Les personnes âgées qui se mettent souvent en colère sont plus exposées au développement de maladies chroniques, ont affirmé des scientifiques de l’université Concordia de Montréal, dans la revue Psychology and Aging. Il s’agit principalement des gens âgés de plus de 80 ans.
Des scientifiques canadiens ont découvert que les personnes âgées qui se fâchent fréquemment souffrent plus souvent de maladies chroniques que celles qui gardent leur bonne humeur, et vivent moins longtemps. Les résultats de cette étude ont été publiés dans la revue Psychology and Aging.
Par Anaïs Moran— A l'Assemblée, le 19 février.Photo Jacques Demarthon. AFP
Pour éviter que les jeunes placés ne se retrouvent à la rue à leur majorité, la proposition de loi LREM entendait rendre leur prise en charge obligatoire par les départements jusqu'à 21 ans. Mais le texte a été amendé et dénaturé lors de son examen mardi à l'Assemblée.
Mardi soir, l’Assemblée nationale a adopté en première lecture la proposition de loi «visant à renforcer l’accompagnement des jeunes majeurs» confiés à l’Aide sociale à l’enfance (ASE). Ou plutôt : l’hémicycle quasiment désert a voté à 42 voix contre 6 en faveur d’une version dénaturée du texte, imposée par le gouvernement au détriment des premiers concernés. «Ce soir, les enfants placés de notre pays sont abandonnés une seconde fois. Nous nous sentons trahis. Vous nous avez trahis», a réagi Lyes Louffok, ancien enfant de l’ASE et membre du Conseil national de la protection de l’enfance. A l’origine, le texte prévoyait d’obliger les départements à prendre en charge les enfants placés jusqu’à leurs 21 ans, par le biais d’un contrat jeune majeur (CJM), afin d’éviter toutes «sorties sèches» du dispositif de protection dès le jour de leur 18e anniversaire. Cet objectif était clair, sans ambiguïté, réclamé de longue date par les associations et surtout exceptionnellement partagé par l’opposition politique. Il n’en est plus rien.
Au Centre Pompidou, une riche exposition explore les liens entre cette période mystérieuse et l’art moderne.
Par Emmanuelle JardonnetPublié le 9 mai 2019
Une exposition intitulée « Préhistoire » au Centre Pompidou, c’est pour le moins intrigant. Et son sous-titre, « Une énigme moderne », attise encore l’aura de mystère du projet.
« La notion de préhistoire s’est imposée au milieu du XIXe siècle, à peu près au moment où débute l’art moderne. Les origines de l’humanité et celles de l’art moderne ont émergé ensemble, et se sont construites de manière parallèle », explique Cécile Debray, directrice du Musée de l’Orangerie, précédemment conservatrice au Centre Pompidou, et l’une des trois commissaires de cette exposition aux très amples contours.
Le parcours croise ainsi deux trames chronologiques à travers une dizaine de thèmes transversaux : une qui va d’une ère géologique, pré-animale, jusqu’au néolithique, une autre de Cézanne à l’ironie grinçante des frères Chapman, avec plus de 500 objets et documents.
La réalisatrice Anne de Giafferri tourne cette semaine le film Folies. Au casting, Romane Bohringer, la seule actrice professionnelle d'un projet ambitieux: celui de tourner un film sur la maladie mentale au coeur d'un service de psychiatrie, avec des vrais patients comme comédiens.
La proposition de loi, votée à l’Assemblée, a été « vidée de sa substance » selon les associations d’anciens enfants placés.
Par Solène CordierPublié le 8 mai 2019
Avancée notable pour les uns, trahison pour les autres, le vote, mardi 7 mai dans la soirée, de la proposition de loi sur l’accompagnement des « jeunes majeurs vulnérables » vers l’autonomie, qui instaure une prise en charge obligatoire par les départements, n’a pas manqué de provoquer de vifs débats à l’Assemblée nationale, mais aussi en dehors.
Finalement, le texte, issu des rangs de la majorité, a été adopté sans difficulté. Mais pour les collectifs d’anciens enfants placés, qui avaient pourtant largement soutenu sa première version, il est « vidé de sa substance ». Retour sur une désillusion en quatre actes.
Un groupe de parlementaires, de personnalités publiques et d'associatifs appellent à soutenir une proposition de loi, discutée cette semaine à l’Assemblée nationale, visant étendre la prise en charge obligatoire des jeunes placés jusqu’à 21 ans.
Cette quatrième édition de Hey!sera l’occasion de découvrir
36 artistes de « l’outsiderpop »,
courant artistique encore très peu montré en France.
[...] La création de la revue HEY! modern art & pop culture en 2010 fut l’occasion pour la Halle Saint Pierre d’élargir son projet artistique en accueillant dans une série d’expositions les « outsiders pop », cette myriade de mouvements figuratifs contemporains révélés au public français parAnne & Julien. Nul autre lieu ne pouvait
imaginer et mettre en œuvre la synthèse audacieuse de la scène artistique alternative. Des figures séditieuses du lowbrow art nourries de l’iconographie des médias populaires aux fantasmagories du pop surréalisme redécouvrant l’héritage des grandes traditions picturales, des activistes du street art au tatouage, des échappées individuelles et solitaires de l’art brut aux expressions raffinées et libertaires d’un « œil à l’état sauvage », les marges artistiques y étaient présentées dans leur diversité et leur complexité.
Le Chant de la forêt, le nouveau film de la Brésilienne Renée Nader Messora et du Portugais João Salaviza, nous emmène au cœur duBrésil, dans l’État du Tocantins, sur les terres des Indiens Krahôs. Le jeune héros du long-métrage, Ihjãc (Henrique Ihjãc Krahô), vient de perdre son père.
Habité par le pouvoir de communiquer avec les morts, il refuse de devenir chaman et décide de quitter les siens pour échapper aux esprits. Mais à la ville, une autre réalité l’attend : celle d’un Indigène dans le Brésil d’aujourd’hui.
Dernière instance saisie par les parents de Vincent Lambert, le Comité international des droits des personnes handicapées de l'ONU (CIDPH) a demandé à la France de surseoir à toute décision d'arrêt des traitements de leur fils, le temps d'instruire le dossier sur le fond, ont fait savoir leurs avocats Me Jean Paillot et Jérôme Triomphe.
On vous présente aujourd'hui « Lapee », un urinoir pour femmes présenté comme l'une des inventions qui pourraient remporter un prix au concours Lépine.
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Comme tous les ans depuis 1901, inventeurs novices ou confirmés participent au prestigieux concours Lépine, dont les résultats doivent être annoncés ce mardi au salon de la Foire de Paris.
La 11e édition de la Journée Scientifique aura lieu le 17 octobre 2019 au Nouveau Siècle à Lille.
Cette année, elle aura pour thème "Le premier épisode psychotique"
Le premier épisode psychotique survient généralement vers la fin de l’adolescence ou au début de l’âge adulte. Environ trois personnes sur cent connaitront au moins un épisode psychotique durant leur vie. Plus le traitement antipsychotique est différé, moins la réponse est bonne, plus nombreuses et plus longues sont les hospitalisations.
Claire Le Men raconte son changement de voie en plein internat en psychiatrie dans une BD, « Le Syndrome de l’imposteur, parcours d’une interne en psychiatrie ».
Propos recueillis par Léa IribarnegarayPublié le 7 mai 2019
Avec Lucile Lapierre, on entre dans des bulles. La bulle, fermée, de l’unité pour malades difficiles (UMD) au sein de laquelle l’interne en médecine effectue son premier semestre en psychiatrie. L’autre bulle, flottante, attachante, drôle ou ironique, de la bande dessinée dont elle est le personnage principal.
Claire Le Men se dédouble et signe Le Syndrome de l’imposteur, parcours d’une interne en psychiatrie, aux éditions La Découverte (en librairie depuis le jeudi 2 mai). Une autofiction assumée : dans la vraie vie, Lucile est le deuxième prénom de Claire alors que Le Men signifie « la pierre » en breton…
Lorsque Lucile arrive dans son service de psychiatrie, c’est « la lune de miel » et « tout est merveilleux ». Puis la jeune interne, pleine d’enthousiasme, découvre l’austérité du pavillon 1 hautement sécurisé: les meubles y sont fixés au sol, les couteaux et fourchettes interdits de séjour, les patients tous affublés de la même tenue d’hôpital. « Contenant et sécurisant », ce cadre canalise les malades « présentant un danger » avant qu’ils ne rejoignent le pavillon 2, où sont proposées davantage d’activités comme le sport ou l’ergothérapie, jusqu’au passage vers le pavillon 3, pour travailler à la « resocialisation prochaine des présortants ».
Les généralistes travaillent en moyenne 54 heures par semaine et de plus en plus en groupe
By Camille Roux
Jan Vašek / Pixabay
Comment le médecin généraliste travaille-t-il en 2019 ? La Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (Drees, ministère de la Santé) vient de publier deux études*, l'une sur le temps de travail des médecins généralistes, l'autre sur leur propension à exercer en groupe. Il apparaît que les médecins de famille travaillent en moyenne 54 heures par semaine de travail ordinaire réparties sur 9,5 demi-journées en moyenne.