Le suicide mi-décembre du Pr Jean-Louis Mégnien à l'Hôpital européen Georges-Pompidou à Paris est bien "le révélateur de dysfonctionnements". C'est le constat de la mission interne à l'AP-HP dans sa note d'étape. Ses membres ne réclament pas pour autant le départ de la directrice. Un premier rapport qui ne fait pas l'unanimité chez les médecins.
Missionnés par l'Assistance publique-hôpitaux de Paris (AP-HP) et la faculté de médecine Paris-Descartes pour éclaircir les circonstances du suicide le 17 décembre dernier du Pr Jean-Louis Mégnien, par défenestration sur son lieu de travail à l'Hôpital européen Georges-Pompidou (HEGP, lire ci-contre), Marie-Sophie Desaulle et les Prs Didier Houssin et Patrick Hardy ont remis ce samedi 16 janvier une note d'étape au directeur général du CHU francilien, Martin Hirsch, et au doyen de Paris-Descartes, le Pr Gérard Friedlander*. Rendue publique ce dimanche, cette première ébauche repose sur vingt auditions d'ores et déjà menées, sachant que sept autres sont programmées ces jours-ci et six souhaitées.