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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

samedi 13 octobre 2018

Une journée pour échanger autour de la psychiatrie

Le Jdc
Publié le 13/10/2018

Une journée pour échanger autour de la psychiatrie
Une partie de l’assistance pendant la conférence de l’après-midi. © Droits réservés

Jeudi, le Centre hospitalier Pierre-Lôo, établissement public de santé mentale de la Nièvre, accueillait une journée sur le thème de la recherche en soins infirmiers en psychiatrie. Un vaste sujet qui a réuni une soixantaine de participants.

Cette journée-conférence a fait suite à la mise en place voici neuf mois d'un groupe de recherche (*) dans ce domaine. Elle a été marquée par l'intervention de Jean-Paul Lanquetin, infirmier chercheur du Groupe de Recherche en Soins Infirmiers dans le Rhône.
Sur un thème, certes pointu pour le profane, mais en phase totale avec le travail effectué quotidiennement à Pierre-Lôo, le conférencier a présenté sa recherche sur « l'impact de l'informel dans le travail d'infirmier en psychiatrie ».

Troubles psychiques : 8 000 suicides par an en France

Handicap.fr


Résumé : Une personne atteinte de trouble psychique se suicide chaque heure. A l'occasion de la journée mondiale de la santé mentale, le 10 octobre, Clubhouse France sort un film, "L'Impasse", pour faire entendre sa voix et surtout proposer une autre issue... 

Par , le  


La FHF HDF s’alarme de la situation de la psychiatrie publique dans la région.

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Le domaine de la psychiatrie publique subit depuis quelques années une situation critique tant au niveau national que dans la région Hauts-de-France. Les dispositifs sont saturés et les signaux de rupture, régulièrement médiatisés, se multiplient, comme c’est le cas pour le Centre Hospitalier Philippe Pinel d’Amiens, en grève depuis plus de 110 jours.


Au jour le jour, à la nuit la nuit…

Objectif Gard

Anthony Maurin  11 octobre 2018

Une maman d'élève de la calandreta Aimat Serre organise une projection-débat au Sémaphore en présence d'Anaëlle Godard, la réalisatrice du film.

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C’est parce qu’elle a voulu agir et sensibiliser un maximum de professionnels de son secteur, étudiants comme professionnels, professeurs et même parents d’élèves, qu’Alexandra Coussieu Martinez, soutenue par Serge Vannière, président de l’UNAFAM du Gard, accueille Anaëlle Godard et son film " Au jour le jour, à la nuit la nuit " qui sera diffusé le 16 octobre à 18h30 au cinéma Le Sémaphore.
Cette réalisatrice de films documentaires est issue de la crèche de La Borde et voulait montrer ce monde exceptionnel où elle a eu la chance de grandir et le temps de le faire. Un débat en partenariat avec les CEMEA, les éditions du Champ social et l’équipe pédagogique de la calandreta aura lieu à l’issue de la projection, afin de faire prendre conscience qu’un monde plus humain est possible.

Comment un médecin doit-il répondre à une demande de suicide assisté ?

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09.10.2018 par Maurice Page

SUISSE

Le philosophe et ancien enseignant fribourgeois François Gachoud (photo: cath.ch)
Le philosophe et ancien enseignant fribourgeois François Gachoud (photo: cath.ch)
Comment un médecin doit-il répondre à une demande de suicide assisté? A partir de quels critères peut-il accorder une ordonnance pour une potion létale? Dans ses directives médico-éthiques sur “L’attitude face à la fin de vie et à la mort”, l’Académie suisse des sciences médicales (ASSM) propose d’assouplir les critères actuels. Le philosophe fribourgeois François Gachoud s’inquiète de ce changement et interpelle les médecins.
Promulguées en mai 2018, les directives de l’ASSM seront soumises le 25 octobre 2018 à la fédération faîtière des médecins suisses (FMH) qui en décidera de l’adoption.
Pourquoi ces nouvelles directives de l’ASSM sont-elles si inquiétantes à vos yeux?
François Gachoud: En Suisse, le choix de se donner la mort, avec une assistance est possible selon l’art. 115 du Code pénal. Dans la pratique, ce choix était réservé aux seuls patients en fin de vie et qui souffraient d’une maladie incurable. Ce double critère garantissait l’objectivité fondant la pratique de l’assistance au suicide. Cette pratique relevait de l’exercice d’une expertise médicale. Le médecin posait des garde-fous qui ne sont pas requis par la loi mais par les codes de déontologie.


Intersexes, le cri du corps

Par Florian Bardou — 

Portrait de Loé, militante du collectif Intersexes, à la Mutinerie, à Paris, le 11 octobre.
Portrait de Loé, militante du collectif Intersexes, à la Mutinerie, à Paris, le 11 octobre. Photo Martin COLOMBET. HANS LUCAS

Ce samedi, lors de la manifestation Existrans à Paris, les personnes intersexes demanderont l’arrêt des interventions chirurgicales et des traitements hormonaux non consentis sur les enfants encore incorrectement qualifiés d’«hermaphrodites». Un combat loin d’être gagné en France.

La fable de l'avion en papier qui se prenait pour un bombardier

Je ne veux plus, je ne peux plus travailler dans un service dont j’ai honte. Je préférais envoyer mes proches qui souffriraient de troubles psychiatriques dans n’importe quel service plutôt que dans celui dont je suis responsable. Il me faut donc partir.

LA SANTÉ



Fiche évènement

LA SANTÉ

13.10.2018 > 06.01.2019
Comment la prison, lieu de l'enfermement et de la contrainte, produit-elle des formes et idées qui lui sont propres ? C’est ce qu'a cherché à comprendre Mathieu Pernot lorsqu'en 2015, pendant la destruction la maison d'arrêt de la Santé, il inventorie, photographie et récolte de manière systématique les traces laissées aux murs par les détenus au fil des ans.

Projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2019 - Audition de Mme Agnès Buzyn et de M. Gérald Darmanin, ministres

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vendredi 12 octobre 2018

Qu'est-ce que l'Outsider Art ?

Outsider Art Fair


Qu'est-ce que l'Outsider Art?


Adolf Wölfli, Bangali Firework (Bänggaalisches Feuerwärk), 1926, Crayon de couleur sur papier, 18.5 x 24.5 inches (47 x 62.2 cm)

Qu'est-ce que l'Outsider Art?

Bien que les racines des arts autodidactes ou Outsider Art s'étalent sur des milliers d'années, il convient de jeter un coup d'oeil sur son plus récent précurseur, l'Art Brut, pour comprendre ses articulations vitales. Dans son manifeste de 1947, l'artiste français et collectionneur Jean Dubuffet a défini ainsi le terme d'Art Brut: « Nous entendons par là [Art Brut] des ouvrages exécutés par des personnes indemnes de culture artistiques, dans lesquels donc le mimétisme, contrairement à ce qui se passe chez les intellectuels, ait peu ou pas de part, de sorte que leurs auteurs y tirent tout (...) de leur propre fond et non pas des poncifs de l’art classique ou de l’art à la mode ».
Dans un livre phare de 1972 consacré à l'Art Brut, Roger Cardinal lui donnera le nom d' « Outsider Art », que l'on peut traduite de plusieurs façons: Art marginal, autodidacte, indiscipliné, création hors réseaux... « Je crois qu'un facteur primordial dans la définition critique de la création autodidacte, c'est que l'artiste devra faire preuve d'une impulsion expressive qui s'extériorisera ensuite d'une manière non contrôlée défiant la contextualisation historique et artistique classique. »
Dubuffet et Cardinal ont écrit essentiellement sur des artistes européens se trouvant dans les limites extrêmes de la marginalité: des psychotiques, des médiums, des excentriques. Ce qui est à l'origine d'une idée fausse associant Art Brut et pathologies, alors que la caractéristique principale de ces artistes marginaux est tout simplement leur manque de connaissance en histoire de l'art ou sur les tendances du monde de l'art.
Au fil des ans, les paramètres de l'Art Brut tel que le conçoit Cardinal se sont considérablement étendus pour inclure une plus grande variété d'artistes partageant le dénominateur commun de la « créativité brute ». Ces artistes proviennent de tous les milieux, de toutes les cultures, de tous les groupes d'âge.
Ces dernières années, les artistes d'Art Brut ont surpassé en nombre les artistes initiés au monde de l'art et reconnus comme tels par la critique d'un art « d'élite » qui rend cependant compte de l'expérience humaine avec de moins en moins de clarté et de pertinence. La description de Dubuffet de l'art officiel n'a jamais été aussi pertinente: «c'est l'Art que tout le monde asperge aussitôt de champagne et que les conférenciers promènent de ville en ville avec un anneau dans le nez. C'est le faux Monsieur Art »

LES HABILLEUSES ... film documentaire de Jean-Louis Mahé en association avec Gill Sgambato


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SYNOPSIS

Six jeunes filles en DMA (diplôme des métiers de la mode et des arts) au lycée Paul Poiret à Paris se confrontent à la réalité de la rue pour habiller les plus démunis. Les étudiantes sont mises au défi de concevoir et réaliser des vêtements à l’usage des sans-abri et de tous ceux qui souffrent du dénuement et de l’exclusion. Les étudiantes partent à la rencontre des sans-abri afin de discuter de leurs besoins en vêtements et découvrir leur histoire. Elles cogitent, dessinent, raturent, s’interpellent, jouent de l’aiguille, du ciseau ou de la machine à coudre...

L’habit est ici un formidable vecteur de réflexion qui permet à la jeune génération de se confronter à la réalité de l’exclusion, de questionner la société et leur avenir. L’aventure filmée nous immerge dans les abîmes sensoriels et corporels de l’exclusion.

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Le cinéma Le Saint André des Arts l’a sélectionné pour une exploitation pendant deux semaines à partir du 31 octobre, avec à chaque fois une rencontre avec l’un des réalisateurs. 

En cliquant sur Allocinévous aurez accès à la page dédiée au film. En bas de page vous pouvez utiliser, si vous en avez le goût, la rubrique « Commentaires ».

En cliquant ici, vous accéderez au site Internet du film.

jeudi 11 octobre 2018

Sigmund Freud. Du regard à l’écoute

Accueil



du mercredi 10 octobre 2018 jusqu'au dimanche 10 février 2019

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Max Halberstadt
Portrait de Sigmund Freud, 12 février 1932

Cette exposition, proposée à l’occasion des vingt ans du mahJ, est la première présentée en France sur Sigmund Freud (1856-1939). Par un ensemble de 200 pièces – peintures, dessins, gravures, ouvrages, objets et dispositifs scientifiques –, dont des œuvres majeures de Gustave Courbet (L’Origine du monde), Oskar Kokoschka, Mark Rothko ou Egon Schiele, elle jette un regard nouveau sur le cheminement intellectuel et scientifique de l’inventeur de la psychanalyse.

En France, l’enseignement de Freud est d’abord diffusé par les cercles littéraires, surréalistes en particulier, dans le sillage du symbolisme de la fin du XIXe siècle. Or cette réduction à la littérature ignore la rationalité dont se réclame la doctrine freudienne. Le parcours de l’exposition insiste donc sur les années viennoises puis parisiennes de Freud, héritier de Darwin, qui débute sa carrière en tant que neurologue, et dont l’intérêt pour la biologie ne va cesser de croître – Une leçon clinique à la Salpétrièred'André Brouillet (1857-1914) et le baquet à magnétiser de Franz Anton Mesmer (1734-1815), présents dans l'exposition, sont prêtés tous deux pour la première fois. Ses premières recherches s’enracinent dans la tentative de tracer des schémas et des esquisses souvent semblables à ceux que les neurosciences s’efforcent alors de dessiner pour expliquer la croissance et le développement des neurones et le fonctionnement du cerveau.
L'exposition fait redécouvrir l’invention de la psychanalyse. Si cette démarche est née de l’observation éminemment visuelle des symptômes, photographiés, dessinés, mis en scène autour de Jean-Martin Charcot (1825-1893) à la Salpêtrière, elle trouve sa spécificité et son efficacité à refuser l’image. Elle s’épanouit dans la seule écoute, dans les associations de mots, en l’absence de toute représentation visuelle.