement, qui aurait dû trouver du boulot tout de suite », lance-t-il. Ces différents exemples tendent à rappeler qu’il est très difficile d’établir une limite raisonnable lorsqu’on tente de distinguer dans un état de santé ce qui relève ou pas de la responsabilité du patient.

L'Hôpital du Valais autorise le suicide assisté

04.03.2016 par Bernard Hallet

L'hôpital de Sion, en Valais. (Photo: Hôpital du Valais)
SUISSE
L'hôpital de Sion, en Valais. (Photo: Hôpital du Valais)

L’Hôpital du Valais s’est doté d’une directive qui permet au personnel médico-soignant de donner “une réponse appropriée” au patient sur la question du suicide assisté. C’est ce qu’a annoncé l’institution valaisanne, dans un communiqué le 3 mars. “Ce n’est pas un geste de soin en tant que tel”, réagit Mgr Jean-Marie Lovey, l’évêque de Sion, dans les colonnes du quotidien Le Nouvelliste.


CHANGER DE REGARD SUR LES MALADIES PSYCHIQUES

« Les maladies psychiques sont incurables », dit la rumeur. Cyril Barlet, psychiatre, praticien hospitalier, affirme et démontre le contraire.

27/02/2016

« On guérit de la plupart des maladies psychiques. Votre voisin a peut-être à un moment de sa vie été diagnostiqué schizophrène et vous ne le savez pas. » Photo Arnaud CASTAGNÉ
« On guérit de la plupart des maladies psychiques. Votre voisin a peut-être à un moment de sa vie été diagnostiqué schizophrène et vous ne le savez pas. » Photo Arnaud CASTAGNÉ
Tordre le cou à ces phrases assassines qui stigmatisent les malades psychiques, Cyril Barlet le fait d’autant plus volontiers qu’il est résolument optimiste sur le sujet.
D’abord, il faut l’admettre, certaines maladies psychiques sont incurables, mais pas celles que l’on croit. « Les démences, de type Alzheimer, ne se guérissent pas. On peut juste essayer de ralentir le processus démentiel et améliorer l’environnement du malade. » Mais quand la rue dénonce, elle ne pense pas à Alzheimer, elle pense psychoses : schizophrénie, ces pathologies qui font, exceptionnellement, tomber les malades dans les faits divers violents et incompréhensibles.
« On guérit de la plupart des maladies psychiques. Votre voisin a peut-être à un moment de sa vie été diagnostiqué schizophrène et vous ne le savez pas. Un quart des patients atteints de schizophrénie retrouveront un fonctionnement psychique tout à fait sain. Dans 50 % des cas, la maladie évolue vers une rémission prolongée permettant au patient de retrouver un fonctionnement satisfaisant dans son milieu social. En revanche, dans 25 % des cas, on note une aggravation progressive des troubles schizophréniques. »
Point commun à la plupart des maladies mentales, leur évolution est fluctuante, avec une alternance d’états de crises et de périodes de rémissions plus ou moins longues.
« Au CH de Novillars, les trois-quarts des patients sont suivis uniquement en ambulatoire. Ils sont soignés en hôpital de jour, en centre postcure ou en centre médico-psychologique. Un quart des patients seulement sont pris en charge à l’hôpital, pendant les périodes de crise psychique, et seuls quelques-uns sont potentiellement dangereux pour eux-mêmes ou pour autrui. La durée d’un séjour hospitalier n’est que de 25 jours en moyenne. »
Malgré la réalité des chiffres, dans chaque département, le nom de l’hôpital psychiatrique n’est pas anodin, il prête à rire, à menacer… « Tu vas finir à Novillars. »

vendredi 4 mars 2016

Un recours devant le Conseil d'État est déposé contre le décret réglementant les UMD

Le Cercle de réflexion et de proposition d'actions sur la psychiatrie (CRPA) a déposé le 2 mars un recours devant le Conseil d'État pour excès de pouvoir contre le décret du 1er février 2016 relatif aux droits des patients en psychiatrie. Paru au Journal officiel le 3 février dernier, ce décret précise notamment les conditions d'admission et de sortie des patients dans les unités pour malades difficiles (UMD).

Qui sera responsable des « maladies de la connexion » ?

Le Monde Blogs 

Que devons-nous apprendre des anxiétés, des obsessions, des phobies, du stress lié à notre connexion ? C'est la question que pose le designer Fabien Girardin sur le blog du Near Future Laboratory, ce studio de conseil et de design-fiction. A l'heure où nous sommes de plus en plus cernés et saturés par les notifications sociales en temps réel, la connexion permanente livre sa face noire. Vivre dans le village global conduit les plus connectés à éprouver de nouvelles anxiétés, de nouvelles obsessions, de nouvelles phobies et de nouvelles formes de stress, qui sont le symptôme des effets négatifs liés à la manière dont on conçoit les technologies.
humans01
Image : Affiche promotionnelle : "les médias sociaux vous font vous sentir comme un gros tas de linge sale en désordre ? Humans est un remède robuste pour vous aider à dépasser les mauvais effets de la surcharge des médias sociaux".

Comment améliorer la conception des médias sociaux ?

Quels sont les effets de ces surcharges sociales qui s'imposent à nous ? Qui sera tenu pour responsable de ces nouvelles pathologies ?
Depuis 2014, la moitié des propriétaires de smartphones visitent un réseau social quotidiennement. Depuis quelques années, nous entendons parler de comportements compulsifs, d'addictions qui sont plus des symptômes que des conséquences, de pathologies comme la peur de manquer quelque chose (voirNous ne serons plus jamais déconnectés) ou la peur des meilleures options qui paralyse notre capacité à agir dans l'attente d'une meilleure opportunité (voirComment gagner à Tinder ?). D'où les appels répétés à la déconnexion, à la désintoxication (voir "Les déconnexionnistes"), comme une réponse pour établir des limites, résister à la surcharge informationnelle, retrouver un équilibre émotionnel, initier une "écologie informationnelle""Les plateformes de réseaux sociaux agissent comme une extension de nos pratiques sociales. Mais, comme avec toute extension technologique, nous avons tendance à être fascinés par sa puissance et son échelle. Cependant, nous choisissons trop souvent d'ignorer ou de minimiser "les amputations" et les implications qu'elles produisent. Comme le disait Paul Virilio : "l'invention du navire est aussi l'invention du naufrage"."

Dans les cimetières futuristes du Japon, la mort devient high-tech

Rédigé par Emiko Jozuka 3 March 2016

Taijun Yajima, un prêtre bouddhiste, prie chaque matin pour les morts de Ruriden. Image: Emiko Jozuka
Yumiko Nakajima, une femme d’environ 70 ans, est en train de choisir sa future tombe. Mais au lieu d’opter pour un morceau de pierre dans un cimetière classique, en extérieur, son choix semble se porter sur une statue de Bouddha en verre éclairée de l’intérieur par une lumière bleutée. La scène se passe à Ruriden, un petit ossuaire futuriste appartenant au temple Koukoko-ji, dans le centre de Tokyo.
La statue de Bouddha choisie par Yumiko Nakajima est entourée de 2045 autres statues illuminées par des LED de différentes couleurs, disséminées sur les murs de cet étrange cimetière. Chaque statue – qui est protégée par un boîtier en verre – est vouée à représenter un jour une personne décédée, si ce n’est pas déjà le cas. Il suffit pour cela qu’un visiteur décide que ses cendres soient conservées dans un casier situé directement derrière le mur. Synchronisées avec des badges d’accès, les statues changent de couleur lorsqu’un visiteur arrive afin qu’il puisse localiser plus facilement celle à qui il vient rendre visite.

La recertification est « superflue » et « vexatoire », il faut l'abandonner, estime le CNPS

Christophe Gattuso
| 04.03.2016


Le Centre national des professions de santé (CNPS) exige que le gouvernement abandonne son projet de recertification individuelle des professionnels de santé, que le Premier ministre a annoncé vouloir mettre en place lors de la grande conférence nationale de la santé qui s'est tenue le 11 février à Paris.
Car si les médecins ont été directement cités par Manuel Valls, la mesure détaillée par Matignon est censée concerner l'ensemble des professionnels de santé.
Selon le CNPS, qui fédère 32 organisations représentatives, instaurer une recertification individuelle des professionnels de santé est « totalement superflu » et « inutilement vexatoire ». Ce dispositif ferait double emploi avec le développement professionnel continu (DPC), obligatoire depuis 2012.

Une intersyndicale anti-Ordre Infirmier, sera reçue à l’Elysée le 29 mars

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Composée des branches santé des centrales CFDT CGT, FO, Sud, CFTC, Unsa, et SNICS, l'intersyndicale avait demandé par lettre une audience à l'Elysée. Un mois s'est écoulé depuis et l'entretien a été accepté. Il se déroulera le 29 mars prochain. Les syndicats rencontreront le Professeur Olivier Lyon-Caen, conseiller et chargé de la santé et de la recherche médicale, ainsi que Michel Yahiel, conseiller social. Entretien avec Didier Birig, secrétaire FO, qui s'est chargé dans ce cadre, de la communication avec l'Elysée. 
Qu'attendez-vous de cette audience à l'Elysée ?

Même si notre revendication principale est l'abrogation de l'Ordre National des Infirmiers (), nous restons ouverts à la discussion. Nous demandons à ce qu'au moins la cotisation obligatoire soit supprimée. Il est impensable aujourd'hui pour de nombreux professionnels qui n'acceptent pas l'Ordre, de se voir réclamer cette cotisation alors même que leur pouvoir d'achat est en baisse et que le point d'indice est bloqué.