par Coralie Schaub publié le 2 octobre 2022
En 1972, quatre jeunes scientifiques du Massachusetts Institute of Technology (MIT) rédigent à la demande du club de Rome (un groupe de réflexion mêlant scientifiques, industriels de 52 pays) un rapport intitulé The Limits to Growth («Les limites à la croissance»). Celui-ci ébranle le monde et alimente les discussions de la première Conférence des Nations Unies sur l’environnement qui se tient la même année à Stockholm, en Suède. Pour la première fois, l’analyse des chercheurs établit les conséquences dramatiques sur le plan écologique d’une croissance physique exponentielle dans un monde fini. Leur analyse repose sur le modèle informatique «World3», qui permet d’identifier différents scénarios possibles en simulant les interactions entre cinq indicateurs (population, production de nourriture par habitant, production industrielle par habitant, niveau de pollution persistante et extraction de ressources non renouvelables).