Cette étude de la Loyola University met en lumière la prévalence de la détresse morale chez les infirmières des services de soins intensifs prenant en charge les grands brûlés, un trouble composé de sentiments douloureux et d’une angoisse émotionnelle et mentale. Un sentiment qui naît parfois de la conviction de devoir mettre en œuvre un protocole mais de ne le pouvoir en raison d’obstacles internes ou institutionnels. Un « cas d’école » qui peut également illustrer et expliquer le développement d’un sentiment similaire dans d’autres types de services infirmiers et qui va donner lieu au développement d’interventions permettant de mieux y faire face.
Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.
jeudi 7 novembre 2013
Infirmier le jour, sniper la nuit
MARDI 05 NOVEMBRE 2013
Comment se sent un infirmier qui tue? «Je suis triste évidemment, mais ici, c’est ça la vie», explique Rami, qui une fois son travail achevé troque sa blouse blanche contre un fusil.
EHD
LIBAN • A Tripoli, la double vie de Rami est à l’image du quotidien des quartiers voisins Bab el-Tebbaneh et Jabal Mohsen: banalement meurtrier. Reportage.
Planté à l’entrée d’un centre médical du quartier tripolitain d’Abou Samra, où 90% des patients sont Syriens, Rami porte une veste blanche et s’occupe de leur accueil. Ce jeune trentenaire aux joues de marmotte mal rasées, père de quatre enfants, y est infirmier trois jours par semaine. Perché en haut d’une colline de la ville du nord du Liban, le centre de soins se tient à l’écart des quartiers Bab el Tebbaneh et Jabal Mohsen, où se trouver au mauvais endroit au mauvais moment peut coûter la vie. L’énumération meurtrière des médias libanais ces dernier jours le rappelle: au moins seize personnes y ont été tuées et plus de quatre-vingts blessées depuis le lundi 21 octobre. Pendant dix jours, une énième série d’affrontements s’est déclenchée entre les habitants de Bab el-Tebbaneh, quartier sunnite pro-opposition syrienne, et ceux de la colline de Jabal Mohsen perchée au-dessus, où la minorité alaouite proche du gouvernement syrien se sent prise au piège, dans une ville sunnite à plus de 80%.
Bab el-Tebbaneh, Rami y a toute sa vie. Quand il n’est pas de service pour sauver malades et blessés de la mort, il va boire le café chez sa belle-mère, qui ignore depuis longtemps les rafales de sniper qui frôlent le plafond de son appartement. Il s’arrête ensuite à Souk al-Qameh, où des combattants s’échauffent en tirant quelques rafales, tandis que des gamins de 15 ans au plus se rassemblent autour d’un 12.7 mm DShK dont les détonations écrasent le bruit des tanks de l’armée qui patrouillent non loin de là.
M. Denys Robiliard, vous êtes rapporteur de la Mission santé mentale et psychiatrie ; qu'en est-il de la représentation des usagers en psychiatrie ?
02 NOVEMBRE 2013 | PAR ANDRÉ BITTON
I°) Mail ouvert au député M. Denys Robiliard, en contre de certaines affirmations du Dr Christian Muller, lors d'une audition par la Mission d'information sur la santé mentale et l'avenir de la psychiatrie, le 17 octobre 2013 au matin.
André Bitton, président du Cercle de réflexion et de proposition d'actions sur la psychiatrie (CRPA).
Pour M. le député Denys Robiliard, et ses attachées parlementaires. Mission d'information sur la santé mentale et l'avenir de la psychiatrie.
Mail du 17 octobre 2013, 17h48.
Monsieur le député, chère madame,
Suite à notre bref entretien téléphonique de ce jour, 16h30, et à l’audition de ce matin par votre Mission Santé mentale et psychiatrie, du Dr Christian Muller, président de la Conférence des présidents des Commissions médicales d’établissements psychiatriques, disant en substance à un moment donné de son intervention, que son organisation n’instrumentalise certainement pas les usagers en se servant comme elle le fait de la FNAPSY et de sa présidente, qui, telle que, lui est tellement utile … je tiens à apporter les précisions factuelles et historiques suivantes :
La FNAPSY ne représente les usagers en psychiatrie guère qu’officiellement, et par un montage passablement manipulatoire, étatique et institutionnel, en date de 1997, qui s’est cristallisé tel qu’il existe actuellement, en 2000. Plus précisément au premier meeting officiel et institutionnel de la FNAPSY le 25 février 2000, à la salle Laroque du Ministère de la santé. Meeting où, justement, j’avais été le seul à être applaudi chaleureusement par la salle, parce qu’intervenant de la salle, j’avais soutenu qu’il fallait mettre en avant des revendications des patients et anciens patients psy., et non étaler cet espèce de caramel mou compliant que servaient les dirigeants de la FNAPSY qui étaient en tribune, dont Mme Claude Finkelstein. J’étais intervenu ce jour-là en tant que militant du GIA, aux côtés de Philippe Bernardet, et d’autres membres du GIA de l’époque, quand la salle a pu intervenir.
Le traitement du TDAH en plein boom à travers le monde
06/11/2013
L’élargissement de la définition du trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité (TDAH), dans les versions successives du DSM, s’est accompagnée à travers le monde d’une forte augmentation des cas diagnostiqués, mais aussi des prescriptions exposant un risque de surtraitement, comme s’en inquiète une analyse publiée dans le BMJ.
Les chefs de service des maternités parisiennes soutiennent les sages-femmes en grève
Le Monde.fr avec AFP |
L'ensemble des chefs de service des maternités de l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) ont apporté mardi 5 novembre un soutien "sans réserve" aux sages-femmes, en grève depuis trois semaines pour obtenir un statut médical.
Les sages-femmes sont en grève illimitée depuis le 16 octobre, date à laquelle elles avaient organisé un sit-in devant le ministère de la santé. Actuellement assimilées au personnel paramédical, elles demandent un statut médical (praticien de premier recours et praticien hospitalier), qui leur permettrait notamment d'être mieux rémunérées. "La demande qu'elles expriment de faire reconnaître leur compétence sous forme d'un statut médical de sages-femmes hospitalières et de ne plus être assimilées au personnel non médical est parfaitement légitime et soutenue sans réserve par les chefs de services des maternités de l'AP-HP, de même que la revalorisation salariale de leur activité", écrivent ces derniers dans un communiqué.
"La prévention de la récidive commence en milieu ouvert"
LE MONDE | Propos recueillis par Franck Johannès
Isabelle Gorce a pris la direction de l'administration pénitentiaire le 22 août, alors que le taux d'occupation des établissements atteint chaque mois des records. La magistrate de 51 ans a passé plus de douze ans à travailler avec l'administration pénitentiaire, dont elle avait été sèchement évincée en 2010 par Michèle Alliot-Marie, alors garde des sceaux.
Sa nomination signe la volonté d'ouverture d'une institution souvent repliée sur elle-même, à la veille d'un débat politiquement sensible : la réforme pénale, qui vise à créer une peine de probation la contrainte pénale pour prévenir la récidive. Les services d'insertion et de probation, décisifs pour gérer cette nouvelle peine, sont en effet rattachés à l'administration pénitentiaire.
Statut des femmes : du fourneau au boulot
LE MONDE CULTURE ET IDEES | Par Catherine Vincent
L'affiche, en noir et blanc, date de la Grande Guerre. Elle émane des groupes féministes de l'enseignement laïque. La figure de l'institutrice s'y confond avec celle de la mère, protectrice des enfants face à la guerre exterminatrice qui enrôle les hommes. « Ces groupes féministes étaient très marqués à gauche, rappelle Michelle Zancarini-Fournel, professeure d'histoire contemporaine à l'université Claude-Bernard-Lyon-I et coauteure, avec l'historienne Bibia Pavard, de l'ouvrage Lutte des femmes. 100 ans d'affiches féministes (Les Echappés). Il est donc remarquable que ce mouvem
ent quasiment extrémiste représente l'institutrice en mère plutôt qu'en professionnelle de l'enseignement. » Cette représentation de la femme tente à sa manière de concilier droit au travail et maternité : une contradiction à laquelle s'est heurtée, dès son émergence à la fin du XIXe siècle, la première vague féministe.
Etes-vous natalophobe ?
M le magazine du Monde |
Par Didier Pourquery
En plein mois d'octobre, ce courriel d'un voyagiste me promet "la magie des marchés de Noël jusqu'à -70 %". Pour m'appâter un peu plus, il clame : "A l'approche du mois de décembre, une euphorie générale envahit les rues et les cœurs !" Euh... désolé. Je suis sur le mauvais fichier de prospects. Je n'aime pas Noël. Je suis "natalophobe" (les cruciverbistes adorent ce genre de mot). Et plus vous m'en parlerez tôt, plus je me sentirai mal. Parfois même, dès la fin de l'été, on entend cette terrible question : "Et pour Noël, tu fais quoi cette année ?" Je ne suis pas le seul à l'avoir noté, c'est l'incipit d'un ouvrage épatant que vous devriez tous lire - et offrir - ô mes compagnons en natalophobie ! Son titre est clair, Au secours, Noël revient ! (Editions Le Publieur). Je connais son auteur. Je réponds de lui. Vincent Bouffard est un grand connaisseur de santons, de sapins et de réveillons interminables, un fin humoriste dans la veine d'Alphonse Allais."Si, quand apparaissent les premières illuminations municipales, vous commencez à broyer du noir, ce livre est pour vous", écrit-il. Il tient son propos jusqu'au bout, sans fléchir. C'est bon de se sentir compris.
Que l'on m'entende bien : ce n'est pas que je n'aime pas du tout Noël. Il y a les enfants, la messe, le foie gras, l'Alka-Seltzer... Malgré mon cafard annuel abyssal, le soir en question et le lendemain sont finalement assez vivables. C'est ce qu'il y a autour - et avant - qui me met en transe. A commencer par la visite fin octobre à mon hypermarché favori envahi de brillance et de cucul. Les consommateurs ne parlent que de ça. Tufaikoianoël ? Tuprenladinde ? Taétésage ? Tuladéjà ! Retenez votre souffle, vous voilà, poussant un chariot, au centre d'un tunnel rose et blanc. Ces lâches marchands ont installé les jouets filles à l'entrée, à la place du rayon promotion où l'on peut d'habitude acheter les paquets de chips par lot de 72 et les céréales en palette entière. Là, vous nagez en pleine guimauve. Juste à côté, c'est guerre totale et testostérone pour nains, le rayon jouets garçons déploie ses tonnes de plastique kaki.
Un nouveau ligament est découvert dans le genou humain
08/11/2013
Qu’il y ait des découvertes en anatomie semble difficile à croire de nos jours compte tenu des progrès en imagerie. Et pourtant, deux chirurgiens du genou de l’Université de Louvain décrivent un ligament encore inconnu au niveau du genou humain, et qui plus est« joue un rôle important chez les patients souffrant d’une déchirure du croisé antérieur ».
mercredi 6 novembre 2013
Les personnels des services psychiatriques en grève hier
VALENCE par Frédérique FAYS le 05/11/2013
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Hier, une cinquantaine de personnels des services de psychiatrie avaient envahi le hall de l’antenne départementale de l’ARS pour faire entendre leurs revendications.
Une entrevue qui a débouché sur… une prochaine
entrevue ! C’est le constat qu’ont dressé hier la cinquantaine de personnels
grévistes des services de psychiatrie des Hôpitaux Drôme-Nord (Romans et
Saint-Vallier) et du Valmont (Montélimar et Montéléger), rassemblés hier
après-midi dans le hall de l’antenne drômoise de l’Agence régionale de santé
(ARS). À l’appel du syndicat CGT, le personnel des services de psychiatrie
était en grève pour dénoncer « le projet de redécoupage du territoire et la
menace de fermeture d’une centaine de lits en psychiatrie sur l’ensemble de la Drôme ».
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La contraception passe mâle
PAR ANNE- CLAIRE GENTHIALON
Même si il y a encore beaucoup de réticences chez les hommes, certains ont franchi le pas et ont essayé des méthodes parfois surprenantes.
Pourquoi la contraception ne passerait-elle pas dans le camp des hommes ? C’est la question soulevée par le Planning familial et l’Ardecom (Association pour la recherche et le développement de la contraception masculine) qui déplorent que «la maîtrise de la fertilité du couple, que ce soit pour une nuit ou plus, repose entièrement sur les femmes». Et eux qu’en pensent-ils ? A en croire un sondage (CSA de 2012), 61% seraient prêts à prendre une pilule contraceptive si elle était commercialisée. En attendant, les voilà plutôt qui s’abritent derrière une pénurie de moyens se résumant à capote ou retrait. Sauf que comme le rappelle le Planning familial, il existe des alternatives, des méthodes souvent méconnues et parfois très surprenantes pour rendre un homme responsable de sa fécondité.
L'inconscient Sort De La Bouche Des Enfants
ELISABETH LECLERC-RAZAVET
« L'inconscient sort de la bouche des enfants
», Praxis lacanienne, témoigne dans le monde, c'est-à-dire au-delà des cercles
professionnels, de ce que peut être la psychanalyse avec les enfants. Au pas à
pas d'une cure, des angoisses des parents, des attentes des enfants, des
questionnements et inquiétudes du psychanalyste, il s'inscrit - loin de toute
polémique - dans le débat actuel autour de la psychanalyse. Rares sont les
ouvrages de psychanalystes qui osent relever le défi de rendre compte d'aussi
près de leur pratique.
Je ne suis pas d’ici de Berta Roth
Jeudi 14 novembre, à 20h, à la librairie la Terrasse de Gutenberg
(9 rue Emilio Castelar, 75012 Paris (métro : Ledru-Rollin ou Gare de Lyon)
Les éditions la tête à l’envers ont le plaisir de vous convier à une rencontre autour de leur dernière parution :
Je ne suis pas d’ici de Berta Roth
D’origine argentine, Berta Roth est psychanalyste et créatrice de formes scéniques. Elle a publié de nombreux articles dans des revues littéraires et psychanalytiques.
Dans ce roman, l’auteur aborde des thèmes variés, notamment la langue maternelle qu’elle nomme langue naturelle, la langue d’emprunt, ou encore ce qu’elle a appelé, dans un essai psychanalytique, l’exil-des-exils…
Mais ne croyez pas qu’il s’agisse d’un livre théorique. Non. C’est bel et bien un récit, celui d’une errance. D’exil en exil, la narratrice, que la sanglante dictature militaire avait forcée à quitter l’Argentine, son pays d’origine, se retrouve en Europe d’où ses parents avaient dû fuir à cause de la persécution nazie.
Errance entre des lieux, entre des langues, entre le passé et ce qu’il fallait oublier…
Claude Spielmann, psychanalyste dont la tête à l’envers va bientôt publier un roman, présentera le livre et lancera la discussion.
En attendant le plaisir de partager ce moment avec vous,
Bien amicalement à toutes et à tous,
--
éditions "la tête à l'envers"
Ménetreuil
58330 Crux la ville
mardi 5 novembre 2013
Entreprise et progrès prône une refonte du Code du travail
Le Monde Blogs 05 novembre 2013
Coup de pied dans la fourmilière? Entreprise et progrès, association patronale qui regroupe 120 dirigeants d'entreprises, propose de transformer le Code du travail en"Code de la personne au travail". Consulté par le premier ministre, Jean-Marc Ayrault, et Fleur Pellerin, ministre déléguée chargée des petites et moyennes entreprises, de l'innovation et de l'économie numérique, Denis Terrien, président d'Entreprise et progrès depuis 2011, et directeur général du groupe 3SI, préconise rien de moins qu'"un reengineering total à engager dès aujourd'hui pour mener avec succès les mutations vitales tant sur le plan social qu'économique".
Pour Denis Terrien, "un fossé se creuse" entre "le rêve d'aventure des jeunes générations" et des entreprises "souvent asphyxiées et peu attractives lorsqu'elles sont davantage occupées à répondre aux obligations règlementaires d'un Code du travail devenu illisible et impraticable plutôt que de libérer les énergies pour se focaliser sur la création de valeur, la conquête des marchés et le progrès social". Un formalisme qui lui paraît incompatible avec les aspirations d'une nouvelle génération bercée par Internet et les nouveaux médias sociaux. Cette situation, affirme-t-il,"bride le développement et l'attractivité des entreprises et donc l'emploi".
Générations futures des césariennes
Le Monde Blogs 30 octobre 2013, par Luc Perino
Médecins et épidémiologistes avaient constaté depuis longtemps que la naissance par césarienne semblait augmenter le risque de diabète et d’obésité chez l’enfant, et par la suite, chez l’adulte.
Les indications de la césarienne pour raison exclusivement médicale concernent moins de 8% des naissances. En France, depuis 1980, le taux de césariennes est passé de 10% à 24%. Il est de 30% aux Etats-Unis, de 47% en Chine, et dans plusieurs pays, quelques villes ou cliniques affichent des taux de césariennes de 80% !
Il ne suffit pas de constater que la prévalence de l’obésité augmente parallèlement au nombre de césariennes pour affirmer une relation de causalité entre les deux. Une telle affirmation nécessite, d’une part, des études comparatives de population, d’autre part, une explication physiologique rationnelle. Cela est désormais chose faite.
Une première étude vient d’être publiée, à partir d’une banque de données prospective de 1300 nourrissons suivis pendant 10 ans.
Les résultats confirment que le risque d’obésité à l’âge de 12 ans est multiplié par 1,9. Il y a donc presque deux fois plus d’obèses chez les enfants nés par césarienne.
Quant à l’explication physiologique, elle commence à être également bien comprise. L’accouchement par césarienne empêche le nouveau-né d’avoir un contact initial avec la flore de la muqueuse de la filière pelvi-génitale de sa mère (microbiote vaginal). Ce premier contact a d’importantes répercussions sur la constitution de laflore intestinale initiale du nourrisson. Nous savons par ailleurs que le déséquilibre de cette flore, notamment l’inversion du rapport firmicutes/bactéroïdètes est une cause importante d’obésité.
Le Haut Conseil à l'égalité entre les femmes et les hommes veut faire de la prostitution un délit
Le Monde.fr |
Le Haut Conseil à l'égalité entre les femmes et les hommes (HCEFH) recommande, dans un avis rendu public mardi 5 novembre, que le recours à une prostituée devienne un délit et non une contravention, contrairement à ce que propose une proposition de loi qui sera examinée à l'Assemblée fin novembre.
Le HCEFH, organisme consultatif, a rendu un avis "favorable" à la proposition de loi déposée le 10 octobre par le groupe socialiste et le groupe de la Gauche démocrate et républicaine (GDR).
La présidente du HCEFH, Danielle Bousquet, ancienne députée des Côtes-d'Armor auteure d'une résolution réaffirmant la position abolitionniste de la France en matière de prostitution,"salue et juge incontournable la cohérence globale du texte qui vise à renforcer la lutte contre le système prostitutionnel tout en renforçant le soutien aux victimes".
Combattre la stigmatisation des malades mentaux…au sein du « monde médical »
31/10/2013
Réduire la stigmatisation associée à la maladie mentale est un impératif, vu la persistance du rejet latent des patients dans la société. Bien qu’il existe encore peu de recherches à ce sujet, il semble que la perception de la nature des affections mentales conditionne en partie la tolérance ou le rejet à l’égard des malades.
Si les recherches suggèrent que la discrimination ne diminue pas dans le grand public avec les progrès dans la compréhension des mécanismes biologiques des maladies mentales, il ne devrait pas en être de même pour les professionnels de santé. Instruire ces derniers sur la composante physiopathologique des maladies mentales pourrait alors constituer une stratégie efficace de lutte contre le rejet des personnes affectées par une pathologie psychiatrique, du moins auprès des professionnels de santé.
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