Mercredi 28 août, après la première partie du programme qu'Arte consacrait à Martin Luther King, j'ai un peu zappé avant de me coucher, histoire, notamment, de vérifier qu'aucune catastrophe nouvelle n'était annoncée par les chaînes d'information en continu.
Sur BFM TV, l'on causait du "thigh gap", expression dont je comprends le sens ("écart entre les cuisses") mais dont j'ignorais l'usage, devenu apparemment courant chez les toutes jeunes filles françaises. En gros, il s'agit de ces jambes ficelles, arquées à la manière de parenthèses, que montrent ces mannequins à l'allure anorexique sur les podiums des défilés de mode et que semblent vouloir obtenir des théories de jeunes filles qui, à moins de 40 kilos, se trouvent encore trop grosses.
Leurs modèles ? Les trop bien - ou mal - nommées "top models" ou les représentantes de la gent "pipole" - Taylor Momsen, Victoria Beckham, Micha Barton, Kate Bosworth, Keira Knightley, etc.