En partant d'une idée évidente, soit l'accompagnement de personnes handicapées sans solution et de leur famille, l'association mayennaise Geist21 a posé les bases d'une nouvelle approche de la personne. Parcours et empowerment pour mots d'ordre, elle compte réajuster le positionnement médico-social pour ouvrir la voie à la désinstitutionnalisation.
Et si l'établissement pouvait ne devenir qu'un pôle de ressources temporaire ? Cette question, l'association Geist 21, pour groupe d'étude pour l'insertion sociale des personnes porteuses de trisomie 21, se la pose depuis un moment. Plus encore, elle entend bien en faire un simple constat. Notions d'empowerment et de parcours pour principaux piliers, la structure de Mayenne a ainsi réussi à convaincre l'ARS Pays de la Loire de tester un nouveau modèle d'accompagnement. Baptisé Prisme — pour palette ressources au service de l'inclusion socio-médicale et expérimentale des personnes en situation de handicap —, ce projet, s'il prévoit pour l'heure de restructurer les huit services de l'association, entend à terme proposer une alternative au modèle organisationnel et économique de rigueur sur le secteur médico-social.