2018, année optimiste ? Enquête sur les raisons de se réjouir
Malgré le réchauffement climatique, les populismes, le terrorisme ou la menace nucléaire, des personnalités de tous horizons nous assurent que l’humanité progresse vers un mieux-être.
« Il n’y en a pas un sur cent, et pourtant ils existent… », chantait Léo Ferré en 1969. Il parlait des anarchistes. Nous pourrions dire la même chose des optimistes aujourd’hui.
Ils sont une poignée à se faire entendre, philosophes, scientifiques, économistes, journalistes, associatifs, entrepreneurs, principalement anglo-saxons ou d’Europe du Nord, assurant que l’humanité progresse vers un mieux-être général en dépit du réchauffement climatique, de la flambée des populismes, de la persistance des violences islamistes et des menaces nucléaires que se lancent le dirigeant nord-coréen, Kim Jong-un, et le président américain Donald Trump.
En août 2017, le quotidien britannique The Guardian qualifiait de « nouveaux optimistes » ce « groupe de commentateurs de plus en plus éminents qui semblent exceptionnellement immunisés contre la morosité », avançant que l’esprit des Lumières et la raison l’emportent toujours dans l’histoire. Etes-vous l’un de ces derniers progressistes ? Voici quatre grands arguments qui pourraient vous convaincre de le devenir en 2018.
- Vous devenez optimiste... quand vous cessez de surévaluer le malheur
De nombreux biais d’interprétation exagèrent la gravité de ce qui se produit autour de nous. En décembre 2017, une étude Ipsos, Perils of Perception, menée dans trente-hui pays des cinq continents, souligne combien nous « surévaluons » le nombre de drames qui nous frappent, tant à domicile que dans les autres pays.