Le programme national de sécurité des patients a discrètement fêté ses 2 ans avec une première réunion du réseau de référents en ARS. Ce 31 mars, un comité de pilotage a toutefois marqué l'événement. Désormais dans une approche intégrée, le PNSP cible la réduction en fréquence et en gravité des événements indésirables évitables associés aux soins.
Il y a deux ans, le 14 février 2013 exactement, à l'occasion de la quatrième édition des états généraux des infections nosocomiales, Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des femmes, lançait le premier programme national pour la sécurité des patients (PNSP) pour la période 2013-2017. Une construction en partenariat entre la DGOS, la Direction générale de la santé (DGS) et la Haute Autorité de santé (HAS) pour un programme orienté autour de quatre axes et décliné en quatre-vingt-dix actions. Un an plus tard, lors d'un point presse, la DGOS ne fournissait pas de bilan précis de l'état d'avancement du programme. À peine annonçait-elle lors des Salons de la santé et de l'autonomie en mai 2014, que 10 à 15% des actions étaient réalisées. Sollicitée parHospimedia, au lendemain d'un comité de pilotage du programme ce 31 mars, la DGOS conforte cette idée de bilan qualitatif et non quantitatif. En effet, "beaucoup d'actions sont entreprises et des évolutions comportementales sont perceptibles mais tout n'est pas mesurable à brève échéance", indique Michèle Perrin, chargée de mission au bureau qualité et sécurité des soins à la DGOS.