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Une exposition mettant à l’honneur le peintre néerlandais fait scandale outre-Manche, accusée de se moquer de la maladie mentale, rapporte « The Guardian ».
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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.
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Olivier Quirion 17 février 2022
L’application des nouvelles technologies dans le domaine de la santé nous surprend tous les jours. Il y a quelques mois, lorsque nous avons parlé de ce sujet dans le billet Votre santé en un clic, nous avons commenté l’importance que le domaine des téléconsultations ou des consultations à distance atteignait, une nouvelle façon de comprendre la relation patient-médecin.
À cet égard, l’hôpital de la Ribera, le Castellón Provincial et trois universités valenciennes ont appliqué ce concept de thérapie en ligne au domaine de la santé mentale en développant une application qui nous permet d’anticiper les rechutes de dépression et anxiété.
Ce programme de psychothérapie en ligne consiste en une application composée de 12 modules que le patient doit suivre chaque semaine. Au préalable, votre médecin vous aura fixé une série d’objectifs que vous devez atteindre afin de surmonter progressivement votre dépression ou votre anxiété. Grâce à ce système, les spécialistes reçoivent des informations hebdomadaires de leurs patients et peuvent effectuer une évaluation personnalisée, ce qui permet de détecter très tôt tout type de rechute qui serait traité plus tôt.
Dorie Chevlen — Traduit par Yann Champion — Édité par Hanna Devaud — 15 février 2022
J'ai toujours eu tendance à rougir. Mais avant, je ne savais pas pourquoi.
J'ai toujours rougi facilement. Quand j'étais petite, tout le monde trouvait ça mignon. Avoir les joues écarlates en déballant ses cadeaux d'anniversaire devant les copines aux visages barbouillés de crème glacée? Trop mimi. Devenir rouge comme une tomate pendant son discours de bat-mitzvah? Choupinet. Piquer un fard sur scène parce qu'on a épelé un «E» en trop lors du concours d'orthographe de fin de primaire? A-d-o-r-a-b-l-e.
Dans « Éprouver le sens de la peine, expériences de vies condamnées » (Éditions du commun, décembre 2021), Jérôme Ferrand, Fabien Gouriou et Olivier Razac donnent la parole à des personnes condamnées à des peines alternatives à la prison, des probationnaires. Les auteurs sont historien du droit, psychologue et philosophe. Ils rappellent que si, pour …
« La France incarcère davantage depuis vingt ans alors que l’on n’assiste pas à une telle hausse de la délinquance » lit-on dans le rapport de la commission d’enquête parlementaire sur les dysfonctionnements et les manquements de la politique pénitentiaire française publié le 12 janvier 2022. « En vingt ans, lit-on dans le rapport, le …
publié le 12 février 2022
Vers la fin d’une errance de diagnostic ? Le sort des femmes touchées par l’endométriose pourrait bien enfin changer : une start-up française du nom de Ziwig a présenté cette semaine un test salivaire promettant de diagnostiquer l’endométriose en... dix jours. Ce qui serait une révolution pour les personnes concernées par cette maladie gynécologique qui touche en moyenne une femme sur dix en France.
L’Institut a pour vocation d’intervenir dans l’espace public sous l’impulsion de deux trajectoires intellectuelles qui n’ont cessé de s’enrichir mutuellement depuis trente-cinq ans. D’un côté l’œuvre d’Elisabeth Roudinesco, historienne de la psychanalyse, dont le travail pionnier a installé la pensée des grands maîtres de la découverte de l’inconscient au cœur de la recherche universitaire, de la réflexion politique et de la formation de l’esprit public, de l’autre, celle d’Olivier Bétourné, éditeur et historien, dont le travail s’est constamment attaché à promouvoir la diffusion des Lumières à travers la promotion des œuvres majeures de la pensée du dernier demi-siècle et l’étude de la Révolution française.
L’hospitalité signifie le droit, pour l’étranger, à son arrivée sur le territoire d’un autre, de ne pas être traité par lui en ennemi. On peut le renvoyer, si cela n’implique pas sa perte, mais aussi longtemps qu’il se tient paisible à sa place, on ne peut pas l’aborder en ennemi.
Par Jean-Paul Briand 12 février 2022
Notre système hospitalier est en grande difficulté. Pour l’hôpital publique psychiatrique, laissé de côté depuis des décennies, c’est encore pire. Les structures de soins y sont saturées, les personnels sont en souffrance, les prises en charge sont défaillantes, les hospitalisations sous contraintes, les pratiques d’isolement et de contention explosent. La psychiatrie publique française est malade et attend depuis trop longtemps d’être enfin soignée. Sera-t-elle la grande cause nationale du prochain quinquennat ?
par Nathalie Raulin publié le 12 février 2022
Comment prévenir l’apparition de nouvelles épidémies ? Après deux ans de crise sanitaire mondiale, gouvernements et organisations internationales se rendent à l’évidence : seule une approche globale de la santé, intégrant la santé animale et l’environnement, peut permettre de protéger l’espèce humaine contre les ravages de nouveaux agents pathogènes. Adopter cette nouvelle vision de la santé, baptisée One Health, est une nécessité pour Thierry Lefrançois, vétérinaire et membre du Conseil scientifique, qui rend publique ce samedi une contribution sur le sujet. Celui-ci appelle à la mise en place d’une coopération plus poussée entre les ministères de la Santé, de l’Agriculture et de la Transition écologique.
Aude Lecrubier 15 février 2022
« La vie avec le diabète n’est pas un long fleuve tranquille… La survenue, puis la présence du diabète chez un enfant ou un adolescent ne peut être vécue comme une situation banale », souligne l’association d’Aide aux Jeunes Diabétiques (AJD). Quel est le retentissement psychologique de la maladie sur les patients et leurs proches ? Y-a-t-il des étapes clés de la vie des patients atteints de diabète qui nécessitent une attention particulière ? Nadine Hoffmeister est psychologue à l’AJD où elle propose un accompagnement psychologique, complémentaire à la prise en charge hospitalière, aux patients diabétiques et à leurs parents. Elle répond à nos questions.
Nadine Hoffmeister : En soi, vivre avec une maladie chronique n’est pas quelque chose qu’il faut considérer comme une fragilité psychologique de fait. Les risques de dépression et de troubles alimentaires existent de toute façon de façon majorée à l’adolescence.
Bien sûr, il est certain que vivre avec un diabète peut provoquer des fragilités psychologiques. Evidemment, il existe un risque de trouble alimentaire parce qu’on est constamment en train de contrôler ce que l’on mange. Aussi, le risque de dépression est majoré parce que vivre avec un diabète est quelque chose de lourd. Mais, l’impact de la maladie va dépendre énormément de l’environnement, du suivi, de la bienveillance de tous.
N. H. : La particularité du diabète de type 1 est qu’il survient à tous les âges. Cela peut être chez un tout petit comme chez un adolescent ou un jeune adulte. Dans ce cadre-là, les « premières fois » sont toutes des étapes clés. Cela va de l’annonce, bien sûr, à l’entrée à l’école si le diabète s’est déclaré tout jeune, au premier gouter d’anniversaire, à l’arrivée au collège ou au lycée qui sont des environnements où les jeunes sont un peu plus livrés à eux-mêmes, aux premières vacances sans la famille, à la première soirée, à un changement de traitement… passer des injections à la pompe par exemple implique une adaptation technique mais aussi psychologique. Il faut savoir intégrer cette machine qui est constamment accrochée à soi, se l’approprier pour la considérer comme la sienne, comme une alliée. Ce n’est pas si simple.
Par Sophie Landrin (Hathras, Uttar Pradesh, envoyée spéciale)
Publié le 11 février 2022
ENQUÊTE En septembre 2020, le viol et le meurtre d’une jeune dalit par des membres d’une haute caste ont remis en lumière les persécutions dont sont victimes les anciens « intouchables ». Appuyée sur l’hindouisme, la société indienne impose toujours ségrégation et violences.
C’est une maison en briques d’allure banale dans un village de l’Uttar Pradesh on ne peut plus commun, plantée au milieu des champs, dont l’accès est désormais gardé en permanence par vingt policiers en treillis, armés de fusils. Un contingent a été assigné par les autorités pour en contrôler l’entrée jour et nuit, et surveiller les faits et gestes de ses occupants. Outre un mirador, huit caméras de vidéosurveillance enregistrent le moindre mouvement. Dans la cour d’une maison voisine, le visiteur a obligation de consigner dans un registre ses identité, adresse et téléphone, avant de passer par un portique équipé d’un détecteur de métaux.
Voilà plus d’un an qu’à Hathras, dans ce district du nord de l’Inde, la vie d’une famille de dalits (« opprimés », le nom que se sont choisi les anciens « intouchables ») a basculé dans un cauchemar sans fin. Le 14 septembre 2020, leur fille, 19 ans, partie ramasser du fourrage, a été victime d’un des viols collectifs les plus sordides de ces dernières années. Asha (un nom d’emprunt, car la loi indienne protège l’identité des victimes d’un crime sexuel) avait été assaillie par quatre hommes qui, après avoir abusé d’elle, l’ont traînée par le cou avec son foulard, lui brisant la colonne vertébrale.
Serge Cannasse 8 févr. 2022
Il n’y a pas que la COVID-19 qui engendre son lot de fausses informations. En 1998, une étude parue dans le Lancet établissait un lien entre l’autisme et la vaccination ROR (rougeole-oreillons-rubéole). Depuis, elle a été retirée du journal du fait de graves erreurs méthodologiques. En outre, plusieurs travaux épidémiologiques ont montré qu’il n’y avait aucune relation de cause à effet entre cette vaccination et l’autisme. Si certains anti-vaccins continuent à soutenir mordicus le contraire, le relais des inquiétudes a été pris par l’exposition des enfants aux écrans depuis que ceux-ci sont devenus une part importante de la vie quotidienne des populations. Or, là non plus, aucune étude n’a pu établir de corrélation. Il en va de même d’un supposé lien avec un manque de chaleur affective de la part des parents des enfants atteints.
par Alexandra Barrier, Directrice générale du groupe SOS, déléguée au handicap. et Patrice Tripoteau, Directeur général adjoint Actions associatives et politiques d’inclusion – APF France handicap publié le 14 février 2022
Un Homme Résilient - Continuer sa passion et danser malgré tout. Soutenez ce documentaire pour le cinéma !
Écrit par Antoine Belhassen et Margot Desmas Publié le
La dernière semaine du procès de Nordahl Lelandais, jugé devant les assises de l'Isère pour le meurtre de Maëlys et deux agressions sexuelles sur des petites cousines, a débuté ce lundi 14 février avec les témoignages d'experts en psychologie et psychiatrie.
par LIBERATION et Alice Clair publié le 6 février 2022