par Marlène Thomas publié le 9 mai 2021
Le rituel familial s’est soldé par une course-poursuite dans la rue. «Le bijoutier a réussi à ne me percer qu’une oreille. Quand ils ont enlevé le pistolet, je suis partie du magasin en courant», témoigne Lucie, 26 ans. Elle avait alors 4 ans. Dans la famille de cette Bretonne, il était de coutume «d’offrir le perçage en cadeau d’anniversaire aux fillettes». Gardant sur une oreille le vestige de cette première expérience avortée, elle réclame vers 7 ans de repasser sous l’aiguille, marchant dans les pas de ses cousines. Mylène avait, elle, 3 ans quand sa tante l’a emmenée se faire percer. Le souvenir est encore vif : «J’avais peur car je ne me rendais pas compte de ce qui allait se passer. J’ai eu super mal, j’ai crié très fort.»Influencée par l’exemple de sa mère et de ses copines, cette Avignonnaise de 39 ans avait pour sa part réclamé des boucles.