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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

jeudi 28 novembre 2013

Beethoven avait du plomb dans la tête !

20/11/2013

La surdité de Ludwig van Beethoven a déjà fait l’objet de nombreuses études et supputations – mais la publication toute récente de Michael Stevens et coll.  expose une hypothèse nouvelle enrobant toutes les pathologies dont avait pu souffrir le musicien.
Beethoven commença à perdre l’audition dès l’âge de 30 ans.
Cette surdité évolua sur une très longue période, surtout après  1801. Elle s’accompagnait d’acouphènes pénibles. Elle l’amena à se tenir en marge de la société, accentuant un sentiment profond de tristesse qu’il exposa dans le « testament d’Heiligenstadt ».
Il se referma sur son art et devint totalement sourd vers 45 ans.
Toute sa vie d’adulte il souffrit aussi de maux de ventre, de céphalées rebelles et vraisemblablement de dépression.

Suicide d'un patient hospitalisé

Par Guillaume COLLART - Avocat | 29-11-2013

L’organisation et le fonctionnement des centres hospitaliers spécialisés chargés de prendre en charge des patients souffrant de troubles mentaux fait régulièrement l’objet de commentaires, tant de la part de la doctrine que des médias, voire des politiques.
La sensibilité de ce type d’hospitalisation fait qu’il n’est pas rare d’apprendre le décès d’un patient, soit qu’il se soit échappé du Centre, soit qu’il ait décidé de mettre fin à ses jours alors même qu’il était hospitalisé.
Le suicide d’un patient, qui pourrait caractériser un défaut de surveillance fautif du Centre hospitalier, engage-t-il nécessairement la
responsabilité de ce dernier ?
Si le réflexe des ayants-droits de demander réparation est bien légitime, il ressort d’une étude jurisprudentielle que les condamnations
sont en définitive pas aussi nombreuses que l’on pourrait le penser.
Le juge distingue les admissions libres, anciennement dénommées hospitalisations libres, de celles faites sous contrainte.
Ainsi, la responsabilité d’un Centre hospitalier ne sera pas engagée sur le seul motif qu’aucune mesure coercitive n’avait été mise en oeuvre à l’égard d’un patient relevant du régime de l’admission libre (CE, 12 mars 2002, n°342274).

Renforcer la contagion du suicide ?

POSTÉ PAR CENTRE SÈVRES BIOÉTHIQUE LE 29 NOVEMBRE 2013


Deux octogénaires ont été retrouvés morts lundi 25 novembre à leur domicile après avoir mis fin volontairement à leurs jours. Dans la nuit du jeudi au vendredi précédents, un autre couple de retraités s’était donné la mort dans la chambre d’un grand hôtel parisien. Âgés de 86 ans, l’homme et la femme avaient décidé de se suicider après une dernière nuit passée ensemble (1) . Ils ont laissé des lettres dans lesquelles ils expliquaient leur geste, et protestaient contre le fait de ne pas avoir pu bénéficier d’une « mort douce ».
Il était possible de relater ainsi ces deux faits divers, sans rien cacher de la réalité connue, mais sans non plus se complaire dans la relation des faits ni employer un vocabulaire magnifiant de telles décisions. « Partir ensemble, la main dans la main » en donnant « l’image romantique et stoïcienne d’un suicide programmé ensemble dans la chambre luxueuse d’un palace Art déco »… 

Le flop des messages santé chez les jeunes

Sur les messages d’éducation à la santé, on a tout faux avec les ados ! Des chercheurs de l'Ecole de management de Grenoble viennent de le démontrer magistralement. Leur étude a porté sur l'impact de slogans en matière de nutrition sur des lycéens et des étudiants. Et surprise ! Dans un cas, un message sanitaire pour prévenir l'obésité a eu un effet "contraire à celui désiré" sur un groupe d'étudiants.

En Suède, les prisons mettent la clé sous la porte


M le magazine du Monde | 

La fermeture des cinq établissements, tous anciens, évite aussi aux autorités des dépenses de rénovation. Ici, la prison ultramoderne de Saltvik, à Härnösand, inaugurée en avril 2010.
La fermeture des cinq établissements, tous anciens, évite aussi aux autorités des dépenses de rénovation. Ici, la prison ultramoderne de Saltvik, à Härnösand, inaugurée en avril 2010. | Leif R Jansson / TT News Agency

En annonçant la fermeture de cinq prisons, Nils Oberg, le directeur général de l'administration pénitentiaire suédoise, a suscité l'étonnement, les statistiques de la délinquance constituant, comme dans d'autres pays, une donnée sensible. Cette décision se présente comme étant parfaitement logique : si la Suède ferme quatre prisons et une maison d'arrêt, c'est parce que le nombre de prisonniers a baissé. En 2012, l'effectif de nouveaux détenus a reculé de 6 % par rapport à 2011 et l'on s'attend à une évolution identique en 2013, y compris pour le système de réhabilitation ouvert.

Médecine : les disparités territoriales s'accentuent

Le Monde.fr avec AFP | 
La disparité territoriale médicale s'accentue. Si le nombre de médecins est quasiment stable en France, ce constat cache d'importantes disparités régionales, selon l'édition 2013 de l'atlas régional de l'Ordre national des médecins, publiée jeudi 28 novembre.
« Il y a bien sûr des différences, certaines régions ne sont pas en récession professionnelle, d'autres le sont », a déclaré Patrick Bouet, président du Conseil national de l'ordre (CNOM). Ainsi, alors que le nombre de médecins a augmenté de 0,9 % entre 2007 et 2013 (215 865), il a diminué de 2,3 % dans le Centre et de 4,2 % en Ile-de-France. Une présence qui progresse en revanche dans le même temps de 4,7 % dans les Pays de la Loire et de 4,5 % en Rhône-Alpes.

Une agrégée se dit « infantilisée » par sa curatelle

Le Monde Blogs 
A la suite de notre chronique Péril en la demeure, reprise dans le blog Sosconso sous le titre Tutelles, quelle protection?, nous avons reçu d'une sexagénaire, abonnée au Monde, un témoignage excessivement accusateur contre le système des curatelles, dont elle se dit victime.
De l'assistante sociale au juge, en passant par le psychiatre, le mandataire judiciaire des majeurs protégés et le banquier, tous les acteurs du système chercheraient à profiter des richesses de personnes vulnérables. 

Notre lectrice, que nous nommerons Claire, est agrégée d'histoire depuis 1968. Mais elle n'a jamais enseigné, une longue dépression ayant conduit l'Education nationale à lui confier un poste au Centre national d'enseignement à distance. Elle a donc passé sa vie auprès de parents autoritaires, tandis que ses soeurs prenaient leurs distances. Elle a acheté l'appartement de quatre pièces de ses parents et continué d'y vivre après leur décès.
"En 2006, j'ai voulu chasser les souvenirs douloureux qu'il contenait, et fait faire des travaux, qui m'ont endettée à l'excès", nous confie-t-elle. "En décembre 2007, n'en pouvant plus d'être mise en demeure par les sociétés de crédit afin que je les rembourse, je me suis sentie suicidaire, et des voisins m'ont conduite dans un hôpital psychiatrique."
Peu après sa sortie, une première expertise, demandée par une assistante sociale de l'hôpital, se passe mal. Claire juge le médecin hostile. "Il me reprochait de ne pas connaître le prix d'une baguette de pain, mais c'est normal puisque je n'en achète pas!", raconte-t-elle. Elle ne veut plus répondre à ses questions et tourne les talons, lorsque, dans son dos, il lui demande si "le 11 septembre (lui) évoque quelque chose". L'historienne lui répond, du tac au tac: "Et vous, 1515, ça vous évoque quelque chose?".

Une femme à l'étroit dans sa vie

LE MONDE | Par 

Emma (Boutaïna El-Fekkak), taraudée par un mal de vivre indéfinissable.
Emma (Boutaïna El-Fekkak), taraudée par un mal de vivre indéfinissable. | JEAN-LOUIS FERNANDEZ

C'est un beau matin. La lumière du soleil entre dans la maison où Charles, sa femme Emma et leur fille Camille prennent le petit déjeuner. Ils sont joyeux, un peu taquins entre eux, comme on peut l'être dans une famille où tout va bien. Et puis, il y a une bonne nouvelle : Emma a trouvé du travail. Elle va commencer le jour même.
A voir la cuisine américaine ouverte sur le salon, le couloir et les chambres, au fond, on sent bien que rien n'est riche sans que rien ne manque, dans cette maison comme une autre, où Emma reste seule, à boire son café, quand Charles part emmener Camille à l'école, avant d'aller à son cabinet de médecin. Mais quand Emma se met devant l'évier, et qu'elle se lave les mains, longuement, trop longuement, le regard tourné vers la fenêtre, on pressent que quelque chose ne va pas.
LES HOMMES APPROXIMATIFS
Qui est-elle, cette Emma ? Une femme d'aujourd'hui, dans la province française. Mariée, mère, et seule. Elle se consume de l'intérieur, sans que son entourage ne s'en rende compte.

En Seine-Saint-Denis, cet hôpital qui tourne comme une entreprise

LE MONDE | Par 


  • Comme tous les médecins exerçant à l’Hôpital privé de Seine-Saint-Denis, Fatiha Aissaoui, gynécologue obstétricienne, n’est pas salariée, mais libérale. Contrairement à l’hôpital public, en cas de procès, c’est elle qui sera poursuivie et non pas l’établissement. Elle paye 24.000 euros d’assurance par an. Elle est installée en secteur deux, c'est-à-dire avec des dépassements d’honoraire. « Le fait que je sois maghrébine est un atout pour beaucoup de patientes ».
  • Ce matin, elle a commencé à 8h au bloc par une IVG. Sa deuxième intervention est cette hystéroscopie sur une patiente, qui a fait une fausse couche : il s’agit de lui enlever un fibrome utérin. Chacun des treize gynécos de l’établissement a sa spécialité. Elle, c’est la procréation médicalement assistée (PMA). « Une activité plus propice aux dépassements d’honoraire », reconnaît Fatiha Aissaoui, enceinte de huit mois. C'est son troisième enfant, mais elle ne compte s'arrêter qu'un mois.
  • Dans la salle d’opération N°5, Marc Bannier, chirurgien plasticien et esthétique, est en pleine lipoaspiration, une intervention de deux heures non prise en charge par la sécurité sociale. La patiente de 30 ans, à qui il va retirer 4 litres de graisse, en a pour 3500 euros, dont 700 pour l’hôpital. Comme tous les chirurgiens ici, il travaille avec son aide opératoire qu’il salarie. Il opère également à la Clinique Victor Hugo dans le 16è à Paris, mais ses tarifs n’y sont pas les mêmes.
  • Les opérations que M. Bannier pratique le plus avec les deux autres chirurgiens esthétiques qui travaillent ici sont le nez (rhinoplastie), le lifting, la lipoaspiration et les seins (augmentation mammaire). Ils payent un loyer horaire pour l’usage de la salle d’opération et du matériel. Mais devant le refus de l’établissement d’acquérir un Lipomatic, ils ont choisi de s’offrir cette machine, à plus de 30000 euros, qui rend l’intervention physiquement moins fatigante pour le praticien.
  • Cristina Da Cunha a débuté comme panseuse, celle qui prépare le matériel en amont et passe les instruments au chirurgien pendant les interventions. Aujourd’hui, elle est chef de bloc. Dans cet antre, elle règne sur une équipe d’une petite cinquante de personnes : brancardiers, infirmiers anesthésistes, femmes de ménages spécialisées en bio-nettoyage, aides opératoires, etc. Il faut que ça tourne ! Ce jeudi 7 novembre, 49 interventions sont au programme.
  • Les neuf salles d’opération et les deux salles d’examen sous anesthésie (coloscopie, fibroscopie, etc) doivent être disponibles avec le moins de perte de temps entre deux interventions. Plus de 100 médecins travaillent ici en libéral. Ils apprécient avoir un accès souple et rapide au bloc. Cristina Da Cunha gère le planning en conséquence.
  • Dans son repère sans fenêtre, un local initialement prévu pour entreposer les brancards, Nadia Bagdad est « régulatrice planning ». Un métier dont on a entendu parler sous le nom de « bed manager » lors du mouvement des urgentistes en octobre. C’est elle qui centralise l’information sur les lits disponibles en fonction des dates d’entrée prévues et des dates de sortie probables en chirurgie, en médecine, dans l’unité de soins continus et aux urgences.
  • L’objectif d’une gestion serrée des lits est d’avoir un taux de remplissage maximum, notamment au regard des disponibilités des chambres particulières, plus chères. Le travail d’anticipation de Nadia Bagdad permet aussi de baisser les effectifs les jours où il y a moins de patients. Avec sa voix gouailleuse et les stylos accumulés dans la poche de sa blouse, l’ancienne aide soignante sait se faire respecter des médecins.
  • Sage femme de métier, Marie Douce a été embauchée en 2007 pour développer le pôle mère enfant alors que le nombre de maternités privées a été divisé par deux en dix ans en Seine-Saint-Denis. Il fallait d’abord recruter une équipe de sages-femmes… « Je leur ai proposé une double perspective : qu’elles fassent leur métier, c’est-à-dire les accouchements, et qu’elles puissent développer à côté une activité libérale ».
  • Trois accouchements sous X ont eu lieu en deux ans dans cette maternité. Des événements traditionnellement cantonnés à l’hôpital public, mais révélateur de la précarité du bassin de population du Blanc-Mesnil et de Drancy.
  • Cela fait cinq ans que Séverine Crass (infirmière) et Cherita Attissogle (aide soignante) travaillent en binôme dans ce service de médecine de dix-neuf lits. Elles font des journées de 12 heures. « Ce qui permet d’avoir beaucoup de jours où on est à la maison », se réjouit Séverine… « ou de faire des vacations en plus pour arrondir les fins de mois car on gagne beaucoup moins que dans le public », précise Cherita.
  • Le travail du personnel soignant a changé depuis l’introduction, en avril, des services hôteliers haut de gamme (repas spécifiques, peignoirs, etc.) dans les chambres particulières. Des services sous-traités à Elior. Certains patients, qui payent 200 euros de supplément par jour, sont plus exigeants envers les infirmières, qui s’entendent dire : « J’ai payé ! » Or, elles sont censées apporter la même attention à tous les patients.
  • Le service facturation est stratégique dans un établissement privé. Il a pour objectif de réduire le délai moyen de règlement à 16 jours en 2015. Il est déjà passé de 20 jours en 2008 à 16,8 jours en 2013. La sécurité sociale est un bon payeur : elle verse à la clinique 85% du montant du séjour dans les 48 heures. Derrière Isabelle Forte, en fait de mur, il s’agit d’une œuvre de l’artiste français Arman, « Accumulation de cors de chasse dans le béton ».
  • Sous l’impulsion de ses anciens propriétaires, Bernard et Simone Sobelman, grands amateurs d’art et mécènes, l’ex-clinique du Blanc-Mesnil à accumulé des trésors d’art contemporain dont beaucoup sont resté après la vente. On tombe, au gré d’un couloir, sur un bronze poli original de César, « Empreinte », dans une salle de réunion, sur des fresques multicolores de Boisrond, ou ici dans le patio, sur une sculpture de Louis Cane, « Poussette ».
  • Cet ancien médecin militaire de 61 ans a conscience des limites de son pouvoir de directeur de l'Hôpital privé de Seine-Saint-Denis. Ses 250 lits seraient vides si la grosse centaine de médecins qui exercent ici en libéral s'installaient ailleurs. "Une des choses importantes est de ne pas bousculer la communauté médicale", explique Yves Thiery. Certes, il y a une communauté d'intérêt, mais les relations se compliquent vite dès qu'il faut parler d'argent.
  • Patron d'un hôpital privé, c'est diriger un établissement où plus de 600 personnes travaillent, mais dont seuls 320 sont ses salariés en CDI. Dans ce dédale de couloirs on croise les médecins, mais aussi leurs secrétaires, ainsi que le personnel de plusieurs sociétés indépendantes comme le laboratoire de fécondation in vitro ou le cabinet de radiologie. Sans oublier les salariés de la société Elior, à qui sont sous-traités la restauration et le ménage (sauf celui du bloc opératoire).
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Comme tous les médecins exerçant à l’Hôpital privé de la Seine-Saint-Denis, Fatiha Aissaoui, gynécologue obstétricienne, n’est pas salariée, mais libérale. Contrairement au fonctionnement des hôpitaux publics, en cas de procès, c’est elle qui sera poursuivie et non pas l’établissement. Elle paye 24 000 euros d’assurance par an. Elle est installée en secteur deux, c'est-à-dire avec des dépassements d’honoraire. « Le fait que je sois maghrébine est un atout pour beaucoup de patiente », explique-t-elle.
Crédits : JULIE BALAGUÉ POUR "LE MONDE"

Le visage crispé, mal rasé, un homme est allongé tout habillé sur le lit. Le docteur Ayse Can lui explique en turc qu'il est atteint d'une tuberculose osseuse qui attaque les vertèbres, le mal de Pott. Safat C. était venu ce matin de novembre sur ses deux jambes aux urgences de l'Hôpital privé de la Seine-Saint-Denis (HPSSD) pour un mal de dos. Kurde, travaillant dans un restaurant du quartier, il va devoir être hospitalisé dans le service de médecine, deux étages plus haut, et démarrer immédiatement un traitement antibiotique lourd. Ayse Can est la seule turcophone de l'équipe de médecins urgentistes dirigée par Amar Amrane, qui, lui, parle également l'arabe et le berbère.

Cet hôpital, implanté à cheval sur les communes du Blanc-Mesnil et de Drancy, s'est adapté à ces patients qui parlent mal ou pas le français. A l'accueil sont recensés les membres du personnel pouvant servir d'interprètes en kabyle, roumain, vietnamien, lingala, etc. En tout, vingt-trois langues sont répertoriées.
Mais le caractère peu banal de ce service d'urgences est ailleurs : nous sommes dans une entreprise. L'Hôpital privé de la Seine-Saint-Denis (HPSSD) appartient depuis 2006 au premier groupe français d'établissements de soins privés, la Générale de santé, cotée en Bourse.

Des psychiatres dénoncent un profond malaise aux HUG

27.11.2013 
Des médecins se plaignent du climat de travail et mettent en cause le chef du Département de psychiatrie.
Un climat de travail pesant pousse des médecins du Département de psychiatrie des HUG à témoigner (image d'illustration).
Un climat de travail pesant pousse des médecins du Département de psychiatrie des HUG à témoigner (image d'illustration).
Image: Lucien FORTUNATI
Surcharge de travail, épuisement, sentiment de dévalorisation: une dizaine de médecins dénoncent à la Tribune de Genève un très mauvais climat au sein du Département de psychiatrie des Hôpitaux universitaires de Genève (HUG). En tirant la sonnette d’alarme, ils espèrent voir changer les choses. Presque tous réclament l’anonymat, redoutant les effets que pourraient avoir leurs propos.


Père infanticide à Toulouse : un homme «normal» face à un crime épouvantable

27/11/2013
Hospitalisé d’office lundi en fin de journée, l’homme accusé du meurtre de son fils ne s’est pas vraiment expliqué. Et sa personnalité n’est pas celle d’un homme violent.
Au-delà de l’horreur, les questions. Au lendemain de la mort du petit garçon de 4 ans, tué lundi au cœur de la nuit à Toulouse, beaucoup s’interrogent sur ce geste fou et sur l’homme soupçonné, le propre père de la victime. Âgé de 40 ans, David G. est depuis lundi soir entre les mains des équipes de soins de l’hôpital Marchant comme nous l’annoncions dès hier.
Cette décision médicale n’entraîne, pour l’instant, ni la fin de l’enquête, ni la fin des poursuites. En effet l’expert psychiatre mandatée, Geneviève Peresson, a estimé la garde à vue incompatible en raison du danger «pour lui-même et autrui» du suspect. Mais l’expert a pris le soin de ne pas se prononcer sur l’état de cet homme au moment du drame. Une précaution qui laisse des poursuites possibles, surtout si cet homme retrouve son esprit.

mercredi 27 novembre 2013

Cherbourg : l'histoire de l'hôpital psychiatrique racontée en images par un photographe et un historien

Basse Normandie
27/11/2013 
Le photographe Mathieu Pernot et l'historien Philippe Artières présentent une exposition intitulée " L'Asile des photographies", qui raconte l'histoire de hôpital psychiatrique de Picauville/Fondation Bon-Sauveur (Manche), situé à une quarantaine de kilomètres de Cherbourg.
Exposition "l'Asile des photographies" à Cherbourg, jusqu'au 26 janvier 2014 © France 3 Basse-Normandie
© France 3 Basse-Normandie Exposition "l'Asile des photographies" à Cherbourg, jusqu'au 26 janvier 2014


L'exposition est présentée jusqu'au 26 janvier 2014 au Point du jour à Cherbourg-Octeville.

Les deux auteurs ont travaillé pendant trois ans dans cette institution.  
Ils ont exploité le fond d'archives visuelles de l'hôpital, qui permet de retracer plus de 70 ans de psychiatrie, depuis la deuxième guerre mondiale.


mardi 26 novembre 2013

Noël : vos filles sont bien plus que des princesses

« Vous aimez nous acheter de roses jouets.
Et tout le reste est pour les garçons.
Vous pouvez toujours nous acheter des poupées.
Et nous deviendrons comme elles… artificielles. »*


C’est avec ces paroles posées sur la musique de Girls des Beastie Boys, qu’une vidéo buzze et propose aux fillettes des jouets qui donnent envie de devenir ingénieurs.


C’est bientôt Noël. Et vous allez certainement chercher des cadeaux à offrir. Les garçons auront peut-être des voitures, des outils, des trucs à construire et les filles auront des poupées, des machins roses, et des bidules pour le ménage. Il n’y a rien de mal à offrir ce genre de jouets, ce qui est mal, c’est de n’offrir QUE ce type de jouets ! C’est là que GoldieBlox intervient avec ses jouets pour que les filles apprennent ce qu’est le métier d’ingénieur avant leurs 18 ans.
Pendant 100 ans, les jouets ont inspiré les garçons à devenir des penseurs, des constructeurs et des inventeurs. Et les filles ? Si on regarde les catalogues de jouets, ça fait peur. Il n’y a presque rien pour que les petites filles puissent se familiariser avec les sciences, la construction, l’informatique ou l’ingénierie.
Debbie Sterling, la fondatrice de Goldie Blox, a appris ce qu’était le métier d’ingénieur au lycée quand un prof de math lui a suggéré de poursuivre ses études dans cette voie.  Et là encore, elle se demandait pourquoi ce prof voulait qu’elle devienne conductrice de train. Heureusement, elle a écouté son prof, réussi ses études à Stanford , et elle est ressortie diplômée en design de produits et ingénierie mécanique. Ce qui l’a choquée, c’était de voir qu’il n’y avait que 11% de femmes à faire des études d’ingénieur.
Persuadée que les vocations naissent tôt et que les parents, les fabricants et les boutiques ont une responsabilité dans leur proposition de jouets aux enfants, Debbie a créé sa propre marque de jouets : Goldie Blox.  Le but ? Montrer les joies de l’ingénierie aux filles dès leur plus jeune âge. Elle pense qu’il y a des millions de fillettes qui sont ingénieurs. Mais elles ne le savent pas encore. Ces jouets peuvent leur montrer la voie.