en 2014 | ||||
toute l'équipe de la maison rouge vous présente ses meilleurs voeux | ||||
du 13 février 2014 au 11 mai | Berlinde de Bruyckere et Philippe Vandenberg Il me faut tout oublier Cette exposition réunit le travail de deux artistes belges de générations différentes : une sculpteur, Berlinde de Bruyckere (née en 1964 à Gand) et un peintre, Philippe Vandenberg (1952, Gand -2009, Bruxelles), quasiment jamais exposé en France. Mathieu Pernot et Philippe Artières L’asile des photographies Un projet réalisé à partir des archives de l’hôpital Psychiatrique Le Bon Sauveur, situé à Picauville (Manche). Florian Pugnaire et David Raffini Le coefficient de Poisson Chaque année, l’association des amis de la maison rouge choisit et produit une oeuvre spécifique pour le patio de la fondation. | |||
du 14 juin au 21 septembre | La collection d’Antoine de Galbert Le mur A l’occasion de son dixième anniversaire, la maison rouge dévoilera, pour la première fois, toutes les œuvres de la collection d’Antoine de Galbert s’accrochant au mur. Présentées de manière aléatoire sur 200 mètres linéaires de cimaises, ces 1200 œuvres couvriront l’ensemble des murs disponibles de la fondation. | |||
du 17 octobre au 18 janvier | La collection de Bruno Decharme Débutée dans les années 80, la collection de Bruno Decharme rassemble les principaux créateurs de l’art brut du milieu du XIXe siècle à nos jours. | |||
et toujours | Rose bakery culture les amis de la maison rougeà partir de 95 € amis@lamaisonrouge.org la librairie située au 10bis bd de la bastille la librairie de la maison rouge est spécialisée en art contemporain. tel : +33 (0)1 43 43 02 76 www.bookstorming.com |
Quand elle démarre son cours sur la mondialisation, Angèle a encore du mal à poser sa voix. En revanche, pas de difficultés pour parler des échanges économiques ou culturels transfrontaliers qu'elle localise sur un planisphère, à l'aide de flèches colorées. En face, Olivier, lui aussi intimidé, filme la leçon d'histoire avec une tablette tactile. Deux professeurs stagiaires en train de faire leurs premières armes ? Muriel Epstein, l'enseignante de mathématiques qui les encadre, ce vendredi de décembre 2013 dans une salle de la Gaîté lyrique (Paris, 3e), aimerait bien. Mais Angèle et Olivier, 19 et 21 ans, n'ont d'autre point commun que d'avoir « décroché » de l'école – comme 140 000 jeunes qui quittent tous les ans le système sans formation ni diplôme – et de tenter d'en retrouver le chemin. Pas facile quand on a passé l'âge de la scolarité obligatoire (16 ans), et qu'au retard scolaire s'ajoutent des difficultés familiales ou personnelles.
METTRE LES JEUNES AUX MANETTES
« Ce n'est pas l'envie d'apprendre qui leur fait défaut, c'est le cadre scolaire qui ne leur convient pas », répète Mme Epstein. Une conviction que la mathématicienne s'est forgée en suivant les trajectoires d'une trentaine de lycéens de 16 à 25 ans pour sa thèse soutenue en 2011. « Assimilé il y a dix ans à de la délinquance, le décrochage est aujourd'hui reconnu comme une problématique majeure », dit-elle. L'actuel gouvernement a promis de diminuer de moitié le nombre de jeunes sans qualification, d'ici à 2017. « Mais les dispositifs les renvoient souvent à leurs échecs… Il faut les valoriser pour les remettre en selle ! »