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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mardi 22 janvier 2013

Des comédiens réinventent l’art de la consultation

Utiliser des acteurs pour apprendre aux praticiens à parler aux patients. Une pratique encore trop rare en France.

Un élève-infirmier au chevet de la patiente, jouée par la comédienne Géraldine Dupla. Haute Ecole de La Santé à Lausanne.Guy Stotzer
Selon la Sofres, un tiers des français hospitalisés en 2012 sont insatisfaits de la qualité du dialogue avec le personnel médical. Comment, dès lors, apprendre aux soignants à trouver les mots justes ? Rarissime en France, la technique du patient simulé, où des acteurs jouent le rôle de malades, lève pourtant cet embarras. Créée en 1963 aux Etats-Unis par le neurologue Howard Barrows, elle est aujourd’hui très développée aux Etats-Unis, en Angleterre comme en Suisse Romande.

"Parloirs", documentaire de Didier Cros - Extraits vidéo

Le Monde.fr | 

"Parloirs", diffusé mardi 22 janvier à 22 h 15 sur France 2, est le second film tourné par le documentariste Didier Cros au centre de détention de Châteaudun, où il s'est rendu pendant un an.
"Parloirs", diffusé mardi 22 janvier à 22 h 15 sur France 2, est le second film tourné par le documentariste Didier Cros au centre de détention de Châteaudun, où il s'est rendu pendant un an. | DR

De notre corps social en souffrance, Didier Cros s'efforce d'ausculter les points névralgiques. Là où ça grince, où ça coince ; là où, comme par hasard, les citoyens n'ont pas de droit de regard. Après La Gueule de l'emploi, documentaire très remarqué consacré à une session de recrutement pour une compagnie d'assurances, le réalisateur a pu – fait unique – circuler librement, pendant un an, dans le centre de détention de Châteaudun (Eure-et-Loir). Il en a tiré deux films : Sous surveillance, diffusé sur France 2 en juin2012, primé au Festival international des programmes audiovisuels de Biarritz, et Parloirs, programmé sur la même chaîne, mardi 22 janvier à 22 h 15, dans "Infrarouge".
LA POÉSIE, C’EST LA SANTÉ
LA SANTÉ, C’EST LA POÉSIE

REVUE GRATUITE DE PSYCHANALYSE ET POÉSIE GRUPO CERO


« Si le poème est possible
possible est la vie »
Miguel Oscar Menassa

« Psychanalyse et poésie
est psychanalyse »
Sigmund Freud

Nº 10 Janv-Fév 2013 © Editorial Grupo Cero


EDITORIAL
Pour commencer l’année 2013 et fêter le dixième numéro de la revue gratuite de Psychanalyse et Poésie Grupo Cero, nous avons rassemblé deux publications qui circulent dans le monde de la francophonie depuis maintenant un an et demi. 
« La Poésie, c’est la Santé et La Santé, c’est la Poésie ». Poésie et Psychanalyse: deux signifiants fondamentaux qui en se combinant ouvrent de nouvelles voies à la psychanalyse et à la poésie. Dans un monde plus que jamais étranglé par le bruit et le silence, par la spéculation, monde où les conquêtes sociales –fruit de plusieurs siècles d’un travail acharné– fondent comme neige au soleil, où le désarroi gagne chaque jour du terrain, nous vient, du sud la voix d’un poète traversé par la psychanalyse, qui ouvre la possibilité d’autres combinaisons de paroles, d’autres chemins pour l’homme de demain...



lundi 21 janvier 2013


Le nouveau monde de la psychiatrie française. Les psychiatres, l'Etat et la réforme des hôpitaux psychiatriques de l'après guerre aux années 1970
Nicolas Henckes1

Cette thèse analyse le processus de réforme des hôpitaux psychiatriques en France du lendemain de la Seconde Guerre mondiale au milieu des années 1970. Empruntant à l'interactionnisme symbolique une analyse en termes de trajectoire, elle étudie le travail réalisé par les acteurs autour du problème des hôpitaux psychiatriques pour le constituer, le faire avancer, l'orienter ou le réorienter au cours de différentes phases. Elle développe spécifiquement une analyse de l'engagement réformateur comme forme d'engagement singulier reposant sur l'élaboration de visions du monde, la construction d'entreprises réformatrices, la constitution de majorités et le travail sur des publics. Reposant sur le dépouillement des principales revues professionnelles et de plusieurs fonds d'archives d'administrations de la santé, ainsi que sur une série d'entretiens menés avec des protagonistes de l'histoire, la thèse s'attache à saisir les différents projets élaborés au cours de la période, qu'ils émanent des professionnels, de l'Etat ou du travail conjoint d'intervenants en provenance de mondes sociaux différents, et à comprendre leur évolution à travers les interactions des acteurs. Deux thèmes principaux traversent l'ensemble de ces projets : la question du mode de prise en charge des malades mentaux chroniques et la définition du mandat de la psychiatrie. En dernière analyse, la réforme des hôpitaux psychiatriques a été travaillée au lendemain de la Seconde Guerre mondiale à partir d'une conception de l'intervention psychiatrique et d'une vision de la responsabilité fondées sur l'engagement des professionnels face à leurs patients. Sa trajectoire doit ainsi être analysée dans le cadre des transformations des modes de régulation experts ou professionnalisés de certains secteurs de la vie sociale au cours du XXe siècle.
1: CERMES3 - Centre de recherche, médecine, sciences, santé, santé mentale, société
A télécharger ci-dessous
Henckes_These.pdf(5.3 MB)
REVUE SANTÉ MENTALE

N° 173 DÉCEMBRE 2012


Le téléphone, un outil de la clinique?
L’aide psychologique au téléphone évolue, au gré des progrès technologiques. Il est cependant essentiel d’explorer et de bien cerner les contours de tels dispositifs
N° 173 - Décembre 2012

Eclairage pour le 21e siècle : Internet est-il notre nouveau doudou ?


Eclairage pour le 21e siècle : Internet est-il notre nouveau doudou ?
Lundi 21 janvier à 19h, nous vous convions à une nouvelle séance d’Eclairage pour le XXIe siècle au Centre Pompidou (petite salle, niveau -1). Cette rencontre prendra la forme d’un grand entretien avec le psychologue et psychanalyste Yann Leroux (@yannleroux), auteur de Les jeux vidéos ça rend pas idiot ! et des blogs Psy & Geek et Psychologik mené par Hubert Guillaud, rédacteur en chef d’InternetActu.net, suivi d’une réaction-discussion d’Olivier Mauco, docteur en science politique à l’université Paris 1, directeur de la création de médias ludiques chez Antidox, conseiller scientifique à la Cité du jeu vidéo (Universciences) et animateur du blog Game In Society (@GameinSociety) et qui vient de soutenir sa thèse sur la question des régulations privées et publiques des jeux vidéos.
Vous pourrez suivre l’entretien en vidéo et en direct sur le site web de la BPI et sur Twitter#doudoubpi.
Le thème de cet entretien est de mettre le numérique sur le divan. Comment caractériser la relation que nous entretenons avec les nouveaux objets de la culture numérique que sont ordinateurs, consoles, tablettes et autres smartphones ?

Benjamin STORA

Les sociétés de psychanalyse à l’épreuve du temps

Pouvoirs n°11 - La psychanalyse - novembre 1979 - p.123-130

Les sociétés de psychanalyse françaises ont-elles résisté à l’épreuve du temps ? L’histoire des cinquante dernières années est brièvement racontée et l’auteur de l’article s’interroge sur la croissance particulière de ces organisations : la croissance par scission. Pour expliquer ce phénomène il émet l’hypothèse d’une vocation cachée de ces sociétés : elles seraient les « gardiennes du message ». Il s’agit des préliminaires d’une recherche plus importante sur le pouvoir de ces sociétés.

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De plus en plus d'infirmiers doivent assurer seuls, notamment dans le cadre extra-hospitalier, des prises en charge psychiatriques lourdes, qui demandent une réelle inventivité et de solides ressources personnelles pour affronter la folie de l'autre, sans s'y laisser engloutir, tout en la respectant.


Folie, leçon de chosesJournal d'une infirmière en psychiatrie
Blandine PONET

©2011
Santé mentale (Hors collection) -

United States of Marijuana

LE MONDE | 


Un homme souffle de la fumée de cannabis lors d'une manifestation pro-marijuana à l'université du Colorado, le 20 avril.

C'est ce qu'on pourrait appeler un job de rêve. Critique de marijuana. Chaque semaine, William Breathes publie le compte rendu de ses dégustations de cannabis dans le magazine Westword, de Denver, Colorado. Où l'on découvre qu'il n'y a pas une marijuana mais toutes sortes de variétés d'herbe portant des noms exotiques : Pineapple Express, Purple Passion (pas d'"éléphant rose" mais du "rhino blanc ").
"Breathes" (un nom d'emprunt) a été en 2010 le premier critique de marijuana des Etats-Unis. Il s'agissait alors de marijuana médicale, le Colorado étant l'un des dix-huit Etats ayant autorisé la drogue douce à des fins thérapeutiques. Dans l'une de ses premières critiques, William Breathes a confessé son propre étonnement d'être payé pour "se défoncer" et se procurer sa consommation hebdomadaire sur notes de frais. Quoique le job n'aille pas sans responsabilités. "Il faut quand même que j'écrive, que je tienne les délais, et j'ai des rédacteurs en chef", assure-t-il. Pour Noël, le journaliste a fait une liste de suggestions de cadeaux. En tête : le joint électronique, un inhalateur de la taille d'un stylo (on le trouve sur le site GotVapes.com).
La marijuana médicale a été un grand succès dans le Colorado, un Etat qui n'a pourtant pas l'air de se porter trop mal (le taux d'obésité est l'un des plus faibles du pays). Plus de 107 000 "patients " ont obtenu une carte leur donnant droit de consommer, et il y a désormais davantage de dispensaires de cannabis que de cafés Starbucks.

La frénésie des pères

Ce livre nous ramène au «tranchant» de la découverte freudienne.
En interrogeant d'emblée l'OEdipe et la question du père, non pas comme des idéologies prêt-à-penser, mais dans leurs soubassements tels qu'ils se sont constitués dans l'écriture et la pensée même de Freud, Claude Rabant accomplit une ouverture radicale sur ce qu'il y a de plus vivant dans la psychanalyse aujourd'hui. «Entre certitude et servitude, comment tracer le chemin d'une liberté qui soit celle du sujet ?».

dimanche 20 janvier 2013

Interdit d’interdire les relations sexuelles à l’hôpital psychiatrique


La cour administrative d'appel a condamné un hôpital psychiatrique de Gironde pour avoir interdit les relations sexuelles entre patients à tous les malades d'une unité, jugeant qu'il leur imposait une «sujétion excessive», trop «général et absolu». Débouté en première instance le 11 mai 2011 par le tribunal administratif de Bordeaux, le plaignant, un homme placé sous curatelle et qui ne souffre «d'aucune pathologie de nature sexuelle», contestait le règlement intérieur de l'unité dans laquelle il avait été hospitalisé d'office. L'arrêt, rendu public le 6 novembre 2012 invoque des articles de la Convention européenne des droits de l'Homme, du code de la santé publique et du code civil pour rappeler que l'exercice du droit au respect de la vie privée «d'une personne atteinte de troubles mentaux hospitalisée sans son consentement» constitue une «liberté individuelle (...) dont le respect de la vie sexuelle est une composante».
Psychiatrie, l’année 2012
Publié le 06/01/2013
Comme d’habitude à la même époque, The American Journal of Psychiatry brosse un tableau des faits marquants de « l’année psychiatrique » écoulée. Pour 2012,  les éditorialistes de la revue américaine retiennent sept thèmes principaux, en forme d’objectifs pour l’avenir proche :

L’État condamné pour prise en charge inadapté d’un détenu schizophrène

L’État a été condamné à verser 12 000 euros à un détenu schizophrène écroué à la maison d’arrêt de Valenciennes (Nord), en réparation du préjudice lié à une « prise en charge inadaptée » de sa maladie et de conditions de détention « contraires à la dignité humaine ». Le détenu, âgé de 26 ans, « est fondé à demander la condamnation de l’État à lui verser une provision d’un montant total de 12 000 euros », indique le juge des référés de la cour d’appel de Douai (Nord) dans une ordonnance rendue le 7 janvier, dont l’AFP a obtenu une copie.

La tangothérapie a le vent en poupe à Buenos Aires

 04/01/2013

Les hôpitaux argentins ont choisi l’apprentissage du tango comme thérapie. « C’est le fait de serrer l’autre dans ses bras qui rend le tango si spécial, créant une sorte de rapport amoureux », indique à l’AFP Silvina Perlcoordinatrice de l’Atelier de tango de l’Hôpital psychiatrique Borda (Buenos Aires). Le tango, déclaré en 2009 « Patrimoine de l’Humanité » par l’UNESCO, aide à mieux soigner les malades, constate cette psychologue. « On traite la psychose à l’aide du tango, car cette danse constitue un langage qui contraint le malade à établir un rapport avec l’autre », souligne la psychologue.
L’Atelier de tango de l’hôpital public Ramos Mejia de Buenos Aires emploie la même technique pour un public différent, le troisième âge. Il s’agit cette fois de combattre la dépression. « Le désœuvrement guette les gens qui viennent de prendre leur retraite : le tango leur permet de retrouver immédiatement une vie sociale active », explique Alba Balboni, 67 ans, responsable de l’atelier, auquel participent également des jeunes. La magie du tango est « d’abord dans le fait de serrer l’autre dans ses bras », ajoute-t-elle.
› S. H.

Entretien avec Jean-Louis Touraine, député SRC de la troisième circonscription du Rhône

« L’hôpital public doit conserver une place centrale »

Invité de Décision Santé, dans le cadre des Asclépiades, le député de la troisième circonscription du Rhône, Jean-Louis Touraine a réaffirmé son attachement à la Sécurité sociale et à l’hôpital public. Deux piliers qui, selon cet hématologue lyonnais, font du système français un modèle envié à travers le monde entier.

Médicament : 360 milliards d’euros d’économies annuelles possibles selon une étude

Selon une étude réalisée par IMS au sein des 186 pays les plus développés de la planète, une économie annuelle de près de 360 milliards d’euros pourrait être réalisée sur les dépenses de médicaments,« grâce à une série de mesures en faveur d’un usage responsable ». Si ce chiffre peut paraître élevé, Robert Chu, président d’IMS France, rappelle qu’il ne représente que« 8 % des dépenses de santé » de ces pays.

Asperger : les autistes ignorés

LE MONDE | 


Pierre Mornet
Pierre Mornet | Pierre Mornet

Jérôme Ecochard a toujours su qu'il était différent, décalé. Vers 2 ou 3 ans, il était capable de reconnaître un itinéraire du premier coup, et même de le refaire à l'envers. Un peu plus tard, il n'est jamais arrivé à identifier ses propres coéquipiers lors d'un match de foot. Une petite voiture n'était pour lui qu'un bout de plastique et une épée de bois ne pouvait évidemment tuer personne.
En grandissant, les visages n'ont jamais été des livres ouverts, même dans la tristesse la plus profonde. Lorsqu'il enseignait au Greta (centres de formation pour adultes), il n'a pas compris les larmes qui coulaient sur les joues de ses stagiaires : un collègue était mort et lui, qui restait plein d'entrain, a choqué.
Jérôme Ecochard, aujourd'hui âgé de 54 ans, a toujours été mis à l'écart pour des comportements jugés déplacés. Il en a fait deux dépressions, dont une très sévère. En 2005, il finit par avoir la clé : il découvre, à 47 ans, qu'il est autiste, atteint du syndrome d'Asperger, un trouble du développement appartenant au spectre autistique.
Selon une étude britannique menée en mai 2011 par Traolach Brugha (université de Leicester), 1 % de la population adulte au Royaume-Uni serait atteinte d'autisme, et la plupart de ces sujets l'ignoreraient. En France, aucune étude épidémiologique n'existe, mais sur les forums Internet, comme dans les associations, les appels au secours se multiplient.

Des autistes comme consultants

LE MONDE ECONOMIE | 
L'idée, comme souvent, est née d'un besoin personnel et urgent : Thorkil Sonne avait un fils autiste et ne voulait pas qu'il soit privé d'avenir professionnel. Or, même au Danemark, où prévaut l'Etat-providence, ce handicap invisible était un obstacle insurmontable. En 2004, il crée donc la compagnie Specialisterne ("les Spécialistes",http://specialisterne.com).
Avec ce nom aux allures de série américaine, il s'attaque à une niche particulière sur le marché de l'emploi : placer des autistes auprès d'entreprises et transformer l'opération en affaire rentable. Le slogan : "La passion pour le détail". Car c'est là que les autistes, et plus particulièrement ceux qui sont atteints du syndrome d'Asperger, apportent à l'entreprise qui les emploie une valeur ajoutée monnayable.

Colloque "Droit et Psychiatrie"

le 1 novembre 2013
Colloque organisé par le Centre de recherche sur les droits fondamentaux et les évolutions du droit.

La psychiatre d’un meurtrier condamnée : ce que dit la loi

Michel Huyette | Magistrat
La récente condamnation d’un psychiatre à la suite d’un meurtre commis par l’un de ses patients, reconnu ensuite irresponsable, a, une nouvelle fois, mis en émoi la communauté médicale. Les psychiatres ont aussitôt rappelé les difficultés de leurs missions et, notamment, l’impossibilité dans de nombreux cas de prévoir à l’avance ce que sera le comportement de tel malade.
Ils ont rappelé qu’il serait totalement contraire aux droits de l’homme, et injustifié d’un point de vue médical, d’enfermer tous les patients recevant des soins au titre de leur santé mentale.
Ils ont expliqué par ailleurs qu’il n’existe aucun lien systématique entre troubles mentaux et dangerosité criminologique.

Comite de soutien à la psychiatre Daniele Canarelli, durant son procès au tribunal correctionnel de Marseille, en novembre 2012 (VILLALONGA KARINE/SIPA)

La responsabilité pénale du médecin

La question de la responsabilité pénale des médecins est souvent mal comprise, c’est pourquoi il semble nécessaire de rappeler, dans les grandes lignes, quels en sont les contours juridiques, en laissant de côté l’affaire particulière qui vient d’être jugée et pour en rester aux principes de base.
« PAROLES DE JUGES »
Cet article a été initialement publié sur le blog du juge Michel Huyette,« Paroles de juges ». Les intertitres sont de la la rédaction et les jurisprudences ditées par l’auteur n’ont pas été reprises dans leur intégralité. Rue89
Quand un patient commet une agression contre un tiers, le médecin psychiatre qui le soigne n’est pas directement responsable de celle-ci. Ce n’est pas le médecin qui violente ou qui tue. Cela se traduit, en droit, par le fait que le médecin « n’a pas causé directement le dommage ». Autrement dit, si sa responsabilité peut être engagée, elle n’est qu’indirecte.

Tout s'est bien passé

Tout s'est bien passé

Auteur : Emmanuèle Bernheim

Emmanuèle Bernheim

Éditeur : Gallimard, Paris

Collection : Blanche

Résumé
Dans ce récit à la première personne, la romancière revient sur l'histoire de son père, hospitalisé en 2008 après un accident vasculaire cérébral à l'âge de 88 ans. Diminué et supportant mal la dépendance, cet homme curieux de tout et aimant la vie lui demande de "l'aider à en finir".

OLIVIER DOUVILLE

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Paru sur le site Œdipe.org. Ce texte a été dactylographié à partir de la publication de l’image de l’original. Patrick Valas a présenté ce texte ainsi : « Le journal Le Monde avait sollicité Lacan pour avoir son avis sur la réforme universitaire, entreprise par E. Faure après l’émoi de 1968. Voilà donc la réponse qu’il fit et qui devait paraître le 3 février 1969. Son texte devait paraître à la rubrique Libres Opinions de ce journal, il ne fut jamais publié. Je le transmets ici comme Lacan voulait le présenter, en reproduisant la version dont je dispose à partir de la photocopie de l’original, annotée de sa main, qu’il m’avait confiée pour ce faire. Il y a sur la dactylographie de ce texte des annotations et des corrections de la main de Lacan, et curieusement celle-ci récurrente : à chaque fois qu’il écrit l’objet a il précise en marge qu’il faut le mettre en italique». À la page 196 dans L'envers de la psychanalyse, publié aux éditions du Seuil, on trouve mention de ce texte : « Il se trouve que j’ai écrit un petit article sur la réforme universitaire, qu’on m’avait expressément demandé dans un journal, le seul qui ait une réputation d’équilibre et d’honnêteté, qui s’appelle Le Monde. On avait beaucoup insisté pour que je rédige cette toute petite page à propos de la réorganisation de la psychiatrie, de la réforme. Or, malgré cette insistance, il est assez frappant que ce petit article, que je publierai un jour à la traîne, n’y ait point passé. J’y parle d’une réforme dans son trou. Justement, ce trou tourbillonnaire, il s’est manifestement agi de faire avec, un certain nombre de mesures concernant l’Université. »
D’UNE RÉFORME DANS SON TROU(1)
Par Jacques LACAN

samedi 19 janvier 2013

La France enregistre une hausse inédite des décès en 2012

La population de la France a augmenté l’an dernier mais avec une hausse plus faible que les années précédentes, en raison d’un nombre de décès très important en 2012, selon les chiffres publiés aujourd’hui par l’INSEE. Au 1er janvier 2013, on dénombre 65,8 millions d’habitants, soit environ 300 000 personnes de plus qu’un an auparavant (+ 0,47 %). Il s’agit de la croissance la plus faible des dix dernières années, précise l’Institut national de la statistique.

Psychiatrie : la gestion se fait à Paris

Pascal Conan, le directeur de l'hôpital Saint-Jean-de-Dieu (à droite), a adressé ses voeux aux personnels, hier après-midi, à Dinan.<br /><br />
Pascal Conan, le directeur de l'hôpital Saint-Jean-de-Dieu (à droite), a adressé ses voeux aux personnels, hier après-midi, à Dinan.
Saint-Jean-de-Dieu a pris en charge 11 000 patients sur Dinan et Saint-Brieuc, mais les médecins s'inquiètent pour l'avenir.
Même si l'hôpital psychiatrique Saint-Jean-de-Dieu (SJD) a augmenté ses activités en 2012, à Dinan et Saint-Brieuc, avec 11 000 patients prit en charge, on a senti une certaine inquiétude lors des voeux de l'établissement, hier, à Dinan. Le départ du directeur, Pascal Conan, qui devient directeur de l'hôpital de Dinan, à partir du 20 février, plonge l'établissement dans une phase d'intérim qui sera assurée par Béatrice Pinto, directeur des ressources humaines, à partir du 24 janvier.
Deux projets recalés
De plus, l'hôpital SJD qui était géré à Dinan et Saint-Brieuc par une association de gestion, l'est maintenant par la Fondation Saint-Jean-de-Dieu qui se trouve à Paris. Une inquiétude partagée par le Dr Arnaud Crochette, président de la conférence médicale de l'établissement, qui n'a pas manqué, dans son intervention, de rappeler que les projets concernant la maison d'accueil spécialisée et celui de l'addictologie ont été recalés par l'Agence régionale de santé.
Autre souci pour le représentant des médecins, le recrutement des psychiatres qui pose problème. « Quel sera le degré d'autonomie de l'établissement et comment va-t-il évoluer demain », a souligné le Dr Crochette.
Néanmoins, Pascal Conan et le frère Falvien, qui représentait la fondation SJD, ont adressé leurs voeux aux personnels.