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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mercredi 18 novembre 2015

INTERVIEW «Un kamikaze ne se radicalise pas seul»

Par Marc Semo — 

Le sociologue Farhad Khosrokhavar, spécialiste des phénomènes de radicalisation, dresse le portrait-type des auteurs d’attaques-suicide

Spécialiste des phénomènes de radicalisation, le sociologue franco-iranien Farhad Khosrokhavar, directeur d’étude à l’Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS), auteur notamment de Radicalisation (Maison des sciences de l’homme, 192 pp., 2014), analyse pour Libération les profils des auteurs d’attentats-suicides.

Jusqu’ici, les attaques jihadistes commises sur le sol français étaient toujours ciblées, visant par exemple Charliepuis la communauté juive, en janvier 2015, ou des militaires français musulmans, comme le fit Merah avant de s’attaquer à une école juive de Toulouse. Nous nous trouvons maintenant face à un terrorisme aveugle, notamment parce que nombre des objectifs sensibles sont protégés, et donc plus difficiles à atteindre. 

mardi 17 novembre 2015

Mortalité et morbidité plus importante chez les SDF

Alain Dorra 17.11.2015

Les adultes sans domicile sont en mauvaise santé physique et mentale. C’est ce que montre une enquête menée en 2012 en France métropolitaine auprès de 3741 SDF, dont les résultats sont rapportés dans le BEH du 17 novembre.
Près de 24%  des SDF sont en partie édentés et 7% totalement, conséquence d'un recours au dentiste plutôt rare, déjà évoqué par une récente étude de la Drees. 9% sont en sous-poids et 17% sont obèses. Près d’un quart sont déprimés.  Autre constat, une santé mentale fragilisée est souvent, chez les sans domicile, associée à des évènements graves vécus pendant l’enfance, ainsi qu’à une consommation d’alcool à risques. 

Une protection sociale limitée

LE MONDE | 17.11.2015| Par Serge Marquis

D’un montant maximum de 807,65 euros mensuels, l' allocation pour adulte handicapé n’est versée, en fait par la Caisse d’allocations familiales, qu’à la condition que le revenu du ménage (et non du foyer fiscal) ne dépasse pas le double de cette somme, soit 1 615,30 euros.
D’un montant maximum de 807,65 euros mensuels, l' allocation pour adulte handicapé n’est versée, en fait par la Caisse d’allocations familiales, qu’à la condition que le revenu du ménage (et non du foyer fiscal) ne dépasse pas le double de cette somme, soit 1 615,30 euros.

Quelle est la couverture sociale d’une personne en situation de handicap ? Dans bien des cas, le dispositif en faveur des personnes handicapées se révèle imparfait, sinon inapproprié, voire injuste.


Prenons l’exemple de la fameuse allocation pour adulte handicapé (AAH), dont chacun pourrait croire qu’elle bénéficie à toute personne reconnue handicapée au taux d’invalidité de 80 % par la Maison départementale des personnes handicapées (MDPH). D’un montant maximum de 807,65 euros mensuels, cette allocation n’est versée, en fait par la Caisse d’allocations familiales (CAF), qu’à la condition que le revenu du ménage (et non du foyer fiscal) ne dépasse pas le double de cette somme, soit 1 615,30 euros.

16 tentatives de suicide chez les enfants depuis 2014

Séminaire sur la santé mentale à Tizi-Ouzou

À Tizi-Ouzou, 16 tentatives de suicide en été enregistrées chez les enfants depuis 2014. C’est ce qui ressort du bilan de la direction de la santé, présenté hier à l’assemblée populaire de wilaya à l’occasion d’un séminaire sur la santé mentale, lors duquel on parlait aussi des adultes avec 195 tentatives et 16 suicides. La santé mentale est, depuis hier, au centre d’un séminaire initié à l’APW de Tizi-Ouzou. Un problème de santé public qui touche toutes les tranches d’âge. 


Dernière action de soutien pour la psychiatrie

RJB SUISSE 16.11.2015

Résultat de recherche d'images pour "Dernière action de soutien pour la psychiatrie"

La pétition « Pour le maintien d’une psychiatrie de qualité et de proximité » a récolté quelque 7500 signatures. Les employés des services psychiatriques Jura bernois – Bienne – Seeland ont déposé les paraphes à Berne lundi à l’ouverture de la session du Grand Conseil bernois. 200 personnes ont participé à la manifestation. Il s’agissait de leur cinquième et dernière action, en lien avec les mesures d’économie engendrées par l’autonomisation des services psychiatriques dans le canton de Berne et les 60 licenciements annoncés. Selon le secrétaire régional du syndicat des services publics, le résultat de la récolte de signatures dépasse largement les attentes. Thomas Sauvain tablait en effet sur quelque 3000 paraphes. Ce sont finalement 4000 personnes de plus qui ont manifesté leur soutien.

lundi 16 novembre 2015

Schizophrénie : un programme pour aider les proches

12.11.15 
La Croix consacre un article à Profamille, un programme d'aide aux proches de personnes atteintes de schizophrénie. Objectif : mieux les informer sur ce trouble et leur apprendre des techniques pour gérer les situations difficiles. Un congrès dédié à cette méthode se tient actuellement au ministère de la Santé.

Règles de confidentialité frustrantes en santé mentale

LE JOURNAL DU QUEBEC  JOHANNE ROY 9 novembre 2015

Les proches de personnes souffrant de maladie mentale se plaignent d’être tenus à l’écart


Les proches des personnes souffrant de maladie mentale sont souvent tenus dans l’ignorance, à cause des règles rigides de confidentialité dans le réseau de la santé qui peuvent parfois avoir des conséquences dramatiques.
«On nous rapporte des histoires d’horreurs, des situations aberrantes, où les familles sont dans la noirceur totale. On ne veut pas remettre en question la confidentialité, mais il faut mieux baliser ces règles qui sont appliquées de façon très inégale dans le réseau de la santé», opine Hélène Lévesque, directrice générale de la Boussole, à Québec, organisme qui soutient les proches des personnes atteintes de maladie mentale.
Les intervenants de la Boussole ont suivi, il y a quelques années, la famille d’un jeune homme qui s’est suicidé peu après sa sortie de l’hôpital. Ses proches n’avaient pas été avisés qu’il avait obtenu son congé. En plus d’être durement éprouvée par ce deuil, la famille a eu du mal à accepter le fait qu’elle ait été tenue à l’écart, illustre Mme Lévesque.
«Allez lui demander!»
Lorsque son frère atteint de schizophrénie a été hospitalisé, Céline (prénom modifié) a tenté d’avoir des informations sur l’état de santé de celui-ci, mais elle s’est butée à une fin de non-recevoir frustrante du personnel soignant.

Comment le centre hospitalier Esquirol soigne les auteurs de délits sexuels

LIMOUSIN > LIMOGES 16/11/15 


L'unité Foucault, au centre hospitalier spécialisé Esquirol de Limoges
L'unité Foucault, au centre hospitalier spécialisé Esquirol de Limoges
La prise en charge psychiatrique des victimes de violences sexuelles est une évidence. Celle des auteurs beaucoup moins. Une mission délicate assurée par le personnel de l’unité Michel-Foucault.
Ce sont des patients complexes, que la société juge souvent « intraitables », mais que l’hôpital Esquirol cherche à soigner pour prévenir la récidive. Les auteurs de violences sexuelles sont pris en charge à Limoges de manière structurée depuis 2007, avec l’ouverture d’une unité baptisée Michel-Foucault.



dimanche 15 novembre 2015

Epilepsie, le plus étrange des orgasmes

Le Monde Blogs 

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La psychothérapie à distance

14/11/2015




(Dessin Thierry Jollet)
De plus en plus de psys ont recours à Internet pour suivre leurs patients. Ces séances à distance, via webcam, e-mail ou SMS, sont-elles vraiment efficaces ? Et comment en faire bon usage ?
Au premier regard, des sites tels que Wengo ou Jeconsulteunpsy.com ressemblent à des supermarchés de la thérapie. Les prestations des praticiens y sont évaluées comme le sont les hôtels sur TripAdvisor. Pourtant, ce sont tous de vrais psychologues issus de l'université. Impossible pour eux de tricher, car ils doivent afficher leur numéro Adeli (1) prouvant qu'ils sont réellement diplômés. La plupart travaillent également dans des institutions de soin ou en cabinet. Voici quelques clés pour bien comprendre ces séances d'un autre type. 

Ces grandes plate-formes proposent surtout du conseil, une écoute bienveillante, plus qu'une thérapie au sens strict du terme. « On est davantage dans le registre du coaching, ce qui ne signifie pas que ces consultations ne sont pas thérapeutiques. Il y a de l'empathie, de la compassion », précise le psychanalyste Olivier Douville (2), qui utilise souvent Skype pour suivre des patients ou superviser des psychanalystes installés à l'étranger.
Les séances en ligne permettent à des habitants de régions pauvres en offres thérapeutiques de consulter sans avoir à effectuer des dizaines de kilomètres pour un rendez-vous de quarante-cinq minutes. Si les consultations des plate-formes spécialisées dépassent rarement le nombre de cinq ou six sur une courte période, il est possible, via le site d'un praticien, d'entreprendre un travail plus approfondi.



Cela n'arrive pas qu'aux autres... Alcoolisme, les médecins ne sont pas épargnés

13.11.2015


Les professionnels de santé seraient-ils de plus en plus fragilisés ? En 2010, une étude de la Drees estimait que plus d’un généraliste sur dix était en détresse psychologique, les femmes étant deux fois plus concernées.

Les chiffres de l’association MOTS sont même inquiétants : il y aurait 2,5 fois plus de suicides chez les médecins que dans le reste de la population, 45 praticiens – généralistes en majorité – tenteraient même de mettre fin à leurs jours chaque année en France.

La science telle qu’elle se fait (2/4) : Comment le corps se défend-il face à lui-même ?






Les Nouveaux chemins de la connaissance

Syndiquer le contenupar Adèle Van Reeth
du lundi au vendredi de 10h à 10h54 Durée moyenne : 53 minutes
Ecoutez l'émission53 minutes

Lire la suite et écouter l'émission ... 

10.11.2015 

Emissions en partenariat avec Les rencontres Citéphilo 2015:

http://www.citephilo.org/


Vous vivez : c'est bien. Mais survivez-vous ? Votre système immunitaire est-il assez bon guerrier ?

La question se pose : notre système de défense doit affronter les multiples infections qui nous envahissent, aux hasards de la vie. Il doit répondre à leur diversité par sa complexité.

Hasard, complexité : deux notions qui permettent d'expliquer le fonctionnement du système immunitaire, et que peut éclairer la philosophie.


"Hyacinthe changé en fleur" (1769), de Nicolas-René Jollain  













Les TMS représentent 87 % des maladies professionnelles

Sophie Martos
| 13.11.2015  
En 2014, 1,1 million de sinistres (accidents du travail, de trajet et maladies professionnelles) ont été reconnus et pris en charge, dont plus de 750 000 ayant entraîné un arrêt de travail ou une incapacité permanente, selon le bilan annuel de la branche accidents du travail et maladies professionnelles (AT-MP) de la CNAM.

Le nombre d’accidents du travail (AT) ayant entraîné un arrêt ou une incapacité permanente augmente légèrement en 2014 s’élevant à 621 111 contre 618 263 en 2013. La fréquence des accidents du travail est de 34 pour 1 000 salariés. Ces chiffres restent toutefois parmi « les plus bas depuis 1970 », souligne le Dr Marine Jeantet, directrice des risques professionnels à la CNAM.

Une association danoise accouche d’une application utile

Paris, le samedi 14 novembre 2015 – Dans quelques jours, l’Organisation non gouvernementale (ONG) danoise Maternity Foundation recevra le prix des droits de l’Homme de l’Ambassade de France, créé par l’ambassadeur de France à Copenhague, François Zimeray. Cette association s’illustre en effet depuis dix ans pour ses actions auprès des femmes enceintes des pays les plus pauvres du monde, frappés par une très forte mortalité maternelle. Avec pour devise : «Aucune femme ne devrait mourir en donnant la vie », l’ONG rappelle systématiquement que 289 000 femmes succombent chaque année dans le monde après des complications liées à l’accouchement, alors que ces dernières pourraient être prévenues dans 90 % des cas par une meilleure formation des professionnels de santé et des femmes et grâce à des conditions d’hygiène améliorées. dans 90 % des cas. Aussi, Maternity Foundation n’écarte aucune voie pour renforcer la sécurité de la naissance dans les pays en voie de développement et notamment pas les nouvelles technologies.

Mères

14/11/2015





Londres, le samedi 14 novembre 2015 - Une naissance fait souvent couler des larmes. Soulagement, délivrance, appréhension se mêlent en un instant où il semble vain de vouloir résister à la douceur de pleurer. Les larmes ne coulent pas toujours uniquement sur les joues des mères ou des pères. Une famille élargie peut également se laisser submerger par l’émotion. Cependant, quand Malin Stenberg a accouché l’année dernière de son fils Vincent en Suède, ce sont des centaines de femmes à travers le monde, des femmes qu’elle ne connaissait pas qui ont pleuré avec elle.

Le deuil d’un enfant qui ne naîtra jamais

Sophie Lewis était devant son poste de télévision lorsque fut annoncée l’arrivée du petit Vincent à Göteborg, une ville de Suède qu’elle n’a jamais visitée et assez éloignée de sa Grande-Bretagne. Elle n’avait jamais vu le visage de Malin et pourtant, les larmes sont venues. « C’était tellement intense. Je ne savais plus quoi faire, quoi penser ». Car si Sophie Lewis ignore pratiquement tout de Malin, elle partage avec elle le même syndrome de Mayer-Rokitansky-Kuster-Hauser (MRKH). Quasiment au même âge, Sophie et Malin ont appris qu’elles ne pourraient jamais avoir d’enfant, en raison d’un utérus quasiment inexistant. « Je n’ai pas parfaitement réalisé à l’époque. J’avais seize ans. Je partageais principalement du bon temps avec mes amies » se souvient Sophie dans les colonnes du Guardian. Pour Malin, le choc a été plus immédiat. « Quand on apprend que l’on a pas d’utérus, c’est une partie de sa vie de femme qui s’envole. J’ai du faire le deuil d’un bébé que je n’avais même pas le droit d’espérer » raconte-t-elle dans le Daily Mail.