À partir du 14 mai prochain, les sculptures de Lego de Nathan Sawaya s'installent à Paris, Porte de Versailles, après avoir voyagé partout dans le monde.
L'exposition met en scène plus de 100 œuvres d'art surprenantes créées avec les briques Lego, toutes pensées par l'artiste américain Nathan Sawaya. Sur 1500 m², c'est plus de 1 million de briques qui seront exposées.
Plus de 90 % de la population française a une bonne opinion des infirmiers, selon les résultats de deux enquêtes, l'une internationale menée par Sanofi, l'autre menée en France par la Mutuelle Nationale des Hospitaliers (MNH) à l'occasion de la Journée internationale de l'infirmière, ce mardi 12 mai 2015.
L’expression « tempête dans un verre d’eau » est rendue en anglais par « storm in a teacup », orage dans une tasse de thé. À la lecture d’un article paru dans The Australian & New Zealand Journal of Psychiatry, on peut se demander si cette expression (ayant inspiré la chanteuse britannique Lynsey de Paul) [1] ne prendrait pas désormais une connotation inattendue, puisqu’elle serait d’ordre thérapeutique !
En effet, une équipe de l’Université Huazhong (à Wuhan, Chine) a consacré une méta-analyse au rôle protecteur du thé en matière de dépression.
Portant sur 1 374 participants avec un syndrome de Tourette (ST) et 1 142 membres de leur famille non affectés par cette maladie, une étude publiée aux États-Unis est consacrée aux comorbidités psychiatriques associées au ST, un trouble neuropsychiatrique « débutant dans l’enfance et caractérisé par des tics moteurs et verbaux » (dont la connotation volontiers grossière aggrave le retentissement social de la maladie).
Diverses comorbidités psychiatriques peuvent en effet se rencontrer dans cette affection et « entraîner une souffrance et des difficultés parfois plus marquées » que les symptômes propres au ST lui-même. Les troubles déficitaires de l’attention avec hyperactivité (TDAH) représentent la comorbidité la plus fréquemment associée au ST (54 % des cas), suivie sans surprise (vu leur parenté clinique avec les tics constitutifs du ST) par les troubles obsessionnels compulsifs (TOC, dans 50 % des cas).
SantéL'Alternative propose de repenser la prise en charge de la santé mentale en la coordonnant.
L'hôpital psychiatrique de Belle-Idée.Image: archives Pascal Frautschi
«La santé mentale est à la jonction entre le médical et la vie communautaire, qui inclut les structures intermédiaires et l'encadrement social. Or les moyens manquent pour coordonner tous les acteurs impliqués dans la prise en charge, qui ne se réduit pas à celle du milieu hospitalier.» Esther Hartmann, ancienne députée écologiste et psychologue, a fait partie du groupe de travail de l'Alternative, qui a élaboré un nouveau projet cantonal pour la psychiatrie. Présentée mercredi, cette «nouvelle vision» a pour objectif d'alimenter la réflexion du Canton lors de l'écriture de la planification sanitaire 2016-2020.
L’Observatoire des maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (MICI) vient de réaliser une étude inédite, en collaboration avec le CHU de Nancy, pour évaluer le vécu des patients atteints de ces pathologies chroniques invalidantes. Il en ressort que 50 % d’entre eux présentent des symptômes dépressifs et qu’un tiers est anxieux.
À l’occasion de la Journée mondiale des Maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (MICI) du 19 mai, l’Association François Aupetit (AFA) et les laboratoires AbbVie lancent une campagne de soutien aux malades, pour mieux informer le grand public sur ces pathologies et « valoriser les défis quotidiens relevés par les patients ».
L’objectif est de faire comprendre au plus grand nombre la réalité des difficultés que rencontrent les malades dans leur vie de tous les jours, et de mesurer l’impact important de ces pathologies sur leur parcours scolaire et professionnel. Aujourd’hui, en France, près de 200 000 personnes sont touchées par la maladie de Crohn (120 000) et la rectocolite hémorragique (80 000). Chaque année, environ 6 000 nouveaux cas sont diagnostiqués pour ces deux maladies – soit plus de 20 nouveaux cas par jour.
Le docteur Stéphane Amadéo, président de l'association SOS Suicide
PAPEETE, 11 mai 2015 - L’association SOS Suicide organise un jeu concours, du 11 au 31 mai, afin d’informer sur l’acte suicidaire et lutter contre les idées reçues au sujet des personnes qui passent à l’acte. Chez les 15-44 ans, le suicide est la 1ere cause de mortalité en Polynésie française.
Les personnes qui parlent de leur intention de se suicider ne le font-elles que pour attirer l’attention ? ; Une personne joviale est-elle vraiment à l’abri du suicide ? : Les idées reçues ne manquent pas lorsqu'on aborde la question du suicide. C’est pour les combattre que l’association SOS Suicide organise, du 11 au 31 mai, un quiz pour attirer l’attention du public sur un phénomène sanitaire auquel la Polynésie n’échappe pas. Le suicide est la première cause de mortalité chez les 15-44 ans, devant les accidents de la route.
L'opération vise plus particulièrement les 15-24 ans. "Il s’agit d’éveiller la conscience par rapport à ce problème", explique le docteur Stéphane Amadéo, psychiatre au Centre hospitalier de Taaone et président de l’association SOS Suicide. "Il y a une prévention possible. On peut préparer les gens à être plus attentifs, plus réceptifs, plus sensibles à cette situation. Si jamais ils croisent quelqu’un qui exprime des idées de suicide, ils n’en viendront pas à penser que c’est juste pour attirer l’attention".
Jusqu'à la fin de l'année, Anne Vilquin va installer son laboratoire dans le service de psychiatrie. Avec une cinquantaine de patients, elle va concevoir quatre expositions.
Dans son atelier installé dans l’unité de psychiatrie Nerval, Anne Vilquin va associer les malades à sa création. L’artiste y sera présente trois après-midi par semaine et impliquera les patients dans son travail.
« Le titre de docteur vient d’être conféré par la Faculté de médecine de Montpellier à trois jeunes femmes, deux Russes et une Anglaise. Cette dernière, Mlle Hamilton, a envisagé dans sa thèse le rôle des infirmières dans les hôpitaux. La nouvelle doctoresse (qui a obtenu la mention Très bien) a insisté sur la nécessité d’une instruction rigoureusement scientifique pour les infirmières, reléguant les sœurs de charité, le plus souvent dépourvues de connaissances techniques, à la chapelle, les montrant inaptes à servir utilement les malades et plus préoccupées de leur salut moral que de leur santé. »
Dans la maison parisienne de Sarah Levine, cinq enfants âgés de 10 ans à 1 an jouent autour de la table de la salle à manger. Elly, Addy, Darvin, Oscar, et Viviane pourraient être frères et sœurs, ou cousins. La réalité est plus compliquée. Ils n’ont pas tous de lien de famille, et pourtant ils en forment une. Biscornue, atypique, mais une famille tout de même. Son lien est le duo de femmes assises avec les enfants, qui se disent « comme dessœurs ». En fait, l’une a porté l’enfant de l’autre. Aimée Melton, 41 ans, a mis au monde Oscar, 4 ans, le fils de Sarah, 46 ans. Elles sont toutes deux américaines. Sarah est installée à Paris depuis dix ans, et mariée à un Français. Aimée passe une semaine chez Sarah avec ses trois enfants.
ALPES Par Jean-Christophe Pain Publié le 08/05/2015
Le rugby peut être un outil de réinsertion sociale pour les personnes atteintes de schizophrénie. Des médecins et éducateurs du centre hospitalier psychiatrique Alpes-Isere l'expérimentent depuis un an. Une première en France.
Christophe, Cyrille, Arthur, Clara, tous sont diagnostiqués schizophrènes.Désorganisation, délire paranoide, ces symptômes peuvent les isoler socialement.
Pourtant, ils participent au tournoi de touch-rugby organisé par lecentre de réhabilitation psychosociale de Grenoble. Ils viennent de Bourg en Bresse, de Lyon, et s'entraînent depuis plusieurs mois tous ensemble.
Consultante et communicatrice en santé et bien-être
Peut-être que les temps ont changé, peut-être que les gens qui souffrent osent enfin parler de leur mal de vivre, de leurs problèmes de santé mentale. Peut-être que le changement de mentalités face aux tabous de la maladie mentale s'est bien amorcé, grâce aux efforts de tous ceux qui se mobilisent pour informer et surtout sensibiliser, certains rémunérés, d'autres bien nombreux non, certains parmi des célébrités adulées qui veulent donner le bon exemple, d'autres anonymes, parfois appréciés, parfois incompris, et nombreuses fois des rescapés, témoins convaincus que la souffrance est humaine et qu'elle n'a rien d'une maladie honteuse.
Mais le danger est réel pour certains qui affichent leur maladie ou pour d'autres qui sont affichés malgré eux, comme le danger a été réel pour ceux qu'on a même poussés à se dire "malades mentaux", avec toute une charge négative liée à cela dans le contexte et l'environnement où ça s'est fait.
La psychiatrie de nos jours n'est pas ce qu'elle était du temps où l'on disait les femmes hystériques quand elles souffraient ou qu'on axait le traitement des psychotiques, des traumatisés ou des dépressifs, exclusivement sur la médication, bien que des résistances aux nouvelles pratiques plus proches de la réalité des besoins des patients existent encore, mais les changements ne se sont pas produits du jour au lendemain et des gens ont souffert le long des essais et erreurs en traitements et méthodes d'intervention.
LE MONDE | ParHubert Védrine (Ancien ministre des affaires étrangères)
Voir la Méditerranée transformée en cimetière marin pour tant de ceux qui cherchent la terre d’asile, ou de cocagne, européenne, est un tel choc qu’il va – peut-être – sortir l’Europe de sa longue léthargie stratégique et de ses abstractions généreuses mais éthérées et largement stériles sur l’humanité. En surmontant ses contradictions, l’Europe se métamorphoserait et se grandirait.
Que faire pour cela ? Il n’y a pas « une » mesure miracle, mais un ensemble d’actions à définir, à expliquer et à mener. Chacune nécessite de trancher entre pays européens ou entre institutions européennes, ou entre opinions et gouvernements, ou entre bureaucraties, et donc du courage politique. L’ensemble constituerait la politique européenne de l’asile et de l’immigration, crédible, assumée et durable, qui fait défaut.
Elle fut l’une des premières femmes à voter. Soixante-dix ans après, alors que le ministère de l’Intérieur célébrait l’obtention de ce droit, rencontre avec la truculente Jacqueline Ayme, 91 ans.
Elle a l’iris azur, les cheveux blancs, un sourire à requinquer un régiment de déprimés, l’esprit frondeur. Jacqueline Ayme adore dire : « Je suis un dinosaure, j’ai 91 ans, je n’ai même pas de téléphone portable. » Elle fume des cigarettes fines mentholées, ne rechigne pas devant un apéro, ne s’interdit rien. Elle écoute la radio non-stop, ses émissions favorites à la télévision traitent d’histoire ou de politique et, pour tromper la solitude, elle lit beaucoup. Allure trotte-menu sur ses petits talons, veste pailletée, legging noir et Shalimar. A l’épaule, elle arbore son sac à main des grands jours. C’en est un. Ce 29 avril, elle est sur l’estrade de la salle de conférences de la Place Beauvau, devant Bernard Cazeneuve, le ministre de l’Intérieur, et une centaine d’auditeurs. Ce n’est pas rien. Elle participe à la cérémonie commémorant le droit de vote des femmes. C’était pour les élections municipales le 29 avril et le 13 mai 1945. Il y a soixante-dix ans. Jacqueline Ayme votait pour la première fois à Verdun.
« Nos cœurs étaient tristes »
Entre quatre yeux, elle confie, désinvolte, que « voter ne [lui] a rien fait de spécial ». Elle rappelle le contexte, l’Occupation, les privations, les amis déportés dans les camps. « Voter n’était pas une joie, la Libération par les Américains l’avait été, mais nos cœurs étaient tristes. » Elle est née en 1924, à Verdun. Famille maternelle de paysans. « Catholiques mais pas bigots. » Aînée de trois filles. Seize ans d’écart avec la benjamine. Ses parents, natifs aussi de Verdun, étaient adolescents lors de la Première Guerre mondiale. Un champ de bataille. Pas d’école. Sa mère fait des ménages, son père travaille dans les chemins de fer. « Ils vivotaient, nous habitions avec mes grands-parents. J’étais une bonne élève. Après mon certificat d’études, je voulais devenir sage-femme. »
Mardi, ce sera la Journée internationale de l’infirmière. Piqûre de rappel sur le malaise de la profession avec Sarah Desmier, infirmière engagée.
Elle a connu l'âge d'or des infirmières. Diplôme en poche un vendredi de décembre 2003, elle entrait à l'hôpital de Niort le mardi suivant. Avant même de sortir de l'Institut de formation en soins infirmiers (Ifsi) de Niort, Sarah Desmier avait sa promesse d'embauche.
Les temps ont changé.« J'ai un collègue qui arrive de Lille, diplômé en juillet dernier, il est le seul à avoir signé un contrat à durée indéterminée dans sa promo… certains de ses collègues en sont à accepter des postes d'aides soignants »,maugrée l'infirmière en psychiatrie au centre hospitalier de Niort.
Les effectifs ont augmenté dans les écoles et les réformes sont passées par là. La loi Bachelot avec la tarification à l'activité, la réforme des retraites, la toute dernière loi santé« qui est dans la continuité ce que l'on vit difficilement parce que c'est un gouvernement de gauche qui l'a votée »… Le ras-le-bol de la profession n'est pas loin.« Ça bouillonne sous le couvercle »,flaire Sarah Desmier qui se serait bien passer de « faire partie de la génération d'infirmières qui ont pris sept ans de travail supplémentaire en trois mois ».
07/05/2015 Dans mon billet consacré au site Web RésoGardes, je regrettais l'absence d'application mobile pour trouver à l'aide de son smartphone une pharmacie ouverte à partir de sa position géographique donnée par le GPS de l'appareil. Depuis la lacune a été comblée avec l'application Ma Pharmacie Mobile qui est disponible gratuitement sur Android et iOS.
Michel Lejoyeux, directeur du service de psychiatrie et d'addictologie à l'hôpital Bichat et auteur de "Les 5 clés du comportement: Construire soi-même son optimisme", éd. Le Livre de Poche
Spécialiste des comportements addictifs, Michel Lejoyeux est professeur de psychiatrie et d'addictologie à l'université Paris-7. Il dirige les services de psychiatrie et d'addictologie des hôpitaux Bichat et Maison-Blanche. Il est déjà l'auteur de plusieurs ouvrages dont, aux éditions Plon, Les Secrets de nos comportements et Changer... en mieux
La médecine fait des progrès, sauf pour les dérèglements graves de la psyché. C’est le constat d’Andrew Scull dans son histoire culturelle de la folie
Il y avait une idée, au moins une, sur laquelle on croyait pouvoir s’accorder : celle selon laquelle le progrès médical a rallongé notre espérance de vie en bonne santé. Sauf qu’apparemment, ce n’est pas vrai: pas pour tout le monde. Les personnes souffrant de troubles psychiques graves vivent 10 à 25 ans moins longtemps que le reste d’entre nous. Apparemment, cette situation s’aggrave à un rythme accéléré. «Sur ce plan, nous semblons être en train de régresser», note Andrew Scull.
Professeur à San Diego, sociologue des sciences, historien de la psychiatrie et de la folie, le chercheur états-unien vient de publier Madness in Civilization *, une somme retraçant les tentatives de comprendre et de soigner la maladie mentale de l’époque de l’Ancien Testament à celle du DSM-5 – la très controversée nouvelle version (datée de mai 2013) du Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux, dans lequel la Société américaine de psychiatrie répertorie les souffrances de l’esprit.
Paris, le samedi 9 mai 2015 – Quarante femmes journalistes ont révélé cette semaine quelques secrets d’alcôve plus édifiants que croustillants sur l’attitude des responsables politiques. Des témoignages qui confirment la persistance de réflexes primaires chez certains hommes de pouvoir. Comme beaucoup l’ont fait remarquer, même si la sphère politique connaît quelques particularités (le sentiment d’impunité pourrait y être plus développé que dans d’autres domaines), elle n’a pas l’apanage du sexisme. La recherche scientifique et la médecine peuvent ainsi donner elles aussi des exemples récurrents de manifestation du machisme ordinaire.
Faites-vous aider par des hommes !
Régulièrement, la blogosphère s’alarme de comportements plus qu’entachés de sexisme dans le milieu scientifique et médical. Ces derniers mois, les alertes n’ont cependant pas concerné l’évocation d’allusions à caractère sexuel totalement déplacées ou de gestes peu recommandables, mais se sont concentrées sur la dépréciation de la qualité professionnelle des femmes… uniquement en raison de leur sexe. Le journaliste du Monde Pierre Barthélémy est ainsi revenu il y a quelques jours sur les révélations faites par la généticienne britannique Fiona Ingleby (université du Sussex). « Avec sa consœur Megan Head, biologiste à l'Australian National University, Fiona Ingleby a conçu et rédigé une étude consacrée aux différences de traitement entre hommes et femmes dans le délicat passage de la thèse au post-doctorat » expose le journaliste. La revue à laquelle a été adressée l’étude l’a refusée et certaines des explications données par le relecteur manquaient quelque peu de pertinence scientifique. Outre la critique d’un travail «méthodologiquement faible », Fiona Ingleby, document à l’appui, signale comment il leur a été conseillé de « trouver un ou deux biologistes masculins avec lesquels travailler (ou du mois d’obtenir d’eux qu’ils relisent l’étude ou, mieux encore, qu’ils en soient les actifs co-signataires) ». Raison de cette suggestion iconoclaste: « cela permettrait d’éviter que l’étude ne s’écarte trop loin des données et glisse vers "des hypothèses idéologiquement biaisées" » écrit encore le relecteur !
Aujourd'hui, 130.000 personnes sont séropositives en France et environ 30.000 l'ignorent. «Il y a un besoin urgent de les dépister, pour elles-mêmes, parce qu'on vit mieux avec la maladie si on est rapidement mis sous traitement, mais aussi pour les autres pour enrayer la propagation de la maladie. Ce dispositif présente un intérêt de santé publique», explique Franck Barbier, responsable des nouvelles stratégies de santé au sein del'association Aides.
L’insurrection est un truc de branleur. C’est la conclusion qu’on peut tirer de la joyeuse lecture de Voyage autour de mon sexe : il existe peu d’activités aussi profondément anticapitalistes que l’amour en solitaire : « Une sorte de doigt d’honneur aux principes de croissance, de production et de consommation qui nous gouvernent. » Qui pourrait réfuter la parfaite et merveilleuse gratuité du sexe imaginaire ? Thibault de Montaigu, dans un texte empruntant son titre, comme sa facétieuse irrévérence, au classique Voyage autour de ma chambre, de Xavier de Maistre (1794), nous convainc sans mal qu’il y a dans la caresse à soi-même de la mutinerie, de la sédition, une résistance au monde comme il va. La découverte l’enchante et nous ravit.
Très prégnante dans les pays anglo-saxons, la mode de mettre en ligne ses vidéos d’accouchement pourrait proliférer chez nous.
Trente-neuf minutes. C’est long. C’est une expulsion. C’est le temps qu’a mis la Britannique Gemma Vaughan pour accoucher de son fils, il y a un mois… Et bon, quoi ? Eh bien, la jeune femme de 25 ans, originaire du Kent, a mis en ligne, non pas sur son site perso mais sur YouTube, ces presque trois quarts d’heure assez étranges et plus qu’intimes dans le but de faire profiter l’humanité de son expérience. C’est du moins ce qu’elle a expliqué récemment dans une interview auDaily Mail (la jeune femme n’a, à ce jour, pas donné suite à nos demandes répétées d’interview).
Le pôle psychiatrie du centre hospitalier intercommunal de Haute-Comté fait peau neuve. L’activité sera centralisée dans un bâtiment rénové.
«On se fait du souci pour les gens, mais pas pour notre activité psychiatrique. Malheureusement pour la population, elle est florissante », constate Olivier Volle, directeur de l’hôpital intercommunal de Haute-Comté.
Les psychiatres sont, à Pontarlier, très sollicités. « On traite des personnes schizophrènes, maniaco-dépressives ou sujettes aux addictions, mais on a aussi beaucoup de dépressions. Personne n’est à l’abri, ça touche tout le monde, quels que soient l’âge, la richesse ou le niveau d’études », souligne Olivier Volle.
Développer une synergie
Les grandes manœuvres se poursuivent au sein de l’enceinte de l’hôpital : si la démolition de l’ancienne maison de retraite suit son cours, le bâtiment voisin dit de « la cure médicale », côté Doubs, va être réaménagé au profit d’une douzaine de chambres d’internat d’une part, et du pôle de psychiatrie d’autre part. Deux structures vont y déménager en fin d’année, avec l’ambition de tisser entre elles « une synergie future ».