21.10.2016
La journée mondiale de lutte contre la douleur met traditionnellement l’accent sur les défauts de prise en charge en matière de douleur. Cette année, elle s’inscrit aussi dans un contexte où de plus en plus de voix alertent quant aux surprescriptions d’opioïdes forts dans les douleurs chroniques non cancéreuses. Alors que les Etats-Unis viennent de serrer la vis sur ces prescriptions, en France, la SFETD propose des recommandations pour optimiser les pratiques.
VICTOR HABBICK VISIONS/SPL/PHANIE
Au début des années 2000, l’OMS et les sociétés savantes se sont battues à juste titre pour un emploi plus large des opioïdes forts dans le traitement de la douleur. Mais au-delà de ses bénéfices, l’utilisation large des opioïdes dans la douleur chronique non cancéreuse (DCNC) peut aussi se révéler dangereuse comme en témoignent les dérives observées récemment outre-Atlantique où le nombre d’overdose par opioïdes est devenu très préoccupant (voir encadré).