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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mercredi 8 janvier 2014

« Incarner le prof idéal », la méthode de Transapi pour remotiver des décrocheurs

LE MONDE | Par 
Quand elle démarre son cours sur la mondialisation, Angèle a encore du mal à poser sa voix. En revanche, pas de difficultés pour parler des échanges économiques ou culturels transfrontaliers qu'elle localise sur un planisphère, à l'aide de flèches colorées. En face, Olivier, lui aussi intimidé, filme la leçon d'histoire avec une tablette tactile. Deux professeurs stagiaires en train de faire leurs premières armes ? Muriel Epstein, l'enseignante de mathématiques qui les encadre, ce vendredi de décembre 2013 dans une salle de la Gaîté lyrique (Paris, 3e), aimerait bien. Mais Angèle et Olivier, 19 et 21 ans, n'ont d'autre point commun que d'avoir « décroché » de l'école – comme 140 000 jeunes qui quittent tous les ans le système sans formation ni diplôme – et de tenter d'en retrouver le chemin. Pas facile quand on a passé l'âge de la scolarité obligatoire (16 ans), et qu'au retard scolaire s'ajoutent des difficultés familiales ou personnelles.
METTRE LES JEUNES AUX MANETTES
« Ce n'est pas l'envie d'apprendre qui leur fait défaut, c'est le cadre scolaire qui ne leur convient pas », répète Mme Epstein. Une conviction que la mathématicienne s'est forgée en suivant les trajectoires d'une trentaine de lycéens de 16 à 25 ans pour sa thèse soutenue en 2011. « Assimilé il y a dix ans à de la délinquance, le décrochage est aujourd'hui reconnu comme une problématique majeure », dit-elle. L'actuel gouvernement a promis de diminuer de moitié le nombre de jeunes sans qualification, d'ici à 2017. « Mais les dispositifs les renvoient souvent à leurs échecs… Il faut les valoriser pour les remettre en selle ! »

Des nouvelles parades contre le suicide, un fléau dans le Nord - Pas-de-Calais

09/01/2014 Par BERNARD VIREL


Le suicide est un fléau. Dans ce domaine, le Nord - Pas-de-Calais n’est évidemment pas épargné, loin de là. Ce qui ne l’empêche pas d’innover pour prévenir les drames. Avec un certain succès, même si la crise complique les choses.


À Arras, un centre d’accueil et de crise (il y en a six dans la région) pour accueillir autrement ceux qui ont fait une tentative de suicide, alors qu’à Roubaix, on s’efforce de repérer ceux qui échappaient jusqu’alors à tout suivi.
VDNPQR




Si la région doit faire face à un taux de suicides élevé – cinq décès tous les deux jours –, les professionnels de santé ne restent pas sans rien faire. Au contraire, les initiatives se multiplient pour tenter d’enrayer le phénomène. À commencer, comme à Arras, par un centre d’accueil et de crise (il y en a six dans la région) qui ouvre de nouvelles voies dans le traitement des crises. « C’est une unité un peu à part du centre hospitalier, explique Gérard Guérin, cadre supérieur de santé. Pas stigmatisante, étiquetante, traumatisante… Une unité privilégiée. »

5 idées venues d'ailleurs pour changer l'école en France

01-01-2014 

Alors que l'OCDE rétrograde la France dans l'enquête Pisa sur le niveau des élèves de 15 ans, certaines pratiques se révèlent particulièrement efficaces à l'étranger.

L'école française aurait tout intérêt à s'inspirer de ce que font ses voisins. (Odilon Dimier/AltoPress.MaxPPP)
L'école française aurait tout intérêt à s'inspirer de ce que font ses voisins. (Odilon Dimier/AltoPress.MaxPPP)
L'enquête PISA, publiée au début du mois de décembre, a redit à la France ce qu'elle n'avait guère envie d'entendre : que, comparé à ceux de 64 autres pays du globe, le système scolaire tricolore est non seulement peu performant en terme de compétences, mais très inégalitaire sur le plan social
Pourtant, rien n'est perdu pour l'école de Jules Ferry : il est encore possible d'aller regarder que nos voisins font. Passage en revue des bonnes pratiques dont le Gaulois seraient bien inspirés de s'inspirer. 

En Utah, il n’y aura bientôt plus de sans-abris.

par Shad' » 7 Janvier 2013

L’Utah a fait le calcul : héberger les SDF coûte moins cher que de les laisser dans la rue. L’état du Grand Lac Salé offre donc des appartements aux sans-abris.

John Huntsman, l’ex-gouverneur républicain de l’état de l’Utah, aux États-Unis, avait entrepris de mettre fin au problème des sans-abris il y a 8 ans, grâce au plan « Housing First » : le logement d’abord.

La solution n’a rien de révolutionnaire, elle est même plutôt évidente : pour résoudre le problème des sans-abris, il suffit de leur donner un logement. On n’y avait pas pensé à celle-là, et pourtant, ça tombe sous le sens.

Les sans-abris se voient ainsi proposer un logement, et sont suivis par un travailleur social. Mais la jouissance du logement n’est attachée à aucune condition, sinon celle d’être en contact avec le travailleur social assigné. L’occupant ne risque pas l’expulsion au bout d’un certain temps.
Chacun y trouve son compte

Qui paie la facture me direz-vous ? C’est bien le contribuable américain. Mais il y trouve également son compte, car au final, la note est moins salée. En effet, les autorités ont fait le calcul :

Les visites régulières à l’hôpital et en prison ont un coût annuel évalué à 16 670 $ par SDF et par an.


Or le coût d’un logement et d’un travailleur social affecté par sans-abri n’est que de 11 000 $ par an.

Une campagne pour protéger les jeunes contre les dangers du Web et la pédo-criminalité

07/01/2014

Crédit photo : DR
Des émoticônes à visages d’hommes. C’est l’image choc utilisée par la campagne que vient de lancer l’associationInnocence en Danger pour sensibiliser les enfants et les parents aux dangers du Web. L’occasion pour médecins et associatifs de mettre en garde contre les risques, tout sauf virtuels, de la pédo-criminalité.
Qui se cache derrière les émoticônes ? De potentiels pédo-criminels, avertit la campagne. L’association Innocence en Danger appelle ainsi à la vigilance. Aussi bien de la part des enfants, que de la part des parents. Car si les premiers surfent en toute légèreté, pas sûr que les seconds aient conscience du danger.

Le valproate donné dans l’épilepsie rend l’oreille musicienne

 07/01/2014

Les personnes traitées pour épilepsie peuvent-elles devenir plus facilement musiciennes ? Une étude surprenante suggère que l’apprentissage de la musique pourrait être facilité chez les sujets traités par le valproate. Le médicament semble induire au niveau du centre auditif la récupération du potentiel de plasticité tel qu’il existait dans la toute petite enfance.

mardi 7 janvier 2014

« Harcèlement » dans les blocs opératoires, mythe ou réalité : la SFAR mène l’enquête

07/01/2014

La Société française d’anesthésie et de réanimation (SFAR) a récemment lancé une enquête sur le harcèlement en milieu hospitalier en France.
Accessible sur Internet et anonyme, ce questionnaire est destiné aux chirurgiens, anesthésistes réanimateurs, internes, externes, infirmiers, cadres hospitaliers, brancardiers et aides-soignants.
Son objectif est d’apporter des données, jusqu’ici très rares, sur l’univers des blocs opératoires. « Le bloc est un lieu clos où s’exercent de fortes contraintes environnementales, de temps, d’espace et une grande promiscuité, explique la SFAR en préambule de cette enquête. C’est aussi un lieu de contrôles et de tensions hiérarchiques complexes, administratives et médicales. »

Le « plus vieil athlète belge » choisit l'euthanasie

Le Monde.fr avec AFP 
Emiel Pauwels est mort lundi 6 janvier.
Emiel Pauwels est mort lundi 6 janvier. | DR
Emiel Pauwels, un Belge de 95 ans, qui était considéré comme« le plus vieil athlète » du royaume, est mort mardi par euthanasie après avoir « célébré » la veille son départ avec une centaine de proches, un verre de champagne à la main.
Les médias flamands ont accordé une large place à la décision d'Emiel Pauwels, qui a expliqué lundi n'avoir « aucun regret à partir » et « absolument pas peur de la mort ». Les photos publiées mardi le montrent, très souriant, en train de trinquer avec des membres de sa famille, des amis et des membres de son club d'athlétisme, tous réunis à son domicile.

Le Texas divisé sur le cas d'une femme enceinte en état de mort cérébrale

Le Monde.fr | Par 
Marlise Munoz, 33 ans et enceinte de vingt semaines, a été placée sous respiration artificielle fin novembre, une assistance qu'elle souhaitait éviter si le cas se produisait. Mais une loi texane complique la situation.
Marlise Munoz, 33 ans et enceinte de vingt semaines, a été placée sous respiration artificielle fin novembre, une assistance qu'elle souhaitait éviter si le cas se produisait. Mais une loi texane complique la situation. | Capture écran CNN
Ce soir-là est un soir comme les autres. La famille Munoz s'apprête à fêter Thanksgiving deux jours plus tard. Le 26 novembre, à 2 heures du matin, les parents sont réveillés par les pleurs de Mateo, leur garçon âgé d'un an. Erick se propose d'aller donner le biberon. « Non, tu dois aller travailler demain. Je vais m'en occuper », assure Marlise. Erick se rendort, avant de se réveiller quelques heures plus tard : sa femme n'est pas revenue, le bébé pleure toujours. Peut-être s'est-elle endormie dans la chambre du bébé ? Mais Marlise n'y est pas. Elle n'est pas non plus dans le séjour. Sur le sol de la cuisine, Erick découvre sa femme, âgée de 33 ans et enceinte de quatorze semaines, étendue en arrêt respiratoire et cardiaque.
Comme sa femme, Erick est auxiliaire médical. Il pratique aussitôt les premiers soins et appelle les secours. En vain. Arrivée à l'hôpital John Peter Smith de Fort Worth, au Texas, Marlise est réanimée mais déclarée en état de mort cérébrale. Les causes exactes sont encore floues, mais une embolie pulmonaire (un caillot de sang dans les poumons) est suspectée.
Après la mort brutale de son frère quatre ans plus tôt, Marlise avait clairement fait savoir qu'elle ne voudrait pas d'acharnement thérapeutique. « Nous en avions parlé, a expliqué Erick Munoz.Nous savions tous les deux que nous ne voulions pas d'assistance respiratoire. »
Mais l'hôpital refuse de « débrancher » Marlise. La raison : une loi de l'Etat du Texas datant de 1999 – signée par le gouverneur et futur président américain George W. Bush – établit que « nul ne peut arrêter ou suspendre un traitement de maintien en vie sur une patiente enceinte ». « Ce n'est pas une décision difficile pour nous, nous ne faisons que suivre la loi », a assuré J. R. Labbe, le porte-parole de l'établissement.

Burn-out infirmier : un nouveau marché

6 janvier 2014

Le spécialiste du bien-être au travail et de la prévention des risques psychosociaux Qualisocial lance une offre dédiée aux établissements d'hébergement de personnes âgées dépendantes.
Cette nouvelle offre s'adresse aux soignants (accompagnement, médiation, etc.), aux patients et à la famille (relais social et soutien psychologique). "Cela vise à répondre au besoin d'écoute des résidents et à éviter aux soignants de subir toutes les craintes des familles", explique Camy Puech, qui souligne qu'il s'agit d'une "forte demande des établissements"..
Filiale de DirectMedica, Qualisocial accompagne depuis plusieurs années les établissements de santé, de manière régulière ou lors d'interventions d'urgence.

Daniel Kahneman. «Les gens sont infiniment compliqués»

Daniel Kahneman fait plus que déceler une faille dans le système. Ce psychologue, tel un Socrate statisticien, met au jour l’illusion de la rationalité dont se bercent les individus, mais aussi (et surtout) les marchés. Ce qui lui a valu le prix Nobel d’économie et une grande influence auprès de Barack Obama.
Le fait est assez rare pour être noté : en 2002, le prix Nobel d’économie a été accordé à un homme qui avoue n’avoir jamais pris un seul cours d’économie. Si Daniel Kahneman est, avec son ami Amos Tversky, à l’origine de la nouvelle « économie comportementale » qui a significativement influencé l’administration Obama depuis 2008, c’est en faisant œuvre de psychologue. Il est vrai que, de psychologie, les économistes orthodoxes en ont beaucoup manqué ces dernières décennies. 

Rencontre entre Stéphane Braunschweig et Charles Melman

La pièce « Le Canard sauvage » de Henrik Ibsen, mise en scène par Stéphane Braunschweig, qui se joue au théâtre de la Colline du 10 janvier 2014 au 15 février 2014, donnera lieu à un dialogue entre le dramaturge Stéphane Braunschweig et le psychanalyste Charles Melman, animé par Martin Legros, rédacteur en chef de Philosophie magazine le lundi 27 janvier à 20h30.

Lundi 27 janvier à 20h30
Théâtre de La Colline
15, rue Malte Brun

75020 Paris

Quand l’hôpital est un théâtre : témoignage d’une mère aux urgences pédiatriques

03/01/2014

Il est rare qu’après l’hospitalisation de son enfant une mère laisse un témoignage écrit des quelques jours d’anxiété qu’elle a vécu avec sa famille. Il est encore plus rare que son récit parvienne à éviter le pathos, à détourner la gravité des moments de stress, pour s’exprimer dans un registre plus onirique. C’est pourtant ce qu’a réussi la mère d’Henri et c’est ce qui nous a touché. Pédiatrie Pratique* livre son témoignage à l’état brut, avec toute sa justesse, sa poésie, sa part de candeur et de maladresses.  
Voici donc l’histoire d’Henri Poster (toute ressemblance avec un personnage célèbre serait fortuite), âgé de 7 ans. Nous le précisons pour les besoins du récit, mais ce matin la question lui a déjà été posée à quatre reprises, ainsi d’ailleurs que la classe dans laquelle il est à l’école. Disons le tout de suite pour ne plus y revenir : CE2. Et, merci de ne plus le lui demander.
Trouvez plutôt des questions plus originales, par exemple :
– Combien de doigts de pied as-tu ? Celle-là, bizarrement, on ne la lui a jamais posée. C’est pourtant plus utile, dans un hôpital, de savoir combien de doigts de pied a un enfant que de connaître, à la veille des vacances d’été, la classe dans laquelle il évolue. Bref, revenons à nos moutons. Henri Poster, âgé de 7 ans et doté de 10 doigts de pied, a été victime de quelques troubles gastriques dont nous vous épargnerons le menu, accompagnés de surcroît de fortes fièvres. Après plusieurs journées passées dans son lit à se tordre de douleur et à vider son corps frêle, son père, d’un naturel inquiet mais néanmoins fort avisé, décida de l’emmener aux urgences pédiatriques, qu’il lui présenta comme le nouveau parc d’attraction à la mode.

Un nouveau parc d’attraction

– Urgences pédiatriques !s’exclama Henri. Quel drôle de nom. On ne pourrait pas plutôt aller au Parc Astérix ? Tous les copains de ma classe y sont allés, sauf moi.
– Non, non, répondit le père, inflexible. Tu verras, le nom est un peu bizarre mais tu ne seras pas déçu. Et je parie qu’en sortant, tu seras guéri.

Trouvant dans son petit corps malade les dernières ressources énergétiques pour se relever, Henri suivit son père, mi-curieux, mi-inquiet.

Les hôpitaux champions malgré eux du travail temporaire

Si le recours à l’emploi médical temporaire a du sens pour faire face à un problème conjoncturel, il est désormais utilisé comme une bouée de secours pour palier à problème structurel, celui d’un hôpital en pénurie chronique de certains spécialistes. En quelques années, le marché s’est emballé, remettant en cause par endroits la qualité, la continuité, la sécurité des soins. Le coût exorbitant pose un problème croissant aux hôpitaux, au delà du raisonnable, d’autant que ces mêmes hôpitaux sont par ailleurs...

Santé: madame la Ministre, vous contribuez à l'extinction des psychologues


Samuel Dock




Madame la Ministre,
Psychologue clinicien, je souhaiterais vous dire aujourd'hui toute l'urgence, toute la gravité de la situation que traverse ma profession. Cette lettre ouverte se veut informative. Je n'imagine pas une seule seconde que vous puissiez pleinement connaître ce que mes confrères et moi-même vivons chaque jour, témoins impuissants de l'avachissement du domaine médico-social en France, observateurs inquiets de la lente dégradation de nos conditions de travail, de ces sursauts comme autant de signaux, nos dernières tentations symboliques avant extinction.
Je parle d'urgence. Vous savez, celle-ci a un prix. Celui de l'affect, d'une sensibilité circonstancielle qui condamne le langage à n'être qu'une expression d'angoisse, un espace insignifiant où s'éteignent finalement les émotions comme les idées. Mais cela fait bien longtemps maintenant que nous avons dépassé ce stade, cela fait une éternité que les idées, que les émotions ont cédé la place à un désespoir résigné. J'ai attendu. Je vous ai attendue.
Lorsque j'ai voté pour François Hollande, je croyais de tout mon cœur qu'à défaut d'un changement (la naïveté clinicienne neutre et bienveillante a ses limites), surviendraient des mots, une définition de cet orage contemporain et pourquoi pas quelques actes, quelques mesures à objecter à la dévastation de ma profession. J'attendais une simple pensée, un raisonnement, un peu plus que du "rien". Que vous vous souveniez de notre existence.




La finesse de l'art brut


M le magazine du Monde | 
Par 


"Miss Elvira" de James Edward Deeds vers 1950), qui vécu soixante ans dans un asile, interné de force après une bagarre avec son frère.
"Miss Elvira" de James Edward Deeds vers 1950), qui vécu soixante ans dans un asile, interné de force après une bagarre avec son frère. | Courtesy of Galerie Christian Berst

Enfermé de force dans un asile à l'âge de 17 ans, James Edward Deeds y est mort en 1987. Entre les électrochocs, il dessinait des visages aux yeux exorbités et aux lèvres serrées. Des œuvres saisissantes exposées à la galerie parisienne Christian Berst jusqu'au 18 janvier. Au même moment, dans l'enceinte de Sainte-Anne, hôpital spécialisé en psychiatrie et neurosciences, est accrochée une anthologie de la collection d'art brut de l'architecte Alain Bourbonnais – habituellement présentée dans sa Fabuloserie, musée privé créé en 1983 à Dicy (Yonne). On y découvre des artistes connus – Aloïse Corbaz, Emile Ratier ou Scottie Wilson–, mais aussi l'anonyme dit "Pierrot le Fou" et le visionnaire Thomas Boixo, exceptionnel aquarelliste des rêves qui fut interné à Amiens.
L'art brut fait donc son grand retour.

La HAS liste 20 thèmes pour la certification V2014



Un compte qualité comme point d'entrée de la prochaine certification pour tous en septembre 2014, des visites moins centrales dans la procédure, un manuel inchangé mais avec des thèmes évolutifs : la V2014 se veut résolument plus naturelle et continue.

La nouvelle version de la certification démarrera effectivement en septembre 2014 avec la mise en place pour tous les établissements ducompte qualité, dont la phase expérimentale est en cours de finalisation. Les visites ne débuteront pour leur part qu'à partir de janvier 2015. Quant au manuel, s'il ne change pas, la prise en compte des thèmes dans le processus évolue. Ainsi, une liste de 20 thèmes regroupant l'ensemble des critères du manuel a-t-elle été retenue (lire l'encadré). Et la Haute autorité de santé (HAS) de les enrichir via des actions de portage : diffusion d'outils, de guides, de mémentos aux experts-visiteurs (déclinaison thématique des méthodes de visite en remplacement des éléments de vérification définis pour la V2010)...

Psychiatrie, in memoriam 2013

05/01/2014
Comme d’habitude, à l’heure du changement de millésime, The American Journal of Psychiatry offre à ses lecteurs une rétrospective de « l’année psychiatrique » écoulée, vue à travers les thèmes les plus marquants, évoqués dans la revue durant les douze derniers mois.