Face à l'hétérogénéité des systèmes d'information des MDPH et des difficultés remontées du terrain, la CNSA a lancé un grand chantier pour faire évoluer ces solutions. Deux dispositifs se profilent alors : un SI unifié ou un SI harmonisé. L'Asip Santé a été chargée d'étudier les scénarios, qui intègrent tous deux un tronc commun en construction.
Après un audit mené en 2013 auprès des maisons départementales des personnes handicapées (MDPH), la Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie (CNSA) a décidé d'opérer un virage et de s'orienter vers une harmonisation des systèmes d'information (SI) de ces guichets uniques. Une nouvelle organisation qui devra faciliter le pilotage de l'activité des MDPH mais également la remontée de données nationales.
Après avoir bourgeonné sur le territoire français, les réseaux mémoire voient lentement mais sûrement, leurs crédits amputés. Ces dispositifs étaient pourtant présentés à l'époque comme LA réponse à l'organisation des soins de ville en matière de diagnostics précoces et du suivi des patients.
L'ENQUÊTE
Apparus sur le territoire au début des années deux-mille dans le sillon de la loi du 4 mars 2002, les réseaux de santé se sont organisés autour de quatre grands principes : l'accès aux soins, la coordination, la continuité et l'interdisciplinarité. Réaffirmés par lacirculaire de 2005relative à l'application du plan Alzheimer, les réseaux mémoire présageaient des jours heureux, à l'instar de leurs homologues relatifs au cancer, aux soins palliatifs, au diabète et à la périnatalité. L'objectif affiché par les pouvoirs publics pour 2007 parle de lui-même : un dispositif de consultation mémoire est prévu pour 15 000 personnes âgées de 75 ans et plus, entérinant alors la perspective de création de près de 350 dispositifs sur l'Hexagone.
Financés en premier lieu par le fonds d'amélioration de la qualité et de la coordination des soins de ville (Faqcsv) puis par le fonds d'intervention régional (Fir) une fois les ARH reconstituées en ARS, ces réseaux ont permis aux professionnels libéraux de faire connaître leurs velléités de collaboration aux grands plans de santé publique. Ainsi, et afin d’améliorer l’accès et la qualité du diagnostic, neurologues, gériatres, orthophonistes et neuropsychologues libéraux ont travaillé à faire de la médecine spécialisée de ville un lieu privilégié pour anticiper la maladie.Reste qu'une bonne dizaine d'années plus tard, ces derniers voient leurs financements se tarir.
Malgré le poids important des dépenses de santé dans les pays dits « riches », on observe que l’espérance de vie chez les schizophrènes y reste « inférieure de 20 % à celle de la population générale », rappellent les auteurs d’une étude britannique consacrée à l’évaluation des problèmes de santé physique parmi ce type de malades mentaux.
Afin d’apprécier « la qualité de l’évaluation et du traitement» des affections somatiques chez les patients schizophrènes, une étude britannique a été consacrée à la vérification rétrospective des dossiers de 5 091 patients âgés d’au moins 18 ans et souffrant de schizophrénie ou d’un trouble schizo-affectif. Les auteurs ont relevé notamment les informations (ou l’absence de données) relatives à « neuf aspects clés » de la santé physique. Huit éléments intéressent directement le sujet lui-même : poids, indice de masse corporelle (IMC), pression artérielle, glycémie, lipides sanguins (cholestérol total et lipoprotéines de haute densité, HDL) tabagisme, addiction à l’alcool, ou mésusage d’une autre substance. Et le dernier critère concerne son contexte héréditaire : présence éventuelle d’antécédents familiaux d’ordre cardiovasculaire ou/et métabolique (diabète, hypertension artérielle, dyslipidémie).
Les travaux du groupe Droit et éthique de la protection des personnes vulnérables se concrétisent. À l'occasion de la plénière du Comité national de bientraitance et des droits (CNBD) du 4 mars, Anne Caron-Déglise, présidente dudit groupe de travail a annoncé la publication prochaine de son rapport. D'une centaine de pages, celui-ci "introduit des propositions qui viseront à assurer l'effectivité des droits des personnes âgées", a assuré une source proche du dossier àHospimedia.
Les semaines passant, Fabienne Bidaux avait fini par se dire que le cancer généralisé qui la dévorait depuis des années lui accorderait encore un sursis. Au début du mois de décembre 2014, elle avait même recommencé à prendre quelques rendez-vous pour 2015. Sait-on jamais ? Et puis, le 22 janvier, au sortir d’une nouvelle hospitalisation de plusieurs jours à Caen, elle nous a annoncé au téléphone, d’une voix nouée : « C’est maintenant une question de quelques petites semaines, j’arrive sur le parcours final. »
Se confier au Monde, avait-elle décidé, serait sa contribution posthume au débat sur la fin de vie, au moment où commence l’examen d’une nouvelle loi à l’Assemblée nationale. Nous avoir contactés serait d’ailleurs le « seul acte militant » de cetteancienne responsable de médiathèque. Sa façon de dire que non, à 48 ans, elle n’avait pas envie de mourir. Sa démarche « égoïste », cen’était pas un acte suicidaire, mais une exigence de dignité. « Se suicider, c’est quelque chose de violent, disait-elle. Je m’en sens techniquement incapable. »
« Je n’ai pas pris cette décision d’aller mourir en Suisse par caprice ou mauvaise humeur », explique-t-elle en cette fin de matinée de janvier, dans le salon de son petit appartement, calme et lumineux, au rez-de-chaussée d’un immeuble sur les hauteurs de Caen. Célibataire et sans enfant, c’est là qu’elle vit depuis quelques années, après avoir quitté les Yvelines, où elle avait vécu, il y a près d’une dizaine d’années, une rupture douloureuse. Le moment « le plus pourri de [sa] vie ».
La 3e édition des semaines d'information sur la santé mentale aura lieu du 16 au 29 mars. Une quarantaine d'acteurs sont impliqués dans la démarche.
La santé mentale ne concerne pas seulement les personnes ayant des troubles, elle est l'affaire de tous. Le thème 2015 sera «1 000 facettes pour être bien dans sa tête». C'est une manifestation nationale qui permet de s'informer et d'échanger sur ce qu'est la santé mentale. Elle a comme objectif de sensibiliser les Narbonnais à l'importance de la santé mentale autant que sa santé physique. Les actions proposées durant ces quinze jours sont gratuites et ouvertes à tous.
Lundi 16 mars : La marche de lancement, départ de l'esplanade André-Malraux (médiathèque) à 16 heures.
Mercredi 18 mars : Manifestation culturelle avec de nombreuses animations et créations artistiques sur la place de l'Hôtel-de-Ville.
Vendredi 20 mars : Initiation à l'aquarelle sur la place Voltaire, de 10 heures à 12 heures.
Mardi 24 mars : Café-débat au café associatif de la maison des Potes (18 h 30 à 20 h 30). «Tous fous mais de quoi ?»
Nous vivons dans un monde de capteurs. Nous en avons presque tous plusieurs dans notre poche, au coeur de nos smartphones. Chaque nouveau dispositif électronique qui voit le jour ne cesse de nous en proposer de nouveaux. La liste de ce qu'ils permettent de mesurer et d'actionner ne cesse de s'allonger, nous dotant chaque jour de nouveaux "super-pouvoirs". Leur évolution et leur amélioration constante nous promettent qu'ils seront toujours capables de faire mieux, de faire plus que ce qu'ils font. Comme si le progrès technique qu'ils assuraient et l'amélioration incessante de leur fiabilité qu'ils promettaient étaient ceux d'une augmentation continue de notre connaissance de nous-mêmes, de nos capacités et de celles de notre environnement.
Que captent les capteurs ?
Une même technologie, des milliers de combinaisons
Dans la fascination que ces nouvelles capacités distillent, nous nous interrogeons rarement de connaître leurs limites, éblouies par les possibilités qu'ils permettent d'envisager. Parce que nous avons intégré la loi de Moore et que nous avons vécu l'amélioration constante des capacités des capteurs, nous envisageons sans ciller que leur miniaturisation et leur évolution progresseraient sans fin. Pourtant, même sous une technologie identique, les capacités d'un capteur, d'un système, sont différentes d'un dispositif l'autre.
Ce court-métrage vous fera voir le handicap autrement.
Crédit: Capture d'écran. Source: YouTube
"Vous aimez Star Wars?" Question peu banale dans le cadre d'un entretien d'embauche. C'est pourtant l'une des questions auxquelles devra répondre Thomas Howell, l'un des personnages de "The Interviewer". Un film qui vous fera changer de regard sur le handicap.
Thomas Howell pensait se rendre à un interview somme toute classique. Telle n'est pas sa surprise lorsqu'il découvre qu'il sera interrogé par un jeune homme atteint de trisomie 21, James Dexter.
LE MONDE SCIENCE ET TECHNO | | Par Sandrine Cabut (Champcevrais, Yonne, envoyée spéciale)
Sur la place du village, à quelques pas d’un arbre magnifique, un petit groupe bavarde en prenant le café. Un peu plus loin, quelques personnes lisent ou font la sieste, lovées dans des sortes de chaises longues en bois aux courbes accueillantes. Une scène presque ordinaire de la vie à la campagne.
Presque. Le tronc de l’olivier bicentenaire se prolonge par une ramification… de chêne. La « place du village » autour de laquelle s’organise la vie de la collectivité est recouverte d’une voûte en zinc, traversée par des verrières et des puits de lumière. C’est le cœur d’un bâtiment unique en son genre où résident, depuis novembre 2014, 18 autistes âgés de 20 à 60 ans.
Agencement, courbes, matériaux, couleurs, lumière, meubles… Tout a été pensé pour adoucir leur existence, en prenant en compte leurs handicaps et, singulièrement, l’hypersensibilité sensorielle. « J’avais une obsession : que les résidents n’aient pas l’impression d’être dans un hôpital, enfermés. Alors, j’ai supprimé les couloirs, anxiogènes, et imaginé un système de voûte elliptique qui donne du volume tout en étant protecteur », raconte l’architecte designer Emmanuel Negroni, en faisant la visite guidée.
Après avoir essayé de surfer sur l’«esprit du 11 janvier» pour faire passer la loi Macron (qui détricote encore plus le droit du travail), encouragé les enseignants à signaler les élèves récalcitrants à la minute de silence, voilà que notre gouvernement, par la voix de sa secrétaire d’Etat aux droits des femmes, Pascale Boistard, avance la proposition d’interdire le port du voile à l’université. Comment en est-on arrivés à ce que la laïcité et le féminisme se retrouvent, une fois encore (mais ici par le PS), instrumentalisés au profit de politiques discriminatoires ?
Qui seraient les personnes visées par une telle loi ? Des femmes, majeures, musulmanes. Il s’agirait donc de discrimination sexiste. Au nom du féminisme. Pour résumer : les partisans de cette proposition prônent une loi qui viserait finalement à exclure du système éducatif ces femmes qu’ils prétendent vouloir défendre !
Comme le soulignent les universitaires à l’origine d’une lettre ouverte à Mme Boistard, publiée le 8 mars dans Libération(qui a reçu l’appui de plus de 1 800 universitaires à ce jour et à laquelle je me suis associée, en tant qu’universitaire et féministe), cette dernière ne peut ignorer que depuis plus de dix ans, la question du voile «n’a fait qu’instrumentaliser à moindres frais les droits des femmes au profit de politiques racistes, aux relents paternalistes et colonialistes». Ni que la laïcité, c’est l’interdiction du port de signes religieux pour les agents de l’Etat et non pour les citoyens auxquels la loi garantit, par contre, la liberté de culte.
C’est à ce titre que l’exclusion des filles voilées de l’école primaire avait été condamnée par le Conseil d’Etat, lors de la première «affaire du voile» en 1989, comme une forme de discrimination religieuse contraire au principe de laïcité garanti par la Constitution. L’évolution du contexte sociopolitique et la progressive fabrique du «problème musulman» (1) ont rendu possible la remise en cause de cette décision par la loi de 2004 qui interdit le port de signes religieux dans les établissements primaires et secondaires publics. Et l’on assiste, depuis, à une progressive exclusion des femmes portant le foulard de la sphère scolaire et économique (des employées de crèches privées subventionnées, aux mères d’élèves interdites d’accompagner les sorties scolaires par la circulaire Châtel de 2012), au nom d’acceptions toujours plus extensives de la «mission de service public».
Un découpage contemporain de la clinique tend à isoler des comportements en fabriquant des nouvelles entités. A « l’agitation » décrite par la psychiatrie classique, à l’instabilité qualifiée de psychomotrice, au déficit attentionnel, répond désormais le terme d’hyperactivité. Cette supposée entité est intégrée au syndrome TDAH (trouble de l’attention et hyperactivité) et relève d’une clinique en mouvement. Agitation, à quoi se rajoute un déficit attentionnel, dont les signes seraient le défaut de concentration, les difficultés à fixer son attention. Quelle que soit la terminologie, l’hyperactivité relève de l’observation, une clinique du regard par opposition aux cliniques de la parole qui dénichent un autre rapport du sujet à ce qui fait en lui symptôme. Le symptôme n’est pas un simple « trouble » mais signe la particularité d’un sujet, il est une marque de jouissance et sa signification permet de déchiffrer la vérité, car il y a toujours du savoir en jeu dans ce réel qui touche aux fondements de la subjectivité.
Cette exposition photo présentée dans le cadre de la semaine d'information sur la santé mentale est le résultat d'un atelier de portraits mené par Jean-Robert Dantou, avec l'ensemble de la communauté d'un foyer psychiatrique : résidents, infirmiers, psychiatres, secrétaire, stagiaire, éducateurs spécialisés, agents des services hospitaliers, psychologues. Ensemble ils ont détourné et renversé les stéréotypes de l'iconographie photographique de ceux que l'on appelle les fous. Lire la suite ...
Une synthèse post-lacanienne La question des psychoses constitue pour la psychanalyse un enjeu crucial. Pas seulement du fait du retour en force de l'organicisme et du succès mondial des DSM, manuels de psychiatrie américains de référence. Mais surtout parce que le processus psychotique représente l'envers de l'objet fondamental de la théorie psychanalytique : la constitution de la subjectivité, dont il signe l'échec. La psychanalyse se trouve désormais en position de rendre compte du champ psychotique, mais pas sans un notable effort de réflexion épistémologique et de synthèse doctrinale.
« Infirmière ? Quel beau métier. Enfin, ce n’est pas un métier que je pourrais faire » ; « Tu vas voir, tu te lances dans une profession dans laquelle tu trouveras toujours du boulot ! » ; « Ce métier t’offre tellement de possibilités… Tu ne t’ennuieras jamais. » Que de belles paroles. Des paroles que l’on entend en boucle, lorsque l’on est étudiant infirmier. Cela a l’air idyllique, pas vrai ? Beau métier, profession riche en embauche, pleine de branches différentes… ça fait presque rêver. Mais à côté, qu’avons-nous ?
Je voudrais partager avec vous mon expérience. Exprimer ce que j’ai pu vivre, ressentir. La tempête qui fait rage dans mon esprit chaque jour qui passe et qui me pousse à vouloir interrompre chaque jour ma formation. Je suis aujourd’hui en 2ème année. J’ai validé ma 1ère année avec succès, mais les chemins que j’ai dû emprunter pour ça sont longs et sinueux. Les cicatrices qui marquent ma mémoire sont lourdes et profondes. Parce qu’il suffit d’un stage pour vous bousiller, pour écraser le peu de confiance que vous aviez de vous. Un stage pour tout décimer en vous, vous faire sentir moins que rien.
Le stage qui a ouvert ma 2ème année s’est déroulé dans un service de chirurgie orthopédique. Ou devrais-je dire : mon cauchemar s’est fait dans un service de chirurgie orthopédique. Une usine à prothèses où les patients ne sont finalement que des numéros. Il ne leur est attribué aucune identité, sinon une pathologie clairement définie et une chambre. Une ambiance totalement impersonnelle règne. Oh bien sûr, leur cas est abordé dans la salle de soins : celle-ci n’arrête pas de sonner pour rien ; ce qu’il peut m’épuiser avec ses plaintes quotidiennes, et j’en passe. Bien entendu, je ne reprends pas exactement les paroles entendues. Mais elles s’inspirent de ça. Y a le 22 qui sonne, t’y vas ? ; T’as vu la PTG du 1 ce matin ? ; …
Une usine à prothèses où les patients ne sont finalement que des numéros. Il ne leur est attribué aucune identité, sinon une pathologie clairement définie et une chambre.
Je suis arrivée dans le service en début d’après-midi. Personne pour m’accueillir, cadre absente. J’ai attendu sur une chaise que quelqu’un daigne m’accorder un minimum d’attention. Le soleil éclatait dans mon dos et m’hurlait de me tirer de là pour profiter de ses rayons. Ce que j’aurais dû faire, finalement. Cela m’aurait épargné bien des blessures. Une aide-soignante s’est approchée de moi, m’a montré où me changer et où déposer mes affaires. Une fois parée, une infirmière m’a harponné et m’a dit : Tu sais te servir d’un tensiomètre ? J’ai répondu que oui. Elle m’a dit d’en prendre un parmi tous et de la suivre pour une visite « au placard », comme ils l’appellent. Un lieu où sont entassées les personnes venant pour des soins ambulatoires. Ils arrivent le matin et repartent le soir. Le service ne m’a pas été présenté immédiatement. Personne ne m’a dit qu’il y avait deux ailes et que les équipes étaient divisées entre les deux à chaque fois. Je me suis vue emportée dans l’engrenage très vite. Trop vite.
Un collège infirmier français (CIF) s'est constitué officiellement samedi dernier. Regroupant 17 organisations représentatives de la profession, il se donne pour but d'apporter une meilleure réponse aux besoins de santé de la population, dans une "vision positive et innovante de la profession infirmière".
"Le collège Infirmier Français a une vocation fédératrice des organisations infirmières" explique Marie-Claude Gaste, sa présidente, dans un communiqué. "Il est un des interlocuteurs des autorités publiques en matière de santé. Il collabore avec les autres professionnels de santé, d'autres acteurs médico-sociaux et les associations d'usagers" ajoute-t-elle.
LA RECONNAISSANCE vient du Président de la République lui-même. En effet la campagne « La France s’engage » lancée en juin 2014, a vocation de faciliter les initiatives d’intérêt général socialement innovantes, portées bénévolement par des individus, des associations, des fondations, des entreprises.
Les Invités au Festin, sont pile dans le cadre, ils ont répondu à l’appel à projets. « Au titre du réseau des IAF, puisque l’un des critères est le caractère reproductible de l’expérience. Nous cherchions la valorisation de notre travail et un accompagnement renforcé » note Jean Besançon, directeur financier de la structure.
DANS LE FILM DE MARJANE SATRAPI, "THE VOICES", RYAN REYNOLDS INTERPRÈTE UN TUEUR QUI PARLE À SES ANIMAUX DE COMPAGNIE. L'HISTOIRE DU 7ÈME ART REGORGE DE CES PERSONNALITÉS DÉDOUBLÉES. LA PREUVE PAR 5 FILMS (FOIS DEUX).
L’étrange cas du Dr Jekyll et de Mr Hyde n’a pas fini de passionner les cinéastes. Pour cause : ce combat de plusieurs personnalités à l’intérieur même d’un seul homme est totalement représentatif du métier d’acteur, et est, dans une plus grande généralité, l’image même du 7ème Art.
A l’écran, on aime représenter les êtres à plusieurs visages comme le professeur Quirrell qui cache le reflet de l’âme décrépie de Voldemort derrière son turban dans le premier volet d’Harry Potter.
La maladie mentale a toujours été l’affaire du centre hospitalier de Colson. Depuis décembre 2014, l’établissement a changé de nom pour celui de centre hospitalier Maurice Despinoy et c'est tout une mutation qui s’opère dans le traitement de la santé mentale en Martinique.
Colloque
du séminaire « lalangue » du crpms
les 10 et 11 avril 2015
Deux ans de travail d’un groupe pluridisciplinaire nous ont amenés à
préciser ce qu’il en est de lalangue, concept introduit par Lacan au
début des années 1970.
Des clinicien(ne)s ont approché les champs de la psychanalyse d’enfants
et de la psychose à partir de phénomènes de langage qui ressortissent à
lalangue.
D’autres chercheurs, linguistes, anthropologues, poéticiens,
philosophes, musicologues, psychologues ont mis à l’épreuve ce qui,
dans leur recherche, s’éclaire de ce concept et l’illustre en retour.
Mais est-ce un concept ? Et en quoi son adoption change-t-elle quelque
chose à notre conception de l’inconscient ?
C’est vers cela que convergent nos discussions et par quoi débutera ce
colloque.