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jeudi 29 octobre 2020

Au CMP de Saint-Affrique, un poste de psychiatre serait le bienvenu

Publié le 

Le médecin psychiatre Jean-Dominique Gonzales milite pour un poste supplémentaire à Saint-Affrique.

Le médecin psychiatre Jean-Dominique Gonzales milite pour un poste 

supplémentaire à Saint-Affrique.

Le centre médico-psychologique ne dispose plus que d’1,8 poste, non sans conséquences à Saint-Affrique.

Sur le Sud-Aveyron, le Centre médico-psychologique (CMP) qui vise à suivre des patients en préventif et limiter les hospitalisations psychiatriques, s’occupe d’un bassin de population de 75 000 habitants. "Nous ne sommes malheureusement pas en capacité de gérer les premières consultations sur le CMP de Saint-Affrique", regrette, Jean-Dominique Gonzales, docteur psychiatre basé au CMP de Millau, qui exerce en collaboration avec le docteur Moez Hadrich. Les deux médecins psychiatres s’occupent aussi du centre de santé mentale de l’hôpital de Millau avec 22 lits, de l’hôpital de jour qui accueille 50 patients, et aussi de celui de Saint-Affrique. Ils gèrent également, à côté, des appartements thérapeutiques, des ateliers thérapeutiques de création, et un centre d’accueil à temps partiel pour les pathologies un peu moins lourdes. Chaque année, ils soignent en tout jusqu’à 2 000 patients à deux.

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Coronavirus : il n'y a plus de visites au centre hospitalier de Niort

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Par   29 octobre 2020

Sauf pour le service psychiatrie et dans l'Ehpad, les visites sont maintenant proscrites à l'hôpital de Niort, depuis ce mercredi 28 octobre.

A l'hôpital de Niort (Deux-Sèvres), un fléchage et une annexe ont été mis en place pour gérer les arrivées de patients atteints par le Covid-19, 10 avril 2020.
A l'hôpital de Niort (Deux-Sèvres), un fléchage et une annexe ont été mis en place pour gérer les arrivées de patients atteints par le Covid-19, 10 avril 2020. © Radio France - Noémie Guillotin

L’hôpital de Niort est maintenant interdit aux visites. La décision a été annoncée ce mercredi 28 octobre par la direction de l'établissement suite à l'apparition de deux foyers de contamination au sein de l'établissement. Dans le service "oncologie" (qui traite les cancers), six professionnels ont été testés positifs. Et au même étage, dans le service cardiologie, 13 patients et 20 soignants ont été contaminés. 

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Le gouvernement continue de supprimer des lits d’hospitalisation : la carte des hôpitaux concernés

 Fichier:Logo-Basta.jpg — Wikipédia

 29 OCTOBRE 2020

Gouvernement et autorités sanitaires continuent de fermer des centaines de lits dans les hôpitaux, malgré la pandémie. Voici la carte des suppressions de lits à venir que nous publions en exclusivité.

On aurait pu penser qu’avec la première vague du Covid qui a déferlé au printemps, les autorités sanitaires, les Agences régionales de santé (ARS), les directions des hôpitaux auraient remis en question la politique de suppression de lits d’hôpitaux qui prime depuis des années. Il n’en est rien. Au moins treize hôpitaux vont continuer de perdre des places d’hospitalisation.

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Dépression : comment obtenir de l'aide ?

Publié le : 

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Quels sont les signes d’alerte ou les symptômes qui indiquent que l’on traverse plus qu’une déprime passagère et qu’il s’agit bel et bien d’une dépression ? À quelle porte frapper pour obtenir de l’aide ? Ecoutez le Pr Frank Bellivier, professeur de psychiatrie adulte à l’université Denis Diderot à Paris, délégué ministériel à la santé mentale et à la psychiatrie au ministère de la Santé, responsable du Service de psychiatrie et du Service de médecine addictologique du Groupe Hospitalier Saint-Louis-Lariboisière-F. Widal à Paris.

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Seniors reconfinés : «Ne plus du tout revoir ma famille, je trouve cela dur»

Par Romain Métairie — 

Colette chez elle avec son ami François-Didier mercredi dans le XVIe arrondissement de Paris.

Colette chez elle avec son ami François-Didier mercredi 

dans le XVIe arrondissement de Paris. 

Photo Marie Rouge pour Libération

Entre résignation à l’idée de retrouver les affres de l'isolement, et acceptation de la situation sanitaire délicate, les personnes âgées se préparent à affronter un nouveau confinement.

«Ce qu’il y a d’affreux, c’est que j’ai écouté le début, puis je me suis endormie juste avant les annonces !»  Colette Brault s’y attendait. Comme chaque Français, cette octogénaire francilienne n’a pas vraiment fait l’étonnée en apprenant qu’Emmanuel Macron avait annoncé un reconfinement national, a minima jusqu’au 1er décembre. «Il fallait prendre des décisions radicales, je suis solidaire et je les respecterai sérieusement», glisse-t-elle, vagabondant seule dans son appartement cossu situé dans le quartier de La Muette, en plein XVIe arrondissement de Paris. Une ambiance déjà très «confinée», qui tranche avec celle, plus conviviale, de l’après-midi.

Deuxième vague : l'exécutif avait (en partie) de quoi tirer des leçons de la première

Olivier Véran, ministre de la Santé, avant une conférence de presse sur le Covid-19 le 22 octobre.

Olivier Véran, ministre de la Santé, avant une conférence 

de presse sur le Covid-19 le 22 octobre. 

Photo Marc Chaumeil pour Libération

«Libération» a eu accès au rapport du général Lizurey sur la «gestion» par l'exécutif de la première vague de l'épidémie de Covid-19. Si l'ex-patron de la gendarmerie estime que la «réponse de l'Etat» a été «à la hauteur de l'enjeu», il pointe des «faiblesses» et un «manque d'outils».

Un «engagement individuel exceptionnel» mais une «organisation encore perfectible». Voilà la principale conclusion de Richard Lizurey, ancien patron de la gendarmerie nationale, qu’Edouard Philippe avait missionné début avril pour effectuer un «contrôle qualité de la gestion de crise sanitaire». Celle du printemps. Libération a pu consulter ce rapport de 71 pages, resté confidentiel depuis sa remise en juin aux hautes sphères de l’exécutif, et révélé ce mercredi par le Canard enchaîné : il contient vingt-six recommandations à la disposition du gouvernement Castex depuis le début de l’été pour aider l’Etat en cas de nouvelle épidémie à gagner en efficacité et en «anticipation». Compte tenu de l’annonce, probable, ce mercredi soir par Emmanuel Macron, d’un nouveau confinement pour stopper le rebond actuel de l’épidémie de Covid-19, pas sûr que l’ex-«Monsieur déconfinement» ait eu le temps ou la volonté de tout mettre en œuvre.

«Il m’a frappée, et je me suis vue mourir dans les yeux de ma fille»

Par Virginie Ballet — 

Laura Rapp en juillet, à son domicile.

Laura Rapp en juillet, à son domicile.

Photo Nolwenn Brod. VU pour Libération


Une relation amoureuse qui débute dans le bonheur, puis une emprise qui s’étend petit à petit, des violences qui s’aggravent graduellement, jusqu’à la tentative de meurtre conjugal. Laura a survécu. Après plus de deux ans de bataille judiciaire, elle raconte son parcours à «Libération».

Le débit est rapide, la parole s’écoule comme un flot ininterrompu, teinté de colère autant que de combativité. Longtemps, Laura Rapp s’est tue. Aujourd’hui, elle veut témoigner, «pour les autres, pour faire passer un message d’espoir». Leur dire de surtout de «ne jamais abandonner». «Nous, les survivantes, on est un peu oubliées, parce qu’on est dans une sorte d’entre-deux, comme des zombies en errance totale, qui culpabilisons parfois d’avoir survécu», déroule-t-elle. Chaque année, plusieurs dizaines de femmes réchappent comme Laura d’une tentative de meurtre conjugal, quand, l’année dernière, 146 femmes ont été tuées par leur conjoint ou leur ex. Assise dans son appartement francilien, cette attachée commerciale dans l’immobilier de 32 ans raconte posément cette nuit d’avril 2018 au cours de laquelle son compagnon de l’époque, F., a tenté de la tuer par strangulation, en présence de leur fille, alors âgée de 2 ans et demi.

Nouvelles technologies. Émotions danger !


 


Par Laure Andrillon, Illustration Benjamin Tejero — 

Nouvelles technologies. Émotions danger !

Nouvelles technologies. Émotions danger !

Le confinement a fait exploser l’usage du smartphone et des réseaux sociaux. Tel Narcisse s’admirant dans l’eau, nous sommes aujourd’hui encore plus happés par le reflet de nos écrans. Au risque de ne plus savoir éprouver ni solitude, ni ennui, ni contemplation. C’est l’objet d’un nouveau courant de recherche outre-Atlantique.

Le Narcisse des Métamorphoses d’Ovide a dépéri de ne pouvoir détacher les yeux de son reflet, rencontré par accident alors qu’il croyait poser son regard sur l’eau. Le Narcisse d’aujourd’hui se perd plutôt de sa propre initiative : il empoigne son téléphone pour river son regard sur un écran, fasciné par ces autres reflets que sont les selfies, les réseaux sociaux, les statistiques d’applications mesurant toutes sortes de performances. Comme s’il avait besoin du regard des autres pour mieux tomber amoureux de lui-même.

Covid-19 : Il ne faut pas répondre aux inquiétudes du confinement par de "faux amis", comme l'alcool ou les psychotropes, indique un psychiatre

 franceinfo:

Publié 

Michel Lejoyeux, directeur des services de psychiatrie et d’addictologie des hôpitaux Bichat et Maison Blanche, appelle les Français "à garder une relation à l'autre", même si ce n'est pas toujours facile en temps de confinement. 

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Article rédigé par

Thomas Ruyant, valeurs dans le vent


 


Par Didier Ravon, photo Fabrice Picard — 

Le marin de Dunkerque, dont le bateau fait la promotion de la réinsertion des précaires, est l’un des favoris du prochain Vendée Globe.

Et vous, quelle est votre intelligence ?

Anne Robin publié le 

Les temps sont incertains, à peine le couvre-feu mis en place que les rumeurs de confinements vont bon train. Ces situations nouvelles, chacun y réagit à sa façon. 

  • Il y a ceux qui tentent d’analyser rationnellement la situation avec chiffres et courbes à l’appui pour justifier ces changements : ils vont faire appel au raisonnement, autrement dit à l’intelligence logico-mathématique
  • D’autres vont, au contraire, accepter au jour le jour les nouvelles décisions, faisant évoluer rapidement leur habitudes et comportements aux nouvelles contraintes sans céder à la panique : ils font preuve alors d’une grande intelligence adaptative
  • Certains, enfin, vont se concentrer sur ce qu’ils ressentent lors de ces différents changements, analyser leurs émotions et celles de leur entourage, et en discuter pour vivre au mieux cette période : ils utilisent leur intelligence émotionnelle
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mercredi 28 octobre 2020

"Assistés", économie de la drogue… Des idées reçues sur les quartiers pauvres contredites par un rapport

 Bilan année France 3 Paris Île-de-France | FranceTV Pro – Pressrooms du  groupe France Télévisions

Publié le 27/10/2020

15 ans après la mort de Zyed Benna et Bouna Traoré, point de départ de trois semaines d’émeutes dans les banlieues françaises, l’Institut Montaigne publie un rapport qui bat en brèche de nombreux clichés sur les quartiers pauvres. Entretien avec son auteur, Hakim El Karoui.

Bobigny, en Seine-Saint-Denis (illustration). Dans le département, 38,3 % de la population vit dans un quartier prioritaire de la politique de la ville (QPV).

Bobigny, en Seine-Saint-Denis (illustration). Dans le département, 38,3 % de la population vit dans un quartier prioritaire de la politique de la ville (QPV). • © IP3 PRESS/MAXPPP

Il y a 15 ans jour pour jour, le 27 octobre 2005, la mort de Zyed Benna et Bouna Traoré à Clichy-sous-Bois provoquait trois semaines d’émeutes et de révoltes dans les banlieues. Depuis le décès des deux adolescents, électrocutés dans un transformateur électrique après avoir cherché à échapper à la police, le sentiment d’abandon et de relégation dans ces quartiers n’a jamais disparu.

Un rapport de l’Institut Montaigne vient aujourd’hui bousculer de certaines idées reçues : "Les quartiers pauvres ont un avenir". L’étude, publiée dimanche par le think tank d'orientation libérale, s’intéresse à 1 296 quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV) situés en France métropolitaine, classés ainsi depuis la loi de programmation pour la ville et la cohésion urbaine de 2014.

Pauvreté, populations immigrées et jeunes, parcs de logements sociaux importants, taux de participation électorale faible… Outre leurs points communs, le rapport distingue trois grands types parmi ces quartiers : des quartiers "post-industriels" dans le nord et le nord-est de la France ; des quartiers "excentrés", situés dans ou près des petites villes et villes moyennes ; et enfin des quartiers "maquiladoras" ou "métropolitains", situés en périphérie des grandes métropoles. Ces derniers se trouvent particulièrement en région parisienne : à titre d’exemple, 38,3 % de la population de Seine-Saint-Denis vit dans un "QPV".

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