Florence Nightingale, instigatrice de nombreuses techniques de soins modernes, gardait une tortue dans son service lors de la guerre de Crimée car elle avait observé que la présence d'un animal diminuait l'anxiété des soldats blessés. Plus récemment, un psychothérapeute américain a observé, dans les années 1950, l'influence rassurante de son chien sur l'un de ses patients autistes et a lancé la psychothérapie facilitée par l'animal.
Les pays anglo-saxons utilisent beaucoup ces approches, malgré l'absence d'études sur large cohorte, nécessaires à une validation objective. La zoothérapie, qui inclut tous les types de thérapie faisant appel à l'animal, reste controversée, même dans les pays où elle est utilisée. Ses pires détracteurs l'accusent de poser un risque sanitaire pour les patients et de mettre en danger des animaux pour un effet que des robots pourraient suffire à obtenir et d'autres spécialistes, plus modérés, reconnaissent un effet uniquement lié à un effet placebo ou à une socialisation accrue par le simple événement de la présentation à un animal. Sans données scientifiques objectives, le recours à ces méthodes reste une question de conviction et d'expérience personnelle du thérapeute, qui joue de toute façon un rôle déterminant.