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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

lundi 25 janvier 2016

Les malades mentaux sont parmi nous, n’ayez pas peur








  • par Doc Arnica 4 janvier 2016


Doc Arnica reçoit et soigne des malades mentaux régulièrement. Et pour elle, le regard sur les personnes atteintes de ces maladies doit changer.

Munch le Cri
Le Cri, Edvard Munch, 1893 (Musée Munch à Oslo)

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Jean a 48 ans, il est informaticien.  Il vient me voir pour la première fois. Il arrive de la région parisienne pour un nouveau travail à Strasbourg. Il me demande de lui prescrire ses neuroleptiques et de lui recommander un psychiatre. Jean est schizophrène depuis de très longues années. Il est un peu anxieux vu les changements, mais va plutôt bien.

Mathilde a 30 ans, je la connais depuis son enfance. Il y a 10 ans, elle a fait un épisode délirant paranoïaque qui a duré plusieurs mois. Elle a pris un traitement pendant 2 ans, puis a décidé de l’arrêter en raison de ses effets secondaires : prise de 25 kg en 2 ans. Après l’avoir hospitalisée, je l’ai perdue de vue pendant ces deux ans là. Elle n’a plus jamais eu de symptômes. Elle a 2 enfants et travaille comme aide-soignante. Elle va bien.
Camille a 42 ans. Elle a une psychose et un handicap mental léger associé à des malformations osseuses sévères . Elle vit en foyer et travaille dans un ESAT (établissement et service d’aide par le travail). Elle se fatigue vite et a de plus en plus de mal à travailler. Son éducateur me l’amène pour faire un bilan. On s’oriente vers une admission en MAS  (maison d’accueil spécialisée). Dans ce cas, elle ne travaillera plus et je me pose la question du bienfait de cette orientation. Elle est suivie par une psychiatre à laquelle j’adresse un courrier pour avoir son avis.

Documentaire - Sainte-Anne : les soigneurs de l'âme

Encore 29 jours en replay




Résultat de recherche d'images pour "VIDEO. 13h15. Sainte-Anne : "Les urgences psy sont une lucarne sur le monde..."

Le service des urgences psychiatriques du centre hospitalier Sainte-Anne de Paris accueille toute personne en souffrance psychique. Une aide par l'écoute, en libérant la parole, 365 jours pas an, pour éviter qu'advienne l'irréparable… Extrait de "13h15 le dimanche" du 24 janvier.


dimanche 24 janvier 2016

Si « Le Généraliste » était paru en janvier 1927 Pourquoi les femmes vivent-elles plus longtemps que les hommes ?

Le « Conversationblatt » de Francfort donnait en 1837 cette information :

« Un médecin étranger a découvert pourquoi la vie des femmes est en général plus longue que celle des hommes : la raison de cet avantage chez les dames, c’est qu’elles parlent plus que nous.

Autisme et pollution atmosphérique: les résultats contradictoires du projet ESCAPE

24/01/2016

Au cours des 20 dernières années on a constaté une augmentation de la prévalence des troubles du spectre autistique (TSA) qui concernait 1 enfant sur 86 en Europe en 2007. Malgré les progrès de la génétique, les causes en restent incertaines. Le possible rôle étiologique de l'exposition in utero à la pollution de l'air a été évoqué.
À ce jour cependant, l'association éventuelle entre pollution de l'air et présence de caractères autistiques dans la population générale n'a pas été précisément évaluée.

Le cannabis, trois fois plus fort qu’il y a 20 ans

 25/01/2016


La faculté de Pharmacie de l’Université du Mississipi publie dans Biological Psychiatry les résultats des analyses de plus de 38 000 échantillons de cannabis saisis entre 1995 et 2014 par la DEA (Drug Enforcement Administration), l’agence fédérale américaine en charge de la lutte contre la drogue.
La majorité des échantillons correspondait à des saisies de cannabis (marijuana ou sinsemilla, 37 606 échantillons au total), le reste étant constitué de hashish (814) ou d’huile de hashish (261). La donnée majeure apportée par cette étude est la constante augmentation de la teneur en Δ9-tetrahydrocannabinol (Δ9-THC), passant de 4 % en 1995 à 12 % en 2014. La proportion des échantillons contenant plus de 12 % de Δ9-THC est passée de 0,64 % en 1995 à 41,22 % en 2014. Présent parmi d’autres cannabinoïdes, le Δ9-THC est considéré comme le principal responsable des effets psychotropes du produit.

L’ouverture du Centre de santé mentale, un premier pas vers la réforme des soins psychiatriques

République tchèque  Alžběta Tichá 26-01-2016


Le premier Centre tchèque de santé mentale a été récemment ouvert à Prague afin d’apporter une aide complexe aux personnes atteintes de troubles psychiques. Le lancement de ces centres, dont le nombre devrait rapidement passer à une trentaine, voire à une centaine à plus long terme, constitue une première étape dans la réforme structurelle des soins psychiatriques.
Le système de soins psychiatriques en République tchèque ressemble plus aux structures qui existaient dans l’ancienne Union soviétique ou dans les pays des Balkans qu’à la psychiatrie moderne des Etats de l’Europe de l’ouest. Cet état des lieux, qui résulte d’une étude menée en 2013 par le Centre psychiatrique de Prague, est à l’origine du projet de la réforme des soins psychiatriques en République tchèque.

Trois ans plus tard, le ministère de la Santé met les choses en mouvement. Si, outre les grands hôpitaux psychiatriques, un réseau d’ONG qui assurent une aide sociale aux personnes souffrant d’un trouble mental existe en République tchèque, l’Etat entend réformer en profondeur le système actuel en interconnectant les deux sphères concernées. Association qui se consacre à ce domaine depuis plus de vingt-cinq ans, Fokus fait partie des organisations qui participent à cette réforme. Dans un entretien accordé à Radio Prague, son directeur, Pavel Novák, dévoile quelques aspects des changements attendus :

Nicolas Grimaldi: «Les terroristes agissent comme dans un rêve, prenant congé du réel»

Par  et  — 
 à 18:01
Dessin Sylvie Serprix 

Dans son dernier ouvrage, le philosophe compare les fanatiques qui tuent, à Paris comme dans le reste du monde, à des «somnambules» : ils s’éloignent de la réalité, aveuglés par leur croyance. Cet «envoûtement», les poussant à exclure de l’humanité ceux qui ne partagent pas la même foi, les fait vivre dans une fiction.

Ils tuent aveuglément des gens dont ils ne savent rien, se préparent à la mort comme pour une noce et croient servir le bien et la justice. Que se passe-t-il dans la tête des terroristes ? Aussi avides et méthodiques soient-ils, pour le philosophe Nicolas Grimaldi, ce sont des«somnambules» qui, prenant une fiction pour une réalité, s’efforcent d’exclure de l’humanité quiconque ne partage pas cette croyance. Dans les Nouveaux Somnambules, paru récemment aux éditions Grasset, le professeur émérite à la Sorbonne décrit cet aveuglement volontaire et ordinaire propre à toute croyance qui, comme le jeu, comme le rêve, nous fait éprouver combien nous vivons à la frontière du réel.

Après les viols, la banalisation du discours antiféministe

Par  et  — 
Manifestation contre les violences faites aux femmes, le 9 janvier, à Cologne. Sur la pancarte: «Les sexistes et les racistes avant tout des trous du cul.»
Manifestation contre les violences faites aux femmes, le 9 janvier, à Cologne. Sur la pancarte: «Les sexistes et les racistes avant tout des trous du cul.» Roberto Pfeil. AFP

Accusées d’inaction, les féministes ont pourtant appelé à réagir et à empêcher toute récupération. Comme elles le font de longue date, face à un fléau et des agresseurs loin d’être limités à l’Allemagne et aux migrants.

«Le silence coupable des féministes», attaque le magazineValeurs actuelles en couverture de sa dernière édition. «Où sont passées les féministes ?» s’est interrogé le Figarotandis que surgissait, sur Twitter, cette insanité : «Une féministe, c’est une femme qui se bat pour que son fils joue à la poupée pendant qu’un migrant joue au docteur avec sa fille.» Pénible dégât collatéral de l’affaire de Cologne que cet empressement à salir un mouvement qui a tant combattu pour faire pénaliser le viol. C’est pourtant après une forte mobilisation des féministes qu’il fut reconnu en France comme un crime, et non plus un délit : c’était en 1980, peu de temps après l’émotion suscitée par le viol, par cinq hommes, d’un couple de femmes à Aix-en-Provence. Merci à Gisèle Halimi et à sa défense des victimes face à l’avocat Gilbert Collard, qui s’empresse à présent d’accuser les féministes d’inaction. Plus tard, en 1992, c’est aussi grâce à une forte mobilisation de femmes engagées que le viol conjugal a enfin été légalement reconnu.


A Paris, 74 % des viols commis dans des espaces privés

22 janvier 2016

Une étude de l'Observatoire national de la délinquance fait le point sur les agressions sexuelles dans la capitale, démentant plusieurs idées reçues.

Le viol à Paris : tel est le délicat sujet du rapport publié vendredi par l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales. Se basant sur un échantillon de 688 viols déclarés aux autorités dans la capitale entre 2013 et 2014, l’enquête remet en cause plusieurs idées reçues. Montrant par exemple que l’essentiel des viols se déroulent dans des lieux privés, ou encore que la violence physique n’est pas le moyen le plus couramment employé par leurs auteurs. Le point en quelques chiffres.


Le Prince des poubelles au château

24/01/2016





Mort en 1999, Chomo, formé aux Beaux-Arts de Paris, était un sculpteur admiré par Cocteau, Breton et Dali. - Mort en 1999, Chomo, formé aux Beaux-Arts de Paris, était un sculpteur admiré par Cocteau, Breton et Dali. - (Photos NR, Patrice Deschamps)Mort en 1999, Chomo, formé aux Beaux-Arts de Paris, était un sculpteur admiré par Cocteau, Breton et Dali. - (Photos NR, Patrice Deschamps)
Mort en 1999, Chomo, formé aux Beaux-Arts de Paris, était un sculpteur admiré par Cocteau, Breton et Dali. - (Photos NR, Patrice Deschamps)
Bienvenue dans l’univers fantastique de Chomo, un artiste pluridisciplinaire qui a vécu reclus pendant quarante ans en forêt de Fontainebleau et qui n’utilisait que des matériaux de récupération.
Considérée comme unique, l'exposition photos « Capa et la couleur », actuellement au cœur du château de Tours, ne doit pas faire oublier « Fais un rêve avec Chomo ! », dédiée au génial artiste pluridisciplinaire Roger Chomeaux, dit Chomo.

L'exposition, à l'initiative des commissaires Aymeric Rouillac et Laurent Danchin, donne à voir les œuvres fantasques et fantastiques d'un artiste aujourd'hui disparu qui, bien avant la COP 21, avait compris que la planète était en danger.


L'exposition de Goujoun'Art sera consacrée à l'art brut

24/01/2016


Assemblée générale de Goujoun'Art.
Assemblée générale de Goujoun'Art.
L'assemblée générale de Goujoun'Art s'est tenue le samedi 16 janvier à 17 h 30 à la mairie deGoujounac en présence d'une soixantaine de personnes, dont le maire Jacques Roux et sa première adjointe Lucienne Sagnet. Le programme de la prochaine exposition de Goujoun'Art, organisée tous les deux ans, a été dévoilé par la présidente Ginette Costes. La prochaine exposition se déroulera du 4 au 12 juin sur «L'Art brut» avec un hommage à Gaston Mouly né à Goujounac en 1922. Cet entrepreneur de maçonnerie à Lherm était devenu, à la retraite, un créateur connu nationalement et internationalement dans les musées de l'art brut. 

vendredi 22 janvier 2016

Affaire Barbot. Psychologue et psychiatres en désaccord

  • Karine Pontchateau, présidente de la cour d'assises, entourée de ses assesseurs de la cour.
    Karine Pontchateau, présidente de la cour d'assises, entourée de ses assesseurs de la cour. | Franck Dubray

Didier Barbot, jugé pour l'assassinat de sa femme Anne, avec sa maîtresse Stéphanie Livet, est-il un pervers manipulateur ou un lâche qui a préféré le meurtre à la vérité?

En désaccord total avec les conclusions de l'expert psychologue Dominique Bichon, Me Franck Boëzec a demandé et obtenu le retour d'un des experts psychiatres. Après le Dr Thomas, mardi 19 janvier, l'un des avocats de Didier Barbot, jugé avec sa maîtresse Stéphanie Livet pour l'assassinat de sa femme, a obtenu l'audition de son collègue et cosignataire du rapport, le Dr Alric.

« Pas 36 solutions en psychiatrie »

Le psychiatre commence par distinguer sa spécialité de la psychologie. « Le terme de perversion n'est pas le même en psychiatrie et en psychologie. » Pour lui, « il n'y a pas 36 solutions en psychiatrie. » Les patients peuvent être névrosés, psychotiques ou pervers. Mais, insiste-t-il, « le terme pervers, il faut le dissocier de perversité qui est le fait de tordre la réalité, l’arranger. Le pervers n’est pas sociable. Pour lui, l’autre n’existe pas : il est rangé au rang d’objet. Le pervers n’a pas de désir, il n’a que des besoins. » Il considère ainsi qu'il ne pose « pas de diagnostic au sens médical, mais au sens commun, oui. »

Sommes-nous tous potentiellement fous ?

MOTHERBOARD 22 January 2016 
« J'ai un projet, devenir fou ». Quand Fiodor Dostoïevski, du haut de ses 17 ans, balance l'une de ses punchlines les plus célèbres, il est en fait dans l'erreur la plus totale. Il est impossible de devenir fou : on nait fou. Tous autant que nous sommes. Ce serait comme de demander à un singe de devenir singe. Il ne peut pas le faire, puisqu'il est déjà singe. Soyons clair : il n'existe aucun individu psychologiquement sain et équilibré sur terre.
De fait, la folie n'a pas de définition stricte. Son appréciation est soumise à tout un tas de critères qui varient énormément en fonction des normes sociales, du contexte historique, du bon sens commun, ou d'un nombre infini de détails plus ou moins farfelus qui peuvent aller de la couleur des cheveux à la sensibilité politique. L'individu le plus sain d'esprit que vous connaissiez sera forcément considéré comme fou à lier si vous le placez au beau milieu d'un groupe social aux normes suffisamment opposées aux siennes. Un mec intelligent mais complètement bourré, qui titube et insulte des objets inanimés, serait classé parmi les dingues au milieu d'une tribu aborigène n'ayant jamais absorbé la moindre goutte d'alcool. Alors que pour vous, c'est juste Tonton Patrick, un type sain qui a commencé l’apéritif un peu trop tôt.
Réciproquement, un chef de gang mexicain, capable de torturer et/ou de tuer n'importe quel type considéré comme hostile à ses intérêts, passe juste pour un garçon efficace auprès de sa hiérarchie. Transposez son comportement au sein de votre service administratif, et il sera traité de sociopathe. On peut même aller plus loin : prenez deux individus considérés comme sains au sein de leur système normatif. Appelons les Michel et Paul, parce qu'un peu de fantaisie ne fait jamais de mal à personne. Parvenez à convaincre le premier que le second est fou. Quel que soit le comportement adopté par Paul - clairement : le plus éloigné de la folie possible -, Michel trouvera toujours le moyen d’interpréter un geste, même complètement anodin, comme une manifestation de sa psychopathologie.

Réduire les risques liés au cannabis : les propositions décoiffantes du Pr Dautzenberg

14/01/2016


Paris, le jeudi 14 janvier 2016 - Pneumologue spécialiste de la lutte contre le tabac, le professeur Bertrand Dautzenberg estime que parallèlement aux politiques visant à restreindre l’accès aux produits nocifs et à encourager la prévention des comportements dangereux, l’accent doit également être mis sur la réduction des risques. Ainsi, face au cannabis, pour lequel il remarquait en novembre dernier lors d’un débat organisé par Libération l’échec des politiques répressives, le professeur Dautzenberg propose un discours inédit. A l’occasion du 20ème congrès de pneumologie de langue française à Lille, il défendra la pertinence de présenter aux consommateurs de cannabis (700 000 personnes en fument tous les jours en France et 1,4 million en consomment au moins dix fois par mois) des approches moins dangereuses.

Sans tabac et sans fumée : le cannabis est moins nocif

Révélées par Europe 1 et RTL, ces recommandations insistent tout d’abord sur la nécessité d’éviter d’ajouter du tabac au canabis. « Fumer sans tabac, c’est déjà un petit progrès parce que ça évite la dépendance tabagique » signale-t-il. Il donne d’autres pistes pour « se droguer » en limitant les risques : préférer la consommation dans des gâteaux (les célèbres space cake) ou en vaporisant le produit, ce qui permet d’éviter une combustion très nocive pour les poumons.

Le CHU de Grenoble a inauguré son unité de psychiatrie de l’enfant.

Le CHU de Grenoble a inauguré, ce vendredi 22 janvier, son unité de psychiatrie de l’enfant. Installé à proximité de l’hôpital couple-enfant, le bâtiment a été entièrement pensé pour s’adapter aux besoins des patients et personnels soignants.

Les nouveaux locaux de l'unité de psychiatrie de l'enfant compte près de 1000 m² de superficie. © CHU Grenoble Alpes
Les nouveaux locaux de l’unité de psychiatrie de l’enfant s’étendent sur près de 1000 mètres carrés. © CHU Grenoble Alpes
Délocalisée et excentrée jusqu’en octobre 2015, l’unité de psychiatrie de l’enfant(UPE) bénéficie désormais de locaux flambants neufs de 1.000 mètres carrés. Le tout conçu par le cabinet d’architectes grenoblois Arcanes, en partenariat avec les services techniques du CHU de Grenoble et les équipes soignantes.

Logements sociaux : le pouvoir d’attribution des maires remis en cause

Le Monde.fr Par Isabelle Rey-Lefebvre
C’était, au lendemain des attentats de début janvier 2015, une promesse forte de Manuel Valls. Lors de ses vœux à la presse, le premier ministre avait souhaité combattre « la relégation périurbaine, les ghettos (…) un apartheid territorial, social, ethnique qui s’est imposé à notre pays ». Un an après, elle se concrétise dans le projet de loi Egalité et citoyenneté.
Le texte, piloté par Matignon mais préparé par le ministère du logement et Thierry Repentin, délégué interministériel à la mixité sociale dans l’habitat – en fait une sorte de n°1 bis du logement, qui a l’oreille du premier ministre –, a été transmis au Conseil d’Etat, pour avis, lundi 18 janvier. Il devrait être examiné, début mars, en conseil des ministres et avant l’été au Parlement. Son volet logement, le plus important, risque de déplaire fortement aux élus locaux.
L’objectif est de mettre à contribution les communes urbaines pour qu’elles accueillent sans discrimination les populations modestes et fragiles, et soulager ainsi les secteurs de« relégation », selon le terme du premier ministre, à commencer par les près de 1 300 quartiers dits prioritaires de la politique de la ville. Deux leviers sont mobilisés pour y parvenir : la production de logements sociaux et leur attribution.

Sommes-nous obsédés par la religion ?






Du Grain à moudre

Syndiquer le contenupar Hervé GardetteLe site de l'émission
du lundi au vendredi de 18h20 à 19h Durée moyenne : 39 minutes
Ecoutez l'émission39 minutes
21.01.2016 - 18:20

Tout semble aujourd’hui nous ramener à la religion : qu’il s’agisse d’aborder les relations internationales ou les grands sujets de société. Paradoxe : malgré cette omniprésence, nous avons du mal à penser le religieux.


Un militant athée sur la Place Saint Pierre. REUTERS PHOTOGRAPHER © REUTERS

Olivier Adam est écrivain. Dans le journal Libération du 30 janvier 2015, il disait : « J’allume la télévision, la radio. Et ils sont là. Partout. Des religieux. De toutes confessions. Des durs. Des mous. Des excités. Des conciliants. Ils s’expriment. Au même titre que les élus, les chercheurs, les intellectuels. Ils formulent des analyses, émettent des préconisations. S’immiscent dans le débat public. Ils ont voix au chapitre. »