Les pénuries de carburant et de médicaments pourraient conduire à la fermeture d’un hôpital de la capitale yéménite Sanaa, qui traite des centaines d’enfants et de femmes enceintes, a affirmé lundi l’organisation humanitaire Save the Children.
« La situation est critique », a déclaré Halel Al Bahri, directeur adjoint de l’hôpital Al Sabeen, ajoutant que « si cet hôpital ferme, des enfants et des femmes mourront », selon un communiqué diffusé par Save the Children qui soutient l’établissement.
67 services d’urgences sur 650 seraient menacés à plus ou moins brève échéance de transformation en "centre de soins non programmés", autrement dit des centres de consultations sans rendez-vous, mais sans urgentistes. C’est le Figaro qui l’affirme en se référant au rapport remis cet été par Jean -Yves Grall à Marisol Touraine.
Alors que la prochaine réunion du comité de suivi sur le dispositif expérimental ouvert par la DGOS sur les psychologues dans les hôpitaux publics doit se tenir le 8 septembre, le Syndicat national des psychologues (SNP) dénonce le 31 août, dans un communiqué, le "mutisme et l'opacité complète" de ce comité. Il renouvelle sa demande d'intégrer ce comité, "afin que les règles de représentativité soient les mêmes pour les orthophonistes et les sages-femmes comme pour les psychologues", en intégrant des organisations professionnelles en son sein. "Alors que la précarité de la profession est inchangée— plus de 50% de contractuels—[lire aussi ci-contre] et que les délais s'allongent pour obtenir une consultation psychologique, nous interrogeons le ministère de la Santé sur les propositions de travail qu'il entend tirer de l'expérimentation", poursuit le SNP. Ceci "afin de consolider l'inscription des psychologues dans les hôpitaux et de les rendre plus accessibles aux patients".
Dans l'ensemble des publications de base du GIA, durant les années 1970, le constat que les personnes internées en psychiatrie n'ont aucun droit, sont privées de liberté sans aucune possibilité de débat contradictoire, et donc sans droit à la défense, est une constante. Le constat de cet état de fait, révoltant en soi, est à la base du développement de l'action juridique du Groupe information asiles.
Note liminaire. Je publie cet article sur l’Internet, alors qu’il m’a été initialement commandé par un sociologue du programme interdisciplinaire « Contrast », pour un numéro spécial de la Revue de droit sanitaire et social (RDSS) sur la liberté d’aller et de venir. J’ai préféré couper court à toute discrimination que je pourrais subir dans le cadre de cette revue sur mon absence de statut social et sur ce qui a été mon ancienne situation de personne handicapée sur motif psychiatrique, et refuser cette proposition de publication.
Exergue : « La psychiatrie est tout sauf une science. Sauf à dire qu’elle est une science de la répression. » Philippe Bernardet [3], lors d’une réunion du Groupe information asiles (GIA), au printemps 1990 [4].
I. - Introduction :
Il faut préciser que c’est l’action juridique systématique du Groupe information asiles (GIA), essentiellement de par les rédactions bénévoles et le leadership de Philippe Bernardet, ainsi que le fait que cette action ait pu essaimer, qui ont conduit au versant judiciaire de la loi du 5 juillet 2011 relative aux droits et à la protection des personnes faisant l'objet de soins psychiatriques. Cette loi, prise sur un projet de réforme Gouvernemental initial hostile à toute judiciarisation et déposé le 5 mai 2010 à la présidence de l’Assemblée nationale, a en effet judiciarisé partiellement l'hospitalisation sans consentement, du fait d'une décision du Conseil constitutionnel no 2010-71, Mme Danièle A., du 26 novembre 2010. Cette jurisprudence constitutionnelle est une décision prise sur une question prioritaire de constitutionnalité, à partir d’une contestation en légalité formelle, devant la juridiction administrative, d’une hospitalisation sur demande d'un tiers. C’est cette décision qui a contraint le Gouvernement de Nicolas Sarkozy à modifier son projet de loi initial, sur une lettre rectificative du Ministère du travail, de l'emploi et de la santé, du 26 janvier 2011. Il faut observer que les conclusions de la question prioritaire de constitutionnalité à la base de la décision du 26 novembre 2010 du Conseil constitutionnel, ont été l'œuvre d'une scission du GIA en date de novembre 2000, l’Association française contre l’abus psychiatrique (AFCAP)[5]. Le Groupe information asiles intervint volontairement dans cette instance renforçant ainsi les arguments de la requérante principale qui était une ancienne adhérente du GIA, par des conclusions d’intervention rédigées par Me Corinne Vaillant.
SEOUL, 30 août (Yonhap) -- Le taux de suicide en Corée du Sud est le plus élevé parmi les pays membres de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) et le peuple sud-coréen est celui qui a le moins confiance en sa santé, a montré ce dimanche un rapport.
Une étude édifiante devrait inciter les patients à rester polis s'ils veulent un bon diagnostic, des anesthésistes qui ne veulent pas passer pour des professionnels incompétents, l'envoi de SMS pour calmer la douleur physique, des étiquettes de couleur pour mieux se nourrir, une plainte pour une IVG ratée en Italie et des carabins dopés... La rédaction d'Hospimediaa sélectionné quelques événements marquants de cette dernière semaineen France et à l'international.
LE MONDE SCIENCE ET TECHNO | | Par Anne Pélouas (Montréal, correspondance)
Comme un moteur de voiture tournant trop vite, les neurones du cerveau qui jouent un rôle dans le contrôle du mouvement consomment plus d’énergie que d’autres. Dès lors, ces cellules s’épuisent plus vite et meurent. » Louis-Eric Trudeau, professeur de pharmacologie et de neurosciences à l’université de Montréal, explique ainsi, par une surchauffe de neurones, l’un des mystères de la maladie de Parkinson, qui touche des millions de personnes à travers le monde. Les résultats de son équipe, associée à des chercheurs des universités Laval et d’Ottawa, ont été publiés le 27 août dans la revue Current Biology. Ils ouvrent la voie à la création de modèles animaux qui font encore défaut dans le cas de cette maladie neurodégénérative, voire à de nouvelles perspectives de traitement.
La troisième tentative aura été la bonne pour la flibansérine, que le laboratoire américain Sprout commercialisera aux Etats-Unis à partir du 17 octobre sous le nom d’Addyi dans l’indication « traitement du trouble du désir sexuel hypoactif généralisé [HSDD, dans la terminologie psychiatrique américaine] chez la femme avant la ménopause ».L’autorisation de mise sur le marché (AMM) accordée le 18 août par la Food and Drug Administration (FDA) américaine fait en effet suite à deux rejets en 2010 et 2013, en raison d’une efficacité limitée et surtout d’effets secondaires sérieux (« baisse sévère de la tension artérielle » et syncopes).
Cette balance bénéfices/risques n’a pas changé. Pourtant, soumise au lobbying intense de Sprout et accusée par une partie des organisations féministes d’avoir précédemment refusé d’accorder son feu vert par sexisme, la FDA a fini par céder. Elle révèle ainsi sa « vulnérabilité », comme le titre un éditorial de Nature du 27 août. Comment expliquer ce revirement, synonyme de jackpot pour le laboratoire Sprout ?
« L’approbation d’aujourd’hui fournit une option de traitement autorisé aux femmes perturbées par leur faible désir sexuel, a indiqué le docteur Janet Woodcock, directrice du Centre d’évaluation et de recherche sur les médicaments de la FDA, lors de l’annonce de la décision le 18 août 2015. La FDA s’efforce de protéger et de promouvoir la santé des femmes, et nous nous engageons à soutenir le développement de traitements sûrs et efficaces pour la dysfonction sexuelle féminine. » Une langue de bois qui reflète mal les doutes sur l’efficacité de la flibansérine et les certitudes sur ses effets secondaires.
Traitement de la dépression
La première fois que le dossier est soumis à la FDA, le 27 octobre 2009, la molécule flibansérine est la propriété du laboratoire Boehringer Ingelheim. Celui-ci l’avait initialement testée comme traitement de la dépression sévère, car il agit sur des neurotransmetteurs du système nerveux central. Sans succès. Le 27 août 2010, la FDA explique son rejet dans une lettre circonstanciée. Réuni le 18 juin 2010, le comité d’experts de l’agence avait estimé par dix voix contre une que les deux essais cliniques de phase III « ne montraient pas d’amélioration statistiquement significative par rapport à un placebo sur l’un des deux principaux critères d’efficacité déterminé au préalable, qui évaluait quotidiennement le désir sexuel au moyen d’un journal électronique » tenu par les participantes.
L’effet n’était positif que « sur un critère secondaire mesurant le désir sexuel avec un autre instrument connu sous le nom d’index de la fonction sexuelle féminine (FSFI) », résume un mémorandum de la FDA daté du 8 mai 2015. Boehringer Ingelheim déclarait que cet autre outil, avec déclaration toutes les quatre semaines des événements sexuels de la période écoulée, était le mieux à même de mesurer le désir sexuel. Ce n’était pas l’avis des experts de la FDA, qui reprochent au FSFI un biais de mémorisation. En outre, les experts n’avalisaient pas le fait que le laboratoire se soit rabattu sur un critère secondaire en l’absence d’amélioration du critère principal.
Boissons énergisantes, caféine concentrée, mais aussi Ritaline ou encore corticoïdes… La consommation de psychostimulants pour améliorer ses performances intellectuelles est fréquente chez les étudiants en médecine, selon une enquête française en cours de publication. Bien décrite sur les campus américains, où elle est de plus de plus en vogue depuis vingt ans, cette pratique dite de neuroenhancement, terme traduit par « neuro-augmentation » ou « neuro-optimisation », était jusqu’ici très peu étudiée dans l’Hexagone. Mais une étude, inédite par son ampleur, menée par six médecins auprès d’un échantillon représentatif de 1 700 étudiants en médecine et jeunes diplômés, montre que le phénomène est loin d’être marginal.
Nous sommes passés, en quelques années, d’une médecine qui soignait à une médecine qui répare, et la maladie se laisse de plus en plus décrire comme une panne – dont la mort serait seulement la plus résistante. C’est là le signe du triomphe d’une conception mécaniste du vivant, telle que l’époque moderne, issue de Descartes, l’opposait au vitalisme : l’organisme est constitué d’un ensemble de pièces susceptibles d’être rectifiées, voire remplacées.
L’art du médecin traditionnel, soucieux d’identifier la cause de la maladie à partir d’un examen clinique faisant droit à la parole du patient autant qu’à l’interprétation des signes de son état physique, est aujourd’hui en passe de devenir archaïque. La médecine en voie de développement, dite « connectée » parce qu’elle mobilise les technologies numériques investies dans l’imagerie, ainsi que dans un nombre croissant d’applications mobiles et de biocapteurs, consacre la promotion de l’ingénieur expert en données qui sait croiser et corréler les innombrables informations fournies par tous ces objets que l’on qualifie d’« intelligents ».
La porte est ainsi ouverte, dit-on, à une médecine personnalisée qui pourrait prédire et prévenir la maladie, grâce à la mise en corrélation des mesures du fonctionnement des organes d’un patient avec les bases de données collectées sur les pathologies d’une population d’individus exponentielle.
La médecine prédictive sera moins explicative que statistique, ce qui ne saurait être une objection pour une démarche mécaniste qui se préoccupe surtout de produire et de maîtriser des effets.
Force est de constater que la santé elle-même n’est plus ce qu’elle était : on l’a longtemps définie comme l’absence de maladie, et on la reconnaissait au « silence des organes » qui l’accompagnait.
LE MONDE| | Par Emmanuelle Jardonnet (Weston-super-Mare (Royaume-Uni), envoyée spéciale)
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L'installation de Bill Barminski, "Security Screening Room", à l'entrée de l'exposition. Crédits : VIRGINIE NOEL POUR "LE MONDE"facebooktwittergoogle +linkedinpinterest
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Des visiteuses près d'une sculpture signée Banksy.Crédits : VIRGINIE NOEL POUR "LE MONDE"facebooktwittergoogle +linkedinpinterest
"Cendrillon accidentée" connaît le destin de Lady Di : son carrosse s’est renversé, et des paparazzis motards bombardent la scène de leurs flashs. Crédits : VIRGINIE NOEL POUR "LE MONDE"facebooktwittergoogle +linkedinpinterest
Weston-super-Mare, nombril du monde ? Avant d’avoir la moindre idée de l’événement qui se tramait dans le plus grand secret depuis des mois, les regards des curieux du monde entier étaient depuis quelques jours braqués sur cette petite cité balnéaire endormie du Somerset, au sud-ouest de l’Angleterre, à une trentaine de kilomètres de Bristol. Des indices laissaient penser que Banksy l’avait élue comme théâtre d’un nouveau projet. L’hypothèse a électrisé les réseaux sociaux.
Jeudi 20 août au matin, le voile était officiellement levé : le plus célèbre et mystérieux des artistes urbains annonçait sur Internet l’ouverture dès le lendemain de Dismaland (mélange de Disneyland et de lugubre), son « Bemusement Park » (jeu de mot entre parc d’attractions et perplexité). Et la modeste Weston-super-Mare devenait, à la grande surprise de ses habitants, the place to be. Une destination convoitée qui se présente pourtant comme « le nouveau parc d’attractions le plus décevant de Grande-Bretagne ! », et « un festival artistique, d’attractions foraines et d’anarchisme de bas niveau », comme le précise le plan des lieux avec cette tournure d’esprit savoureusement provocatrice devenue la marque de fabrique de l’artiste.
« Un souvenir d’enfance »
Le choix de cette ville pour imaginer son parc désenchanté n’était pas tout à fait un hasard. Sur ce même site, large promontoire en pierre sur la plage, existait une piscine, le Tropicana, fermée il y a une quinzaine d’années. Enfant, quand Weston-super-Mare était encore une destination populaire du week-end pour les habitants de Bristol, le jeune Banksy la fréquentait. « Il vient faire revivre un souvenir d’enfance, qu’il partage avec beaucoup de monde ici »,explique son ami Inkie, figure du graffiti à Bristol.
Dans un entretien au magazine d’art urbain Juxtapoz, Banksy explique que ce public de locaux, qui ne fréquente pas les musées dans leur majorité, est aussi, pour lui, « le public parfait » pour découvrir les œuvres de la cinquantaine d’artistes qu’il a choisi de présenter. « Banksy n’a pas fait d’école d’art, c’est une personne du peuple, et il continue à s’adresser à tout un chacun dans ses œuvres. L’art est pour lui une plate-forme pour commenter notre société », souligne Rob Dean, qui dirige Where The Wall, une structure consacrée à la culture du street art à Bristol.
La schizophrénie est une maladie du cerveau qui atteint aujourd'hui environ 1% de la population mondiale (2 fois plus que des malades atteints d'Alzheimer). Il s'agit d'une maladie qui survient surtout chez les adolescents ou en début d'âge adulte (entre 15 et 30 ans) peu importe le sexe, l’ethnie etc...
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ENTENDRE DES VOIX DANS SA TÊTE...
Un groupe de médecins, avec l'aide de leurs de patients atteints de schizophrénie, ont crée cette vidéo ci-dessous en se basant sur leurs témoignages. Pour être le plus proche possible de la réalité, ils ont par la suite fait écouter ce son à des schizophrènes pour être sûr que ce qu'ils entendaient dans leur tête était similaire à ces sons. Ce son a été réalisé avec des patients anglophones... imaginez la même chose en Français.
LE MONDE SCIENCE ET TECHNO | | Par Vahé Ter Minassian
L’essentiel est, paraît-il, invisible pour les yeux. Sans doute, n’est-ce pas entièrement vrai en astronomie, une discipline où tout, ou presque, dépend de la lumière. Des premières découvertes réalisées à l’aide de la lunette de Galilée aux données sophistiquées obtenues par le satellite Planck, le rayonnement électromagnétique émis par les astres, à différentes longueurs d’ondes, est à la base de la majeure partie de nos connaissances sur l’Univers, sur ses caractéristiques actuelles comme sur son histoire. Les photons qui le constituent sont-ils pour autant les seuls à même de livrer une information sur le cosmos ? A lire l’ouvrage de Pierre Binétruy, on réalise que ce n’est probablement pas le cas. Professeur au laboratoire Astroparticule et cosmologie de l’université Paris-Diderot, du CNRS et de l’Observatoire de Paris, ce physicien est le responsable français de LISA (Laser Interferometry Satellite Antenna), une ambitieuse mission en cours de définition à l’Agence spatiale européenne (ESA). A l’instar d’autres expériences conduites à travers le monde, LISA vise à tester, à partir de 2034, l’une des prédictions de la théorie de la relativité générale d’Albert Einstein : l’existence d’ondes gravitationnelles.
Selon des chercheurs de l'Université de Columbia, l'analyse des troubles de la pensée par des algorithmes informatiques permet de détecter avec succès les futurs troubles psychotiques.
De nombreux moyens existent pour detecter les psychoses débutantes. Selon une étude publiée mercredi 26 août par des chercheurs de l'Université de Columbia et par IBM Research dans la revue NPJ-Schizophrenia, une méthode informatique permettrait de mieux détecter psychoses débutantes. La schizophrénie est une forme de trouble psychothique touchant près de 1% de la population qui se traduit par une perte de contact avec la réalité et surtout une altération de la pensée. Cheryl Corcoran, professeur de psychiatrie à l'Université de Columbia confirme ce postulat : "un trouble de la pensée est une caractéristique majeure permettant d'anticiper l'apparition de la schizophrénie".
Des chercheurs tentent de développer un test sanguin pour dépister, parmi des sujets à très haut risque, ceux qui développeront une schizophrénie. Objectif : les traiter très tôt pour atténuer, voire éviter, la maladie.
Taciturne, renfermé, colérique, un brin parano et des résultats scolaires en chute libre… Bien des parents soupirent devant ces signes classiques de la crise d'adolescence. Mais chez 1 % des 14-27 ans, ils cachent un risque réel: celui de développer une psychose, au premier rang desquelles la redoutéeschizophrénie. Un dépistage précoce des 20 à 30 % de ces sujets à risque qui développeront une psychose est essentiel, car le pronostic d'évolution dépend beaucoup de la rapidité de prise en charge.
Or différencier une mauvaise passe de signes avant-coureurs de la maladie n'est pas chose aisée, en particulier chez l'adolescent à propos duquel les neurosciences ont montré que les structures cérébrales (comme ses comportements) sont «normalement anormales». Ces symptômes peuvent être sujets à mille interprétations de la part des familles, dont certaines affichent une singulière tolérance à des déviances inquiétantes - quand ce ne sont pas les jeunes eux-mêmes qui cachent les plus graves, notamment les hallucinations.
Symptômes non spécifiques
Les médecins, en particulier les non-spécialistes, ne sont pas mieux armés: les prodromes de la maladie, signes annonciateurs d'une possible schizophrénie débutante, ne lui sont pas spécifiques, pas plus que les facteurs de risque. «Un même type de stress pourra favoriser chez l'un une dépression, chez l'autre une schizophrénie et chez un troisième rien du tout selon la façon dont le cerveau est “câblé” ou prédisposé», explique le Pr Marie-Odile Krebs, chef de service à l'hôpital Sainte-Anne (Paris) et directrice de recherches Inserm-université Paris-Descartes.
Le parasite de la toxoplasmose joue-t-il un rôle important dans l’apparition de maladies psychiatriques comme la schizophrénie et le trouble bipolaire (maniaco-dépressif) ?
Comme l’explique Le Point, « il est des associations qui semblent improbables aux yeux des non-scientifiques et dont la mise en évidence permettrait, pourtant, d’améliorer la santé de patients jusqu’à présent difficiles à soigner. Celle du protozoaire Toxoplasma gondii (transmis notamment par les chats) et des maladies psychiatriques de type schizophrénie et trouble bipolaire en fait partie ».
Cette association semble de plus en plus évidente aux yeux des chercheurs. En Belgique ou en France, on estime qu’un peu moins de la moitié de la population a été en contact avec ce parasite, mais la proportion atteint 60 à 90% chez les patients souffrant de schizophrénie ou de trouble bipolaire, alors que l’infection est aussi plus fréquente en cas de trouble obsessionnel compulsif (Toc).
En travaux depuis plus d'un an, le nouvel hôpital de jour « Pierre de Lune » a été investi, mardi, par l'équipe soignante et les patients : ci-contre, Delphine Sautour, cadre-infirmière et Fabienne Gélébart, l'une des onze infirmières de l'équipe. Après plus d'un an de travaux, le nouvel hôpital de jour en psychiatrie « Pierre de Lune » propose un lieu spacieux pour prendre en charge au mieux les patients. Finis les problèmes de mises aux normes et autres contraintes de l'hôpital de jour en psychiatrie « Pierre de Lune », jusqu'alors situé rue de La Fontaine-Blanche. Aux abords du Champ-de-Foire, c'est dans un établissement flambant neuf que les patients et le personnel soignant ont pris leurs quartiers, mardi.