Une enfant de 11 ans a été découverte pendue dans sa chambre, samedi, par sa famille. Une lettre annonçant son intention de se donner la mort a été retrouvée (voir notre précédente édition). L’enquête se poursuit et une autopsie est prévue aujourd’hui. Devant la complexité du sujet, deux médecins et une psychologue prennent du recul.
Trois jours après l'annonce du projet de loi du gouvernement conservateur espagnol limitant fortement l'interruption volontaire de grossesse, et qui annule la loi de 2010 qui autorisait l'avortement jusqu'à quatorze semaines de grossesse et jusqu'à vingt-deux en cas de malformation du fœtus, continue de provoquer des remous. Si ce texte est approuvé par le Parlement, où le Parti populaire (PP) détient la majorité absolue, l'avortement ne sera plus un droit et ne sera autorisé qu'à deux conditions : en cas de viol ou de grave danger pour la mère.
De nombreux opposants au texte dénoncent un retour en arrière de trente ans, le pays revenant de fait à une législation datant de 1985. « Un retour au passé », titre d'ailleurs El Pais, dans son éditorial du 21 décembre :