Comité d’Action Syndical de la Psychiatrie
Syndicat des psychiatres salariés CFE-CGC (SPS CFE-CGC), Syndicat National des Psychiatres Privés (SNPP), Syndicat des Psychiatres Français (SPF), Syndicat des Psychiatres des Hôpitaux (SPH), Union Syndicale de la Psychiatrie (USP).
Invités permanents
AFFEP : Association Française Fédérative des Etudiants en Psychiatrie
ASPMP : Association des Secteurs de Psychiatrie en Milieu Pénitentiaire
Communiqué 14 avril 2014
Les psychiatres français ont appris avec stupeur le projet de loi suisse qui prévoit d’abolir le secret professionnel des soignants à l’égard des personnes détenues afin de permettre de prévenir leurs éventuels comportements dangereux.
Les arguments aussi bien légaux qu’éthiques pour garantir le secret médical, une des modalités du secret professionnel, sont régulièrement avancés comme étant une garantie de la confiance accordée à tous les patients quelle que soit leur condition.
Malheureusement la rationalité de ces arguments se heurtant à l’aveuglement sécuritaire d’un pouvoir politique apeuré, il convient d’en appeler à des arguments plus pragmatiques. Les dirigeants politiques aimeraient pouvoir prendre des décisions concernant certaines personnes condamnées en étant assurés de leurs intentions exemptes de tout comportement répréhensible et en s’appuyant sur les confidences livrées aux soignants.