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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

vendredi 9 octobre 2020

La Covid-19 peut-elle déclencher des troubles psychiques ?

 Handicap.fr - PedagoJ

Par 10 octobre 2020

La Covid-19, facteur et déclencheur de troubles psychiques ? Face à la recrudescence de troubles anxieux et dépressifs depuis le début de la pandémie, les associations exhortent les pouvoirs publics à mobiliser des moyens pour la psychiatrie.

Depuis le début de la pandémie, l'inquiétude, les risques de chômage accrus, les informations parfois anxiogènes, le port du masque obligatoire, le spectre d'un reconfinement, les deuils, l'isolement social ou encore les violences familiales ont fait bondir la prévalence de stress post traumatique, troubles anxieux, addictions, dépressions... La population globale a vu sa détresse psychique s'amplifier et, dans le même temps, selon une enquête de l'OMS (Organisation mondiale de la santé) publiée le 5 octobre, cette pandémie a perturbé ou interrompu les services essentiels de santé mentale dans 93 % des pays du monde. Dans ce contexte, la Fondation FondaMental donne l'alerte : « Inévitablement, les besoins de prise en charge vont augmenter dans les semaines et mois à venir et la France n'est pas armée pour y faire face ». Le 10 octobre 2020, à l'occasion de la Journée mondiale de la santé mentale, elle exhorte le gouvernement à donner aux professionnels de santé les moyens d'agir, et vite !

Covid, déclencheur de troubles psychiques ?

D'autant qu'un autre phénomène est à prendre en compte… L'infection à la Covid-19 pourrait engendrer un risque élevé de troubles psychiatriques. Une étude italienne de 2020 met en évidence un grand nombre de cas de dépression et de troubles anxieux plusieurs mois après l'infection. Déjà, en 2008, une étude américaine démontrait qu'une telle pandémie pourrait avoir un réel impact psychique, en raison de l'action directe de l'infection sur le cerveau mais aussi de la réponse immuno-inflammatoire ayant un effet déclencheur sur les maladies mentales. « La dépression, le trouble bipolaire, la schizophrénie et les troubles du spectre de l'autisme sont notamment associés à une augmentation des marqueurs de l'inflammation dans la circulation périphérique et le système nerveux central », précise la fondation. « Le suivi des patients atteints de Covid doit être psychiatrique, en plus d'être pulmonaire ou cardiologique », plaide Marion Leboyer, psychiatre et directrice de FondaMental, qui souligne la nécessité d'un suivi rapproché et d'une prise en charge précoce. En parallèle, « des études doivent être menées afin de mesurer le risque de développer des troubles anxio-dépressifs et suicidaires et leur lien avec la persistance de marqueurs de l'inflammation », poursuit-elle.

Nouveaux modes de prise en charge

Les psychiatres, en lien avec les autres acteurs de santé comme les médecins généralistes et les psychologues, ont un rôle clé à jouer dans cette course contre la montre. « Il est très important d'informer les patients sur le stress, les troubles du sommeil, les troubles anxieux, les addictions et de rappeler les règles d'hygiène de vie (rythme de sommeil, activité physique, liens sociaux...) », explique FondaMental. Pendant la première phase de la pandémie, de nouveaux modes de prise en charge ont été mis en place comme la téléconsultation, les dispositifs de veille, les unités Covid... Selon la Fondation, les outils numériques ont montré leur efficacité et peuvent maintenant être déployés notamment pour améliorer le diagnostic, maintenir le contact social et surveiller le sommeil. Autre requête : mener des recherches pour permettre de mieux mesurer le suivi de l'accès aux soins et ainsi l'adapter au contexte pandémique.


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La santé mentale, dommage collatéral de la Covid-19

CAUSETTE Logo | Le Temps Machine

Par 10 octobre 2020


Troubles du sommeil, anxiété, dépression… Annoncées lors du confinement, les conséquences sur le long terme de la crise de la Covid-19 sur l’état psychique de nombre d’entre nous commencent à se dessiner. À l’occasion de la Journée mondiale de la santé mentale, ce 10 septembre, Causette fait le point, auprès des professionnel·les de santé, pour qui la dégradation de l’état mental des Français·es n’est plus seulement théorique.

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© Priyanka Singh

« Il y a trois semaines, je me suis effondrée chez mon médecin généraliste à son simple et banal “ça va ?”. » Comme de nombreux·ses Français·es, Lucie, maman solo de jumelles de 4 ans, a constaté des changements liés à son bien-être mental depuis le début de la pandémie de Covid-19. Annoncée et vécue par certain·es dès le début du confinement, la dégradation de l’état psychique général de la population est aujourd’hui vérifiée dans les retours terrain des psychiatres, qui reçoivent nombre de patient·es dont les troubles sont liés à la Covid, comme dans les sondages réalisés sur le long terme, à l’occasion de la Journée mondiale de la santé mentale qui se tient ce samedi 10 octobre. Ainsi, selon un sondage mené par l’Ifop pour l’application de méditation Headspace et publié le 8 octobre, 62 % des Français·es estiment rencontrer des effets secondaires psychiques de l’épidémie de Covid.

Un chiffre qui n’étonne par les professionnel·les de santé mentale. « Même si on n’a encore peu de données précises et récentes sur les conséquences psychiques du Covid-19, on voit clairement qu’une nouvelle frange de la population, sans antécédent psychiatrique, consulte pour des troubles mentaux », indique la psychiatre et épidémiologiste Astrid Chevance à Causette.


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jeudi 8 octobre 2020

Ce que le Covid fait à la science

LE 07/10/2020

À retrouver dans l'émission

L'INVITÉ(E) DES MATINS

par Guillaume Erner

Dans le cadre de la journée spéciale “Ce que le covid fait à la science” prévue aujourd’hui sur les ondes de France Culture, nous essayerons de comprendre avec nos invités les relations étroites qu’il existe entre la santé humaine, animale et environnementale.

Scientifique  travaillant sur la recherche de virus en laboratoire
Scientifique travaillant sur la recherche de virus en laboratoire Crédits : skynesher - Getty

C’est très important pour la science de voir l’avenir dans les jeunes.  Nous sommes face à une baisse d’étudiants dans les sciences. L’intérêt  pour les sciences doit être stimulé. S'il y a de moins en moins des  scientifiques, il va y avoir de la place plutôt au réseau et c’est un  vrai problème. J’encourage également les filles à se diriger dans ces  domaines.La science est à l’honneur aujourd’hui sur les antennes de France Culture. A l’occasion de la fête de la science qui se tient entre le 2 et le 12 octobre, France Culture dédie sa journée à comprendre ce que le covid fait à la science. La pandémie que nous vivons actuellement remet les questions de santé et de recherche au coeur des enjeux sociétaux. Malgré cela, la parole scientifique est loin de faire l’unanimité. Entre défiance et méfiance d’une partie de la population pour ces sujets ou la difficile interprétation du dialogue entre politiques et scientifiques, les raisons d’un manque de confiance sont diverses. Face à un tel constat, peut-on penser que la crise sanitaire renforce la place de la science dans notre société ? Comment influe-t-elle sur la confiance des citoyens ? Que nous apprend la science sur la question de la gestion des pandémies ? 

Pour répondre à ces questions, le président du Muséum d’Histoire Naturelle, Bruno David est notre invité. Il sera rejoint par Marylène Patou-Mathis, préhistorienne, directrice de recherche au CNRS, auteure de “L’Homme préhistorique est aussi une femme”, aux éditions Allary à partir de 8h20.

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Pourquoi la Psychothérapie Psychanalytique Corporelle (PPC) ?


La Psychopathologie Psychanalytique Corporelle (PPC) est un aménagement du dispositif analytique. Tout en conservant les outils que Freud nous a légués, nous avons approfondi l’opérativité de certains paramètres qui se révèlent fondamentaux dans l’aménagement du cadre. En effet nous introduisons la perception, la sensori-motricité, l’utilisation du divan comme paramètre de la cure.
En 1895 dans L’Esquisse, Freud voyait le mimétisme à la base du fonctionnement psychique, donc par la perception, une certaine représentation spéculaire. Le nourrisson imite à partir d’une perception primitive qu’il ressent comme une modification de son propre corps. Tout en percevant, on imite soi-même le mouvement, on innerve sa propre image motrice qui coïncide avec la perception, au point de reproduire réellement le mouvement. On a là le mécanisme physiologique précoce des bases des identifications et des traces de mémoire. C’est ainsi par les résonances de son propre corps que l’on peut comprendre la mimique et les gestes d’autrui. Les formes tonico-émotionnelles ont une histoire : celle de la relation.


Albert Moukheiber : « Le vecteur numéro un de fake news sur la Covid, c'est Donald Trump »

 Public Sénat — Wikipédia

Par Caroline Deschamps  8 octobre 2020


Entretien avec Albert Moukheiber, docteur en neurosciences cognitives, psychologue clinicien, chargé de cours à l'Université Paris 8, Saint-Denis. Il est également l’auteur du livre remarqué « Votre cerveau vous joue des tours » (Allary Eds, 2019). 


Peut-être d'abord un mot de votre discipline. De façon très simple, les neurosciences cognitives cela consiste en quoi ?

Les neurosciences cognitives, pour faire simple, c'est l'étude fonctionnelle du cerveau, c'est-à-dire un lieu d'étude. Il y a plusieurs types de neurosciences. Les neurosciences fondamentales qui étudient vraiment les nerfs, les synapses. Il y a les neurosciences computationnelles. Les neurosciences cognitives s’intéressent à la manière dont le cerveau fonctionne d'un point de vue fonctionnel. C'est-à-dire comment est-ce que je perçois le monde ? Comment se forme une opinion ? Comment est-ce que je ressens une émotion ? Quel est le lien entre le sommeil et l'irritabilité? C'est vraiment la fonctionnalité du cerveau.

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Au Japon, la génération sacrifiée des «Hikikomori»

 https://korii.slate.fr/sites/all/themes/korii/static/svg/korii.svg

Repéré par Antoine Hasday sur Bloomberg.  07/10/2020 

La crise économique liée au Covid-19 amplifie un phénomène qui malmène déjà des millions d'individus. | Shot by Cerqueira via Unsplash

3,4 millions des 40-50 ans ne sont pas mariés, vivent chez leurs parents... Et le Covid-19 a aggravé la situation.

Le marché du travail japonais est sans pitié. Si l'on est pas embauché à la fin de ses études, on risque fort de passer d'un petit boulot à un autre, jusqu'à la fin de sa vie, un phénomène exploré par Bloomberg dans un long article consacré à la question. Comme le dit un proverbe local, «les portes ne s'ouvrent qu'une fois».

Des millions de personnes en ont fait les frais, en particulier au début des années 2000, après l'explosion de la bulle spéculative japonaise. Les entreprises ont alors réduit encore les embauches pour protéger les plus ancien·nes.

Le 28 mai 2019 à Kawasaki , un homme armé d'un couteau a tué deux personnes et en a blessé dix-huit autres, principalement des adolescentes. L'assassin, qui s'est suicidé, était un homme d'une cinquantaine d'années, au chômage depuis des années, qui vivait avec son oncle.

Peu après, le gouvernement japonais a annoncé qu'il aiderait 300.000 jeunes chômeurs et chômeuses à trouver un emploi.

Le «problème 8050»

On appelle Hikikomori les adolescent·es japonais·es qui décident de se retirer du monde, ne quittant plus leur chambre durant des années. Mais le phénomène peut perdurer: le Japon compterait aujourd'hui 617.000 Hikikomori d'âge moyen.

Michinao Kono était plutôt bien parti dans la vie: issu d'une famille aisée, il a étudié à la prestigieuse université de Kyoto. Mais ce solitaire, qui avait été harcelé à l'école, était mal à l'aise avec les exercices de recrutement auxquels doivent se plier les étudiant·es, en costume-cravate.

Il n'a pas validé son diplôme et le contexte économique l'a découragé de chercher un emploi. Michinao Kono s'est donc retranché chez ses parents, et les années ont passé. Il n'est sorti que pour effectuer quelques voyages, se rendre aux concerts du groupe Morning Musume, et a accumulé 3 millions de yens [24.360 euros] de dettes.

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Coronavirus : Faut-il s’inquiéter pour la santé mentale de la population ?

Fichier:Logo 20 Minutes.svg — Wikipédia

Jean-Loup Delmas  06/10/20 

PSYCHIATRIE Plus de cas et toujours aussi peu de moyens : le bilan de la santé mentale dans le monde et en France inquiète

  • Un rapport de l’OMS dénonce le manque de moyen de la santé mentale dans le monde, alors que la demande de prise en charge augmente avec le coronavirus.
  • En France, la population globale a vu sa détresse psychique augmenter, tandis que les personnes qui étaient déjà atteintes de troubles psychiques n’ont pas toujours pu être traitées correctement.
  • Entre adaptation, distinction et manque de considération, 20 Minutes fait le point.

Le spectre d’un reconfinement, la fermeture des bars, de la salle d’escalade et des piscines, le bilan quotidien des morts qui défile à nouveau, les sourires disparus derrière les masques. Et pour ne rien arranger, ce temps tout gris…. Cela ne vous aura pas échappé, ce début d’octobre empile plus les fleurs du mal d’un spleen baudelairien que les feuilles mortes classiques de l’automne.

Et nous ne sommes pas les seuls. Selon une enquête de l’OMS publiée lundi, la pandémie de coronavirus a perturbé ou interrompu les services essentiels de santé mentale dans 93 % des pays du monde, tandis que dans le même temps, la demande de soins a augmenté. L’organisation déplore également un manque de financement de ces services, sachant que seulement 2 % du budget santé y serait consacré.

Problèmes passés et adaptation

Viviane Kovess-Masféty, épidémiologiste et psychiatre à l’université de Paris, tempère le bilan pour la France. Pour elle, si les services de santé mentale ont effectivement été perturbés, passant davantage par la téléconsultation et les appels téléphoniques, et en hospitalisant moins par crainte d’infection du Covid-19, ce n’est pas nécessairement un mal : « Moins institutionnaliser les patients, laisser davantage de place à l’entraide et à leur autonomie peuvent être de bonnes choses. » Si bien que des projets de recherche sont actuellement développés pour voir si ces nouvelles organisations sont intéressantes et efficaces même dans un contexte hors coronavirus. Evidemment, elle nuance : « Bien sûr que la crise du coronavirus a aggravé certains cas, et que beaucoup n’ont pas pu être traités correctement, mais le constat n’est pas que négatif. Comme dans toute crise, le bousculement des habitudes et les modifications ont aussi apporté du positif. »

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À quand un réel accès aux psychologues ?

La Voix de l'Est Vector Logo - (.SVG + .PNG) - FindVectorLogo.Com

7 octobre 2020

QUEBEC

LA VOIX DES LECTEURS / La pandémie a sans aucun doute un impact sur notre bien-être psychologique. Plusieurs vivent avec la crainte d’être contaminés ou de contaminer leurs proches. Le niveau de stress et l’isolement augmentent avec les limitations imposées sur nos activités quotidiennes. Pour plusieurs raisons personnelles telles que l’épuisement ou la colère, certains renoncent à respecter les consignes du gouvernement. Plusieurs sont confrontés à un important stress financier et à la conciliation famille-travail. Lorsque le stress dépasse nos ressources internes, la concentration, la capacité à gérer nos émotions et nos comportements sont mis à rude épreuve. Nos capacités d’adaptation ont déjà été très sollicitées lors de la première vague de la pandémie. Comment s’assurer de ne pas totalement les épuiser dans la deuxième vague ?

Discriminations à l'embauche : dialogue de sourds à l'hôpital Robert-Debré

 Accueil de EspaceInfimier.fr

06/10/2020

Un collectif de soignants estime qu’à l’hôpital Robert-Debré, à Paris, les personnes d’origine arabe, africaine ou antillaise sont discriminées à l’embauche. L’établissement attaque en diffamation, mais le collectif maintient ses accusations.

Tout est parti d’une discussion entre soignantes à l’hôpital Robert-Debré, dans le 19e arrondissement de Paris. Celles-ci remarquent que sur les presque 100 personnes travaillant dans leur service, elles ne sont qu’une poignée à être « issues de la diversité », raconte une infirmière, qui préfère rester anonyme et que nous appellerons X. « Cela nous est venu comme une évidence, raconte-t-elle, alors on s’est mises à analyser aussi ce qui se passait dans les autres services. » Et là, même constat : en hématologie, en néonatologie… « que des gens d’origine européenne », explique X. Les rares collègues d’origine arabe, africaine ou antillaise ont été embauchés « il y a plus de dix ans ». Choquées, X et ses collègues décident d’écrire à la direction. Le début d’une aventure qui devait les emmener bien plus loin qu’elles ne l’imaginaient alors, et qui a été relatée le 21 septembre dernier par « Mediapart ».

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Dépistage de l’autisme : ne pas négliger les alertes parentales

Publié le 07/10/2020

Le dépistage précoce est un enjeu majeur dans la prise en charge des troubles du spectre autistique. Le praticien n’est pas démuni et dispose de plusieurs outils pour cela.

La première alerte provient souvent des parents. Le Pr David da Fonseca insiste sur l’attention que les praticiens doivent accorder aux signes d’alerte émis par les parents et à leurs inquiétudes. Les premiers signaux sont évoqués par les parents dans 38 % des cas dès la fin de la première année, dans 41 % des cas entre la 1ère et la 2ème année, dans 16 % des cas entre 2 et 3 ans et dans 5 % au-delà de 3 ans. C’est-à-dire que des signes sont repérables généralement avant 2 ans. Toutefois, l’on observe un décalage important, allant de 15 à 24 mois, entre le moment où les parents font part de leurs préoccupations et le premier avis spécialisé.

La pandémie de Covid-19 va faire basculer jusqu’à 150 millions de personnes dans l’extrême pauvreté

Selon une étude de la Banque mondiale, publiée mercredi, « de nombreux pays connaissent une chute des revenus du travail d’une magnitude jusqu’ici rarement observée ».

Par  Publié le 7 octobre 2020


A Abuja, au Nigeria, le 7 septembre 2020.

Pour la première fois depuis près d’un quart de siècle, l’extrême pauvreté va augmenter dans le monde. Selon un rapport de la Banque mondiale publié mercredi 7 octobre, la crise liée au Covid-19 va faire basculer, d’ici à la fin de 2021, jusqu’à 150 millions de personnes sous le seuil d’extrême pauvreté, fixé à 1,90 dollar (1,61 euro) par jour. Celle-ci devrait toucher entre 9,1 % et 9,4 % de la population mondiale en 2020.

Aidants : une vie au service de l'autre

logo france 3 normandie - RADIO HDR

Publié le 07/10/2020 

Ils seraient 11 millions à venir en aide quotidiennement ou régulièrement à un proche agé ou en situation de handicap. Un travail informel qui implique beaucoup de sacrifices. 

Vivre avec au quotidien

Un dévouement de tous les instants. Certaines maladies, comme Alzheimer, bouleversent le quotidien d’une famille.
Atteint d'une pathologie neuro dégénérative, le malade devient de plus en plus dépendant au fil du temps. Les conjoint(e)s n’ont que peu de choix quant à la prise en charge…

Les Ehpad, établissements de référence pour les malades âgés, sont très onéreux, et une séparation peut constituer une déchirure supplémentaire. Alors certains, comme Jacqueline, ont fait le choix de garder leur proche à domicile :

C’est lourd !
Et pas physiquement [...]c’est mentalement… la charge mentale que ça peut représenter sur une journée et le soir..."

Jacqueline Mazure, aidante

14% des aidants  vivent sous le même toit qu'une personne aidée. Mais une prise en charge à domicile peut avoir de lourdes conséquences. Pouvoir s'isoler pour penser à soi et se reposer s'avère souvent impossible : 

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