Si vous n’êtes pas un jeune parent, Didier Pleux est certainement un nom inconnu pour vous. Si vous venez d’avoir un enfant ou si vous allez bientôt en avoir un, vous avez sûrement les yeux rivés sur Les Maternelles ou sur les rayons Education des librairies et vous avez déjà entendu parler de ce monsieur.
Qui est-il ? Un psychologue clinicien. Que fait-il ? Apparemment, il s’est juré d’occuper son temps à démonter les thèses psychanalytiques les plus répandues et celles de Françoise Dolto, en particulier. Membre du petit groupe de Michel Onfray qui a co-écritLe livre noir de la psychanalyse, il vient de publier Françoise Dolto, la déraison pureaux éditions Autrement.
[...] Pas besoin d’être un expert en psychanalyse pour comprendre tous les non sens ou les partis pris de ce livre. Didier Pleux n’y parle que d’enfants rois et de manque d’autorité parentale.
Le sommeil remplit-il une fonction vitale et laquelle ? C’est là l’un des grands mystères en biologie. Une fascinante étude chez la souris, publiée dans la revue Science, apporte une réponse. Elle révèle que le système glymphatique responsable de l’élimination des déchets du cerveau, découvert l’année dernière, est principalement actif durant le sommeil.
Le sommeil pourrait donc être indispensable pour éliminer les métabolites potentiellement toxiques qui se sont accumulés dans l’espace interstitiel durant l’éveil. Cette découverte pourrait pointer vers de nouvelles stratégies pour traiter les maladies neurodégénératives.
On sait bien que le manque de sommeil réduit nos performances cognitives et élève le risque de crises épileptiques, et l’insomnie chronique et complète aboutit tôt ou tard à la mort chez les mouches, les rongeurs et les hommes. Mais pourquoi le sommeil est-il réparateur ?
« Les techniques d’imagerie par IRM fonctionnelle les plus récentes permettent aux chercheurs de relier l’art à la science », se félicitent Adam Zeman et coll. de l’Université d’Exeter (Royaume Uni). En réalisant une cartographie encore inédite du traitement de l’information par différentes régions cérébrales, ils mettent en évidence des distinctions faites par le cerveau en fonction de la charge émotionnelle contenue dans un texte.
Le temps est-il enfin venu de comprendre le fonctionnement de notre cerveau ? En tout cas, pour la première fois, les grandes puissances semblent vouloir donner au sujet l’attention qu’il mérite. Deux projets concurrents se sont donné pour but de comprendre l’intégralité des mécanismes du cerveau : à la clé, l’espoir d’une révolution scientifique sans précédent. Le premier, chronologiquement, est d’origine européenne, il s’agit du Human Brain Project (HBP), qui a reçu de la part des communautés européennes une dotation d’un milliard d’euros sur 10 ans. Le second est américain, et se nomme tout simplement BRAIN, pour Brain Research through Advancing Innovative Neurotechnologies. Remarquez l’acronyme “récursif” ! De toute évidence, l’humour tordu du GNU (pour GNU is not UNIX) a fait des petits… L’initiative BRAIN recevra quant à elle de la part de l’Etat américain une somme de 300 millions de dollars par an sur dix ans (soit 3 milliards de dollars au total).
Les deux projets ne visent pourtant pas exactement les mêmes buts. BRAIN vise à comprendre le cerveau dans son ensemble, et notamment le fonctionnement de tous ses neurones. Le Human Brain Project, lui, se propose de bâtir une simulation informatique du cerveau humain, en fonction de nos connaissances déjà acquises.
Travail forcé, enfants vendus, jeunes femmes mariées de force, servitude pour dette, enfants soldats... L’esclavage existe encore. Dans sa version dite «moderne», il concerne près 30 millions de personnes dans le monde, selon une enquête d’une nouvelle ONG basée en Australie, Walk Free. Cet esclavage aux formes multiples est mal connu, pas toujours facile à identifier et encore moins à mesurer. Il demeure loin des regards, derrière les murs des maisons, des communautés, des usines. C’est un crime caché. Mais toutes ses victimes, souligne l'ONG, ont en commun d’être«utilisées et dominées par quelqu’un d’autre pour en tirer profit, exploitation sexuelle ou simple jouissance de domination».
C’est la première fois que cette organisation publie un classement des pays en fonction de la «prévalence de l’esclavage». L'indice a été établi en combinant trois facteurs : la prévalence estimée de l’esclavage dans chaque pays rapporté à sa population, le mariage des enfants, et les données relatives au trafic d’êtres humains.
Sur le versant est de la colline de Carémeau, le pôle de psychiatrie triple sa surface. (SAMUEL DUPLAIX)
Vendredi, le nouveau bâtiment dédié à la psychiatrie va être inauguré.
Plus de place, plus de capacité d’accueil, plus d’agents hospitaliers... Pour une prise en charge du patient plus moderne et dorénavant pensée en terme de filières de soin spécifiques. Le nouveau bâtiment dédié à la psychiatrie au CHU fait entrer la spécialité dans une nouvelle ère à Nîmes.
Ancienne bâtisse de 1971
Elle en avait bien besoin : l’ancienne bâtisse, édifiée en 1971 (la toute première implantation du CHU sur la colline de Carémeau), ne correspondait plus aux besoins et au confort des patients, aux attentes des personnels soignants. Le nouveau bâtiment sera inauguré demain. Les premiers patients y seront installés mardi prochain.
8 200 mètres carrés de surface
Entamés en mars 2010, les travaux ont pris bien plus de temps que prévu. Près de deux ans de retard générés par les cessations d’activité d’entreprises de gros œuvres. L’hôpital a donc dû, à chaque fois, relancer les procédures d’appels d’offres et même consentir à des reprises de prestation après expertises. Pour un montant de 25,8 millions d’euros TTC, le bâtiment, conçu par le cabinet d’architectes AIA, est enfin livré.
Dans une lettre adressée à Marisol Touraine, diffusée le 14 octobre, l'intersyndicale CGT-Sud dénonce l'inadéquation entre l'effectif prévu et la conception des services mais aussi le projet médical du nouveau bâtiment ainsi que "le non respect de la réglementation du temps de travail sur les tableaux de service type avec dépassement fréquent de la durée hebdomadaire, des semaines flottantes laissant entendre qu'il pourrait y avoir des rappels sur repos et plus d'un week-end sur deux travaillés par cycle". L'intersyndicale estime les besoins supplémentaires de personnel à 36 Équivalent temps plein (ETP). Elle s'étonne qu’une évaluation des risques telle que prévu par le code du travail et un plan de prévention liés à évaluation ne soit pas pratiqués en amont du déménagement. Et rappelle que le Comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) Purpan Plaine, dans le cadre d’un droit d’alerte pour danger grave et imminent "citant des éléments très précis liés aux effectifs et à la conception du bâtiment, a demandé qu’une évaluation" soit réalisée. L'intersyndicale a aussi appelé à manifester mardi 15 octobre, date du début du déménagement.
Le CH des Pays de Morlaix (Finistère) a inauguré le 12 octobre son nouveau bâtiment d'hospitalisation de psychiatrie comptant 50 lits rattachés au secteur 29G05. Les patients devraient être y intégrés et accueillis courant novembre. L'opération a consisté en la construction d'un bâtiment neuf accueillant une offre de soin organisée en deux unités, "Meneham" et "Trezevel", correspondant à deux actuels services. Elle a occasionné des coûts de 7,2 millions d'euros de travaux et 238 000 euros d'équipements, financés à 75% par emprunts et 25% autofinancement. L'ARS de Bretagne a accordé une subvention de 400 000 euros.
La construction figurait au Projet d’établissement 2008-2012, "dont l'un des axes majeurs portait sur l'amélioration et le renouvellement du parc immobilier de psychiatrie", souligne l'hôpital. Une réflexion d'ensemble sur le devenir des bâtiments de psychiatrie a été engagée en 2008. Le projet 2013-2017 s'est situé dans la continuité du précédent et "la poursuite de l'amélioration de la prise en charge des patients en psychiatrie-addictologie est une orientation stratégique de l'hôpital sur les cinq prochaines années". Au regard des caractéristiques architecturales de l'ancien bâti, une réhabilitation n'était pas envisageable. Par la suite, le cabinet d'architectes retenu pour conduire l'opération a été le cabinet William Gohier.
Décryptage d'un point juridique au cœur de l'actualité. Aujourd'hui, retour sur les salles d'audiences délocalisées près de l'aéroport de Roissy, consacrées aux étrangers.
Dans l'affaire du CRPA en
demande d'annulation des deux décrets
d’application du 18 juillet 2011, de la loi du 5 juillet 2011 sur les soins
psychiatriques sans consentement, le Conseil d’État censurera-t-il de façon
substantielle les articles des décrets de cette loi sécuritaire ?
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Dans le contentieux qui
oppose le CRPA (Cercle de réflexion et de proposition d’actions sur la psychiatrie)
au gouvernement contre les décrets d’application du 18 juillet 2011 de la loi
du 5 juillet 2011 sur les soins psychiatriques sans consentement, l’audience
publique aura lieu devant le Conseil d’État lundi 21 octobre prochain, à 14 h.
«Mort de Patrice Chéreau d’un cancer du poumon. N’est-ce pas la cigarette qu’il faudrait vendre en pharmacie et enfermer dans le coffre à toxiques ?»Il est proprement glaçant de mesurer à quel point la propagande sanitaire qui a cours aujourd’hui - et depuis un certain temps déjà - peut faire perdre toute décence en instrumentalisant ainsi la mort d’un artiste dont on retiendra au premier chef l’extraordinaire aptitude à faire jaillir, tel un sourcier, la plus grande force de vie des zones les plus obscures, les plus perdues de la vulnérabilité humaine.
Ce gazouillis malvenu ne saurait être mis sur le compte d’une simple maladresse, il est dans la droite ligne de la «mobilisation générale contre le tabac» décrétée, avec les meilleures intentions du monde sans doute, cette fois par Marisol Touraine : à lire la liste des lieux, y compris à l’air «libre» (!), où fumer devrait devenir un délit, à apprendre qu’ici ou là dans le monde, la réglementation impose de superposer des avertissements antitabac sur les scènes où les personnages d’un film fument, on éprouve comme un malaise. Car le ton unilatéralement hygiéniste, asphyxiant pour le coup, de ces campagnes dites «de prévention» évoque fâcheusement de fort sombres périodes de l’histoire. Le Troisième Reich, on le sait - ou peut-être l’ignore-t-on -, fut en la matière un très troublant précurseur. Sans doute est-il de fort mauvais goût de rappeler de nos jours ce fait désagréable, mais au moins nous oblige-t-il à réfléchir d’une façon un peu moins sommaire à la complexe question de la santé, de la maladie et de sa prévention : à ce qu’est une vie, à ce qui fait son prix - et pas au sens comptable.
Il est utile alors de revenir à ce que Georges Canguilhem, médecin et philosophe, grande figure morale aussi - ce qui ne signifie pasmoralisatrice -, résistant, et donc risquant sa vie, pendant la Seconde Guerre mondiale, écrivit dans son grand livre le Normal et le Pathologique : «Contre certains médecins trop prompts à voir dans les maladies des crimes parce que les intéressés y ont quelque part du fait d’excès ou d’omissions, nous estimons que le pouvoir et la tentation de se rendre malade sont une caractéristique essentielle de la physiologie humaine.»
Quand les responsables politiques de ce pays ne seront plus obsédés par leur élection, quand ils cesseront de vouloir plaire à tout le monde, à commencer par des hommes qui ont des pensées pitoyables, quand ils auront le désir de gouverner, au lieu de vouloir durer, quand ils auront enfin le courage de taper sur la table et de prendre des décisions fortes car la coupe est pleine, ce sera enfin le début du changement.
Car à part quelques hommes et quelques femmes ayant une haute idée de la morale, une grande partie de la classe politique s’est encore un peu plus déportée sur la droite, banalisant les idées noires du Front national. Si on dit «vous votez pour des gens qui ont provoqué un désastre dans les années 30», ils vous répondent «parlons des problèmes d’aujourd’hui». D’accord, parlons-en.
Avec Délia, mon épouse, je dirige une petite entreprise, Romanès - cirque tzigane. Nous avons une quinzaine de salariés, nous avons deux personnes au bureau. Délia me dit : «Deux personnes pour s’occuper de la paperasse, ce n’est pas assez. Il faudrait engager une troisième personne.» Trois personnes dans un bureau pour gérer une entreprise de 15 salariés, c’est de la folie. Le cirque était la dernière activité qui fonctionnait de manière poétique. Aujourd’hui, ce n’est plus possible.
La Fnars publie son baromètre annuel sur l'hébergement d'urgence. Les appels ont augmenté de 30% en 2012, et 2013 s'annonce encore pire.
C’est de pire en pire, et l’horizon est sombre. La ligne du 115, le numéro d’urgence pour les sans-abri, croule sous les appels. Au bout du fil, les équipes du Samu social n’arrivent plus à répondre à la demande, et encore moins à exercer leur mission d’accompagnement vers l’insertion. La Fnars1, qui a mis en place un observatoire des 115 depuis deux ans,vient de publier son baromètre annuel, basé sur 37 départements (Paris n’est pas encore comptabilisé). Elle enregistre 30% d’appels supplémentaires en 2012. Et sur la même période, 64% des demandes d’hébergement n’ont pas abouti, faute de places. La Fnars prévient : l’année 2013 s’annonce encore plus catastrophique.
En collaboration avec La maison rouge, abcd & le Collège International de Philosophie proposent son séminaire sur l’art brut dirigé par Barbara Safarova
Cette seconde séance est consacrée à l’Art Brut aux Etats-Unis
En présence de Valérie Rousseau, conservatrice à l’American Folk Art Museum de New York
Changer de regard sur la santé mentale des idées, des actions, des outils
Le Psycom invite ses partenaires franciliens à échanger des idées, découvrir des actions innovantes en France et en Europe, s’emparer d’outils utiles pour changer de regard sur la santé mentale.
Des fragments, des fulgurances, des tableaux, des instantanés. Choisissez celui que vous voudrez, tant chacun de ces termes semble convenir au style d'Emmanuelle Guattari. Dans « Ciels de Loire », elle dresse le portrait d'une enfance passée à La Borde, établissement psychiatrique alternatif situé à Cour-Cheverny (Loir-et-Cher) dans lequel exerçait son médecin de père. « C'est un continuum de matériaux entre souvenirs et fiction, une superposition de la conscience enfantine et de la conscience adulte », explique l'auteure.
Peut-on confier un examen clinique à une machine ? Oui, répond Tytocare. Cettestart-up israélienne a mis au point un petit appareil de la taille d'un téléphone mobile, baptisé Tyto, et capable de réaliser un examen médical sans l'intervention d'un médecin : température corporelle, examen de la gorge, des oreilles, de la peau, auscultation cardiaque et pulmonaire…
N'importe qui, sans aucune connaissance médicale, peut ainsi collecter des informations sur l'état de santé d'un patient, promet Tytocare. Un assistant vocal intégré guide pas à pas le manipulateur et l'aide à placer l'appareil au bon endroit. Il n'y a plus qu'à envoyer les informations (données, photos, vidéos) par courrier électronique, via les serveurs deTytocare, à son médecin qui pourra les interpréter.
La télémédecine est au cœur du projet de cette société créée par deux ingénieurs et comptant deux médecins dans son staff. « Latéléconsultation se développe beaucoup aux États-Unis et en Israël, explique OferTzadik, l'un des deux fondateurs. Mais c'est très limité si vous ne pouvez pas examiner physiquement le patient. C'est là que Tytointervient. C'est comme une extension du médecin. »
Quelle fiabilité ?
Pour aller plus loin, la société développe sa propre plate-forme de mise en relation patient-médecin sur Internet. Relié en visioconférence, le praticien peut examiner son patient à distance et le guider dans la manipulation de l'appareil. Le système prend même en charge la facturation de la consultation.
"Les enjeux de la santé au travail : regards et approches psychanalytiques"
Les 15 et 16 novembre 2013 à la Haute école de gestion Arc à Neuchâtel, Suisse
Objet :
L’organisation contemporaine du travail peut engendrer des dysfonctionnements dont l’impact humain de plus en plus préoccupant (aliénation, épuisement, harcèlement, absentéisme, invalidité, suicide…) alerte tant les responsables et collaborateurs d’entreprise que les professionnels de la santé, les autorités sanitaires et l’opinion publique. L’échange interdisciplinaire et la recherche de modèles pertinents de compréhension paraît plus que jamais nécessaire, à la fois sur le terrain et en amont, dans la formation des cadres et des intervenants externes.
LE MONDE | Par Pierre-Cyrille Hautcoeur (directeur d'études à l'Ecole des Hautes études en sciences sociales et professeur à l'école d'économie de Paris)
L'engouement pour l'enseignement en ligne (en particulier les "massive open online courses", ou MOOC) s'est traduit récemment par le lancement d'une plate-forme nationale, "France université numérique", par le gouvernement, dans le but de rattraper le retard français en la matière.
Certains proclament déjà que la France risque de rater la plus grande révolution de l'enseignement depuis Gutenberg. Mais l'accusation semble prématurée, tant les premières expériences sont à la fois récentes et ambiguës, et tant l'histoire nous enseigne que la technologie ne suffit pas à bouleverser la pédagogie.
L'argument en faveur des cours en ligne est d'abord technologique : grâce à Internet, des vidéos articulées à des exercices en ligne, aux corrections largement automatisées, devraient mettre les cours des plus grands savants à la portée de tous.
Or Internet n'est pas la première révolution technologique qui provoque de tels espoirs – ni même qui connaisse de tels succès initiaux : l'imprimerie, la poste, la radio, la télévision éveillèrent chacune en leur temps le rêve d'une démocratisation de la science.
Yves Wailly est un infirmier belge expérimenté qui a travaillé pendant deux mois dans un hôpital de fortune de MSF en Syrie. Il nous parle des graves blessures de guerre qu’il a soignées, de ses longues journées de travail, mais aussi du dévouement sans faille de ses collègues syriens.
L’hôpital où j’ai travaillé se trouve dans le nord du pays. J’y étais entre autre responsable du service des urgences. Je me suis occupé de toutes sortes d’affections : du simple mal de gorge aux blessures les plus graves. Nous recevions aussi des patients dans un état si critique que nous ne pouvions rien faire pour eux. Il fallait alors les stabiliser, afin qu’ils puissent voyager, et essayer de les transférer le plus rapidement possible dans un hôpital de l’autre côté de la frontière.
Pour les infirmières libérales, la prise en charge psychiatrique est souvent chronophage. Quelles en sont les limites ? Comment y remédier ? Éléments de réflexion.
La prise en charge psychiatrique par les infirmières libérales (Idel) a fait l’objet d’une table-ronde organisée par le Syndicat national des infirmières et infirmiers libéraux (Sniil) le 10 octobre, à Toulouse, à l’occasion de son 40e congrès.
En la matière, les Idel ont beaucoup à dire, tant elles sont confrontées à un certain nombre d'écueils propres à leur mode d'exercice : des déplacements "pour rien" lorsque la porte du patient reste close; la peur, voire la mise en danger, lorsque le patient décompense au domicile; la difficulté d’un suivi sur le long terme; sans parler de la rémunération "dérisoire" compte tenu du temps réellement passé et de la gestion de problèmes somatiques associés (d’ordre alimentaires, liés à l’hygiène corporelle…) et/ou d'actes non pris en compte, comme la relation d'aide.