Pour contrer l’influence des sites anti-avortement, le Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes (HCE/fh) recommande la création « d’un site Internetinstitutionnel dédié » à destination des femmes et des professionnels. LeHCE/fh a remis à la ministre des Droits des femmes son rapport ce vendredi.
NajatVallaud-Belkacem, l’avait regretté en janvier dernier : « SurInternet, les associations comme le Planning familial ont perdu du terrain. La question qui se pose est celle du référencement » des sites sur le sujet. Elle avait alors cité l’exemple du site www.ivg.net.
Selon un rapport publié parl’UNICEF, l’OMS, la Banque mondiale et les Nations unies, le nombre de décès chez les enfants de moins de 5 ans est passé dans le monde de 12 millions en 1990 à 6,6 millions en 2012. Si des millions de vies ont été sauvées, l’UNICEF, par la voix d’AnthonyLake, son directeur exécutif, estime que « nous pouvons faire encore mieux. La plupart de ces décès peuvent être évités au moyen de mesures simples ».
L’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) a annoncé jeudi qu’elle allait ouvrir à partir d’octobre un centre de consultations qui doit progressivement remplacer les urgences de l’Hôtel-Dieu.
« Nous commençons en octobre les consultations sans rendez-vous, en renforçant l’offre de soins au centre de Paris », a déclaré Mireille Faugère. Selon la directrice générale de l’AP-HP, « c’est la première pierre du nouvel Hôtel-Dieu ».
Des infirmières sanctionnées pour avoir manqué de compassion à l’égard des patients ? Une solution radicale à laquelle songe sérieusement le Nursing and Midwifery Council (NMC), l’ordre infirmier britannique. À la faveur d’une révision générale du code de déontologie de la profession, prévue pour cet automne, la sollicitude pourrait devenir l’une des valeurs requises pour exercer.Encore secouée par un important scandale sanitaire, la profession infirmière cherche à promouvoir par tous les moyens la bientraitance des patients.
Les professionnels de santé doivent s'ériger en protecteurs de notre système de prise en charge, fondé sur la solidarité. Par Vincent Kaufmann, chargé de mission à la Fondation hospitalière Sainte-Marie.
Parmi tous les professionnels de santé œuvrant chaque jour auprès de nos concitoyens, j’ai une pensée particulière pour ceux qui exercent en Ehpad. Au sein d’établissements globalement peu dotés en effectifs, leur mission auprès d’une population vulnérable demande investissement, qualité d’écoute et empathie.
PAR SYLVAIN BOURMEAU ET ANASTASIA VÉCRIN DESSIN YANN LEGENDRE
Comment décrire les mécanismes de domination aujourd’hui ? Au-delà des dominés, le sociologue Luc Boltanski estime urgent de s’intéresser aux «élites» et aux «responsables».
Depuis les années 70, Luc Boltanski élabore une œuvre sociologique ambitieuse, aujourd’hui l’une des plus lues et discutées au plan mondial.
Invité à ouvrir, début septembre à Nantes, le congrès de l’Association française de sociologie, vous avez remis à l’honneur la notion de domination. Pourquoi ?
Ce n’est pas moi qui ai choisi le thème, mais cela m’a intéressé d’apporter une contribution à la réflexion commune sur une notion qui a joué, dans l’histoire de la sociologie, un rôle à la fois périphérique (les sociologues qui l’ont explorée ont toujours été minoritaires) et central, depuis Marx et Max Weber, jusqu’à Bourdieu et au-delà. Le concept de domination a été très utilisé dans les années 70 - lorsque j’ai commencé à pratiquer la sociologie -, souvent en relation avec l’idée de violence. Soit la violence physique, exercée sur les corps dans le cas d’un pouvoir autoritaire, soit symbolique, celle dont parlait Bourdieu, prolongeant des idées déjà présentes dans l’Ecole de Francfort.
Cette violence symbolique se confond alors avec l’ordre des choses, se rendant ainsi plus acceptable par ceux qui la subissent.
On l’a annoncé une première fois en mai. Cela a d’abord été démenti. Mais voilà que les syndicats de l’Établissement public de santé mentale (EPSM) Lommelet de Saint-André viennent de se le faire confirmer : Joseph Halos, le directeur de l’autre EPSM de la métropole lilloise, celui d’Armentières, prendra aussi la tête de leur hôpital à partir du 1er octobre.
Le mal-être des agents touche le secteur public comme il touche le secteur privé. Un fléau à plusieurs visages qu’il est difficile de cerner et de combattre. Nombreux sont les organismes publics qui, depuis plusieurs années, mettent en place des outils pour identifier et hiérarchiser les causes du sur-stress des agents et ainsi lutter efficacement contre les Risques Psycho-Sociaux, tout en impliquant les différents services.
Pour eux, ce geste révèle un «réel malaise social».
Deux syndicats de Pôle emploi, la CFE-CGC et le SNU, ont indiqué jeudi à l’AFP avoir interpellé leur direction après le suicide lundi d’un cadre,«le troisième en sept mois», réclamant des «décisions» face à la«souffrance» des salariés.
Lundi, l’ancien directeur territorial du Rhône, «âgé de 55 ans», s’est jeté sous un TGV à Mâcon «alors qu’il se rendait à Paris sur son lieu de travail», a-t-on appris de sources syndicales.
Selon ces sources, ce père de famille avait été muté en juin à la direction générale à Paris et regagnait son domicile le week-end. Il travaillait pour l’opérateur public «depuis 25 ans».
Faut-il autoriser la vente des tests de grossesse et des tests d'ovulation en dehors des officines pharmaceutiques, qui en détiennent le monopole ? Deux ministres, Benoît Hamon et Najat Vallaud-Belkacem, se sont prononcés en début de semaine en faveur d'un amendement en ce sens déposé par Patricia Schillinger, sénatrice PS du Haut-Rhin, dans le cadre du projet de loi relatif à la consommation examiné au Sénat. Une prise de position qui a immédiatement suscité la colère des syndicats de pharmaciens. Derrière les arguments de santé publique avancés par les deux camps, un marché évalué l'année dernière en France à près de 37 millions d'euros.
Benoît Hamon, le ministre chargé de la consommation, a annoncé mardi 11 septembre sur RMC que le gouvernement allait émettre un "avis favorable", estimant qu'une telle mesure pourrait permettre de "faire baisser considérablement les tarifs" de ces tests. Najat Vallaud-Belkacem, la ministre des droits des femmes et porte-parole du gouvernement, lui a emboîté le pas mercredi. "Toutes les femmes n'ont pas accès à ces dispositifs en raison de leur coût", écrit la ministre sur son blog. Pour elle, une ouverture de la distribution des tests de grossesse, couplée à une diffusion dans les notices et sur les boîtes de messages d'information pour les femmes enceintes, représenterait "une avancée pour notre santé publique".
Le rapport annuel des comptes nationaux de la santé, publié aujourd'hui par la Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (Drees), relève pour la première fois une diminution de la consommation de médicaments en valeur (-0,9 %).
La Drees l'explique par une baisse des prix, particulièrement des génériques, ainsi qu'un tassement, en volume, de la consommation, imputé à la fois à une diminution des prescriptions et à un changement des comportements individuels (dû aux campagnes de prévention). Pourtant, les Français consomment encore en moyenne 22 % de médicaments de plus que leurs voisins européens.
Provocation ou authentique proposition ? Peu importe, au fond, tant ce texte incisif est riche d'arguments, de pistes et de ce qu'il faut de subversion pour résoudre un épineux problème de nos démocraties : comment débattre et décider au sujet des controverses technoscientifiques (les OGM, les ondes, les nanotechnologies...) ?
Yves Citton, professeur de littérature à l'université de Grenoble-III, apporte une réponse originale qui réconcilie les deux cultures, littéraire et scientifique... tout en ravivant la querelle ancienne entre ces deux approches !
Avant de développer sa proposition, il souligne les défauts des formes actuelles de résolution de ces conflits : les débats ou forums citoyens. Ces procédures sont perçues comme des validations de décisions déjà prises. Elles reposent sur les préjugés tenaces que le public est ignorant et qu'il a d'abord besoin d'être éclairé par une information experte. Elles font croire que le débat peut se réduire à de purs arguments scientifiques en en excluant les questions de finalités, d'intérêts divers, de responsabilités...
Yves Citton insiste aussi sur une autre caractéristique, que sa méthode corrige. Ces débats citoyens enferment la discussion dans ce qu'il appelle la philosophie analytique, c'est-à-dire un prototype d'argumentation rationnelle qui codifie l'enchaînement logique des arguments jusqu'à arriver à une solution.
On a beau savoir depuis longtemps – il est né en 1938 et actif depuis plus d'un demi-siècle et a bénéficié de rétrospectives prestigieuses – que Georg Baselitz est un des plus grands artistes vivants, on n'en reste pas moins stupéfait de la force créatrice que manifestent les bronzes, toiles et dessins qu'il expose à Paris cet automne, tous travaux de 2012 et 2013.
Les bronzes, d'abord : ils sont tirés à partir des sculptures que Baselitz taille dans des billes de bois de plusieurs mètres de haut. A la hache, à la scie, à la gouge, il en fait surgir des corps, qui portent comme des cicatrices les traces des lames qui les ont dégrossis.
Récemment, l'artiste a eu une idée nouvelle : découper des disques plats dans le tronc, les évider et obtenir ainsi des cerceaux irréguliers. Il les enfile autour de l'axe qui tient lieu de colonne vertébrale, et ils deviennent ainsi les côtes d'une cage thoracique. L'effet est d'autant plus saisissant qu'il est très simple.
High-tech, protocole, gestion des risques ou biomarqueurs sont les mots de la médecine moderne. Le doyen de la faculté de médecine de Montpellier, Jacques Bringer, les prononce avec une certaine inquiétude :"Nous ne pouvons pas ne pas voir le risque que nous prenons. Des étudiants compétents, experts sur les technologies, mais qui ne sont plus familiarisés avec les autres marqueurs : la présence, le niveau de la voix, le choix des mots."
Autrement dit, la formation des médecins à la relation humaine peut se perdre dans le caractère de plus en plus technique de la médecine. Alors, pour réintroduire cette dimension, l'université de Montpellier a choisi cette année une voie originale : l'introduction, dans le cursus de 4e année, de cours de théâtre. "C'est l'année où les étudiants sont déjà en stage hospitalier, mais sans avoir encore la responsabilité des annonces faites aux malades ou aux familles", explique le professeur Marc Ychou, cancérologue montpelliérain à l'origine de ce projet. Deux ans plus tard, au moment de l'internat, ils seront confrontés aux situations d'annonce.
Une étude du ministère du travail publiée par la direction de l'animation de la recherche, des études et des statistiques (Dares) mardi 10 septembre montre que, en 2010, 10 % des salariés, soit près de 2,2 millions de personnes, ont été exposés à au moins un produit chimique cancérigène au cours de la semaine précédant l'enquête. Selon l'étude, issue de données recueillies par des médecins du travail, 38 % des expositions ont été de durée et/ou d'intensité importantes. Dans 23 % des cas, l'exposition a dépassé dix heures par semaine. Et l'intensité a quant à elle été jugée forte ou très forte dans 10 % des situations.
Les cancérigènes les plus souvent cités sont les gaz d'échappement des moteurs Diesel, les huiles minérales entières, les poussières de bois et la silice cristalline. Viennent ensuite le trichloréthylène, le formaldéhyde, les goudrons de houille et bitume et l'amiante (produit pour lequel les expositions sont en baisse d'un tiers par rapport à 2003).
Une majorité de Français juge quele système de soinsn'est pas équitable, selon un sondage LH2 pour la fondation April publié mercredi. Pour 58% des personnes interrogées dans ce sondage, le système de soins "ne permet pas à chacun d'avoir accès à une même qualité de soins quelle que soit sa situation personnelle". Parmi les éléments qui limitent l'accès à des soins de même qualité, les revenus (75%) sont le plus souvent cités, suivis par les complémentaires santé (59%) et le lieu d'habitation (34%). Cependant, 86% des sondés déclarent que leurs revenus et leur couverture santé leur permettent de se soigner comme leur état de santé le nécessite. Et la même proportion estime avoir accès à des soins de qualité. Par ailleurs, 47% des personnes interrogées estiment que les comportements individuels pèsent dans le déficit actuel de la Sécurité sociale, plus que l'Etat (16%), les laboratoires pharmaceutiques (15%) ou les médecins (7%). La plupart des Français (85%) disent pourtant se rendre chez le médecin "uniquement" quand ils sont "très malades" et qu'ils ne peuvent faire autrement.
Sondage réalisé par téléphone les 1er et 2 juin 2013, auprès d'un échantillon de 954 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.
L’association « Paroles de professionnels » a réalisé entre 2012 et 2013 deux enquêtes croisées « pour mieux identifier les déterminants du burn-out ». En partenariat avec le laboratoire GSK, ces enquêtes ont été réalisées en Champagne-Ardenne, sur un échantillon représentatif de patients, et sur 120 médecins de la région.
Côté patients, ces travaux mettent en évidence que ceux-ci ont augmenté leur niveau d’exigence. Le patient de l’ère Internet est plus au fait de ses pathologies, et plus en demande d’examens, dequestionnement sur le diagnostic, de conseils, ou d’aide psychologique et sociale. De plus, en salle d’attente, plus le délai s’allonge avant de voir le médecin, plus le niveau d’exigence et d’insatisfaction du patient augmente.
Le PrRenéFrydman, père médical du premier bébé-éprouvette français, est chargé d’évaluer le projet derelocalisation de la maternité des Lilas (Seine-Saint-Denis), a annoncé mardi l’agence régionale de santé (ARS) d’Ile-de-France, engagée dans un bras de fer avec le personnel de l’établissement.
Le directeur de l’ARS, Claude Evin, a demandé au PrFrydman d’étudier« en toute indépendance » l’hypothèse d’un déménagement de la maternité à Montreuil (Seine-Saint-Denis), à 3,5 kilomètres de l’actuelle maternité, dont les locaux sont vétustes. Le célèbre gynécologue devra« apprécier si ce projet est adapté aux spécificités propres au projet médical porté par les équipes de la maternité », indique l’ARS dans un communiqué. Ses conclusions sont attendues le 15 octobre.
Chaque année, 90 000 personnes âgées meurent dans une maison de retraite médicalisée (Ehpad). Mais dans quelles conditions ? L'Observatoire de la fin de vie a mené une étude inédite sur la question. Soulagement de la douleur, présence des proches, etc., globalement l'accompagnement n'a rien de catastrophique. Mais il en ressort qu'il reste"très inégal", lors de ces derniers jours marqués par des symptômes d'inconfort et une fragilité psychologique.
Des inégalités fortes, selon le lieu d'accueil de la personne âgée, mais aussi selon les régions. La mort d'un résident, pourtant, les Ehpad y sont confrontés fréquemment : en moyenne 20 fois par an, soit près de deux fois par mois. Pour cette étude, 53 % des établissements ont accepté de répondre, soit 3 705 Ehpad, qui ont enregistré plus de 70 000 décès en 2012. En outre, des données détaillées sur les quinze derniers jours de plus de 15 000 résidents décédés en 2013 ont été analysées.
Première inégalité, 25 % des Ehpad n'ont pas de lien avec une équipe de soins palliatifs – ni avec une équipe mobile, ni avec un réseau, ni avec une unité dans un hôpital. Et seuls 8 % font appel à des équipes d'hospitalisation à domicile dans les situations de fin de vie, ce qui permet pourtant un renforcement des soins.
Mathieu Amalric et Benicio Del Toro dans un film tiré d'un ouvrage fondateur de 1951, bien connu des étudiants en ethnologie, en anthropologie, en psychanalyse ou en psychiatrie. - Photo Nicole Rivelli / Why Not Productions
La psychanalyse ne croit pas aux miracles. Et pourtant, il aura fallu une série de miracles pour que ce film voie le jour. Le premier a eu lieu à la fin des années 1940 à Topeka (Kansas). Dérouté par le cas de Jimmy Picard, un Indien Blackfoot, vétéran de la Seconde Guerre mondiale, le docteur Karl Menninger, directeur du Winter General Hospital, hôpital militaire spécialisé dans les maladies du cerveau, décide de faire appel à Georges Devereux, un ethnologue et psychanalyste français, juif d'origine hongroise, de son vrai nom György Dobo. Il a pour mission de déchiffrer et, si possible, soigner, ce cas hors du commun. Jimmy Picard souffre de nombreux troubles, cécité, vertiges, migraines effroyables. Il peut rester prostré ou piquer des crises violentes ou se soûler à mort. Il parle peu ou pas. L'Indien est un mystère.
Grèves, droit d’alerte, interpellation du contrôleur des lieux de privation de liberté… le climat social est tendu au groupe hospitalier psychiatrique de Villejuif.
L’été a été chaud au groupe hospitalier Paul-Guiraud, établissement public psychiatrique de Villejuif (Val-de-Marne). Le 20 août, une journée de grève était observée. Et le 28 août, une réunion du CHSCT (1) était convoquée en réponse à un droit d’alerte – le quatrième cette année – lancé par Joël Volson, infirmier et représentant du personnel au CHSCT. Motif : une insuffisance de personnel.
Des patients confinés plus de 37 heures
« Dans l’unité pour malades difficiles du pavillon Henri-Collin, le 28 août, au lieu des cinq personnels considérés comme l’effectif minimum de sécurité et de fonctionnement dans ce service, il y avait trois infirmiers le matin, et trois infirmiers plus un aide-soignant l’après-midi », rapporte Joël Volson. Douze malades seraient, ainsi, restées confinées dans leur chambre durant 37 h 30.
Les infirmières et infirmiers qui souhaitent se spécialiser en gérontologie vont pouvoir le faire : l'université Paris Descartes s'apprête à lancer un diplôme en partenariat avec DomusVi, permettant de devenir référent en EHPAD et SSIAD.
C'est un diplôme bien spécifique que lance l'université Paris Descartes.
Faut-il poursuivre en justice deux médecins filmés à leur insu alors qu’ils acceptaient de pratiquer un avortement au motif que le sexe de l’enfant était féminin ? La réponse oppose en Grande-Bretagne le parquet et le ministère de la Santé. Le ministre Jeremy Hunt demande en effet des« clarifications urgentes » au premier pour avoir décidé de ne pas poursuivre ces deux médecins « dans l’intérêt du public » alors que, de l’aveu même du parquet, « suffisamment de preuves » sont réunies au terme d’une enquête de 19 mois. Ces avortements sélectifs sont « hors la loi et totalement inacceptables », a rappelé Jeremy Hunt.
Les agissements des médecins ont été révélés dans les colonnes duDaily Telegraph qui mène depuis 2012 un travail d’investigation sur la pratique des avortements sélectifs dans les communautés immigrées en Grande-Bretagne. Le quotidien conservateur a muni d’une caméra cachée quatre femmes enceintes d’origine ethniques différentes et les a envoyées dans neuf cliniques du Royaume-Uni pour demander un avortement, en raison du sexe de l’enfant. La majorité des médecins ont refusé, mais deux ont accepté.
10/09/2013 « L’avenir est bisexuel. »C’est signé Umberto Veronesi, oncologue mondialement connu et ancien ministre de la Santé du gouvernement de Romano Prodi. S’il va peut-être un peu vite en besogne, une chose est sûre, le praticien met le doigt sur une tendance forte : l’Italie est en train de vivre une révolution dans le domaine du changement de sexe qui n’est plus un tabou.
Pour preuve, les chiffres publiés par la direction de l’hôpital San Camillo-Forlanini à Rome, spécialisé dans ce type d’intervention chirurgicale. Durant les vingt dernières années, deux mille opérations ont été effectuées dont 596 dans les blocs opératoires de l’hôpital San Camillo-Forlanini. Depuis 1992, plus de 1 100 personnes ont déposé une demande de changement de sexe auprès de cette structure.
À l'heure où l'on ne parle que de mémoire, collective ou individuelle, de commémoration et de célébration, quelles sont les forces positives de vie, de lien, de contact, propres à l'oubli ?
Le psychiatre et psychanalyste Simon-Daniel Kipman interroge la signification de nos oublis : que nous montrent-ils et que nous cachent-ils ? Que trouvons-nous à force de chercher des mots insaisissables, des instants dont le souvenir s'est évanoui ?
Ce livre passionnant, qui aborde également le culte de la mémoire et de la remémoration systématique, est un éloge de l'oubli dans sa fonction vitale, de la petite enfance au deuil. Mécanisme psychique constant et massif, il nous empêche d'encombrer notre mémoire forcément limitée, libère la pensée, favorise l'innovation et stimule la curiosité.
Le directeur général du cabinet Technologia, spécialisé dans les risques au travail, a oeuvré pour la mise en place, ce mardi, d'un Observatoire du suicide. Interview.
Réclamé par de nombreux spécialistes, un Observatoire national du suicide a été mis en place, mardi 10 septembre, à l'occasion de la Journée internationale de prévention du suicide. Alors que la France affiche l'un des taux de suicides les plus élevés d'Europe, cet observatoire, créé auprès de la ministre des Affaires sociales et de la Santé, Marisol Touraine, doit "améliorer la connaissance des mécanismes conduisant aux suicides et mieux coordonner et exploiter les différentes données existantes." Il vise aussi, selon le ministère, à "évaluer les politiques publiques de lutte contre le suicide, et produire des recommandations, particulièrement dans le champ de la prévention".
"Le Nouvel Observateur" a questionné Jean-Claude Delgenes, directeur général du cabinet Technologia spécialisé dans les risques au travail. Il a oeuvré, aux côtés notamment du professeur de médecine légale Michel Debout, à mettre en place l'Observatoire du suicide.
Cet été, la lecture des médias m’a permis de constater que la santé de l’être humain est insignifiante face à l’argent. Les industriels de tous les pays, en accord avec leur gouvernement démocratique ou non, sont autorisés à détruire la santé de leurs compatriotes par la pollution pour avoir la satisfaction d’augmenter leur fortune et de doubler ou d’absorber leurs concurrents. Que lisons-nous :