La triple peine
Pour connaître le devenir social et professionnel des accidentés de la vie, la FNATH a mené une enquête auprès de ses adhérents, qui avaient la possibilité de répondre à un questionnaire sur internet de mai à août 2011. Le rapport définitif de l’enquête, réalisé par Véronique Daubas-Letourneu, vient d’être rendu public.
Les personnes qui ont répondu à l’enquête ont donc connu un accident de santé suffisamment grave pour les inciter à adhérer à une association de défense. Parmi les 2269 personnes qui ont répondu, on constate qu’il y a majoritairement des hommes (67%), âgés entre 45 et 54 ans. Près des trois quarts des répondants ont adhéré à la FNATH à la suite d’un accident du travail, d’un accident de trajet ou d’une maladie liée au travail.
Après son arrêt de travail, moins d’une personne sur deux a repris un emploi dans la même entreprise. Cette reprise du travail s’est traduite pour le quart des personnes par une diminution des horaires de travail et donc de leurs ressources. Mais malgré cette reprise, ils sont nombreux (20%) à l’avoir perdu à nouveau à la suite d’une aggravation de leur état de santé ou d’une rechute.
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