Les conséquences de l’exposition in utero aux antidépresseurs ont déjà fait l’objet de nombreux travaux. Ces derniers se sont surtout centrés sur les risques de troubles du spectre autistique chez l’enfant, mais avec des résultats contradictoires. Le British Medical Journalpublie les résultats d’une nouvelle étude qui élargit le domaine de recherche en se consacrant cette fois au lien entre l’exposition in utero aux antidépresseurs et toute pathologie psychiatrique.
Une incidence de pathologies psychiatriques plus élevée chez les enfants
Sur une cohorte de plus de 905 mille enfants nés au Danemark entre 1998 et 2012 et suivis jusqu’en 2014, 32 400 ont fait l’objet d’un diagnostic de pathologie psychiatrique (troubles du spectre autistique, troubles de l’humeur, troubles névrotiques et somatoformes, troubles du comportement et émotionnels, retard mental).